Par Ph.D
Le pitch
Au cœur des montagnes du sud du Maroc, Luis (Sergi Lopez) , accompagné de son fils Estéban (Bruno Nunez Arjona), recherche sa fille aînée qui a disparu. Ils se joignent à un groupe de ravers en route vers une énième fête dans les profondeurs du désert. Peu à peu leur convoi s’enfonce dans l’immensité brûlante d’un miroir de sable qui les confronte à leurs propres limites…
Ce qu’on en pense
A défaut de véritable claque, on a pris une grosse baff(l)e à Cannes, en mai dernier, avec le 4e film d’Oliver Laxe. Sirât y était présenté en compétition et est reparti avec un Prix du jury mérité. Épopée lamentable d’une bande de teufeurs éclopés et d’un père (Sergi Lopez) à la recherche de sa fille dans le désert marocain, certains y ont vu une parabole sur l’occident déboussolé face à la dureté du reste du monde. C’est surtout un prodige de mise en scène. Entre Zabriskie Point, Sorcerer, Easy Rider et Mad Max Fury Road, le film (dont on ne peut, hélas, rien raconter d’autre) prend aux tripes, avec une B.O de hard techno tribale et une punchline qui restera dans les annales ( « Viens, on va s’éclater !« ). Un road trip halluciné et imprévisible. Eprouvant, mais mémorable.
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