Par Ph.D
Le pitch
Paul (Jean Dujardin) partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Elise (Marie-Josée Croze) et leur fille Mia (Daphné Richard). Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique. Dès lors, Paul rétrécit inexorablement, sans que la science ne puisse lui expliquer pourquoi ni lui être d’aucun secours. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu périlleux.
Ce qu’on en pense
Nouvelle adaptation du roman culte de Richard Matheson, déjà porté à l’écran par Jack Arnold en 1957, L’Homme qui rétrécit est l’occasion pour Jean Dujardin, à l’origine du projet, d’une performance solo dans laquelle, seul à l’écran durant les deux tiers du film, son personnage affronte divers dangers liés à sa taille minuscule et se retrouve confronté à lui-même, à sa faiblesse grandissante et à l’imminence de sa mort. Le film de Jan Kounen, avec lequel Dujardin avait tourné 99F, se veut à la fois un récit initiatique et un film d’aventure, mais se résume surtout à une série de séquences de survie gonflées aux effets spéciaux numériques. On aurait pu s’attendre à ce que celles ci s’inscrivent dans un environnement plus moderne que le film de 1957, mais il n’en est rien. La miniaturisation du héros n’est jamais confrontée aux outils numériques comme le téléphone ou l’ordinateur, par exemple. Du coup, on s’interroge sur la nécessité de ce remake à 21 millions d’euros, qui n’apporte pas grand-chose à l’original en terme de spectacle, de réflexion, ni d’émotion…
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