Par Ph.D
Le Pitch
Au début des années 80, Bruce Springsteen (Jeremy Allen White) , sur le point d’accéder au star system, lutte pour concilier les pressions du succès et les fantômes de son passé. Réfugié dans une petite maison de New Jersey, il enregistre en solo, sur un magnétophone quatre pistes, les chansons qui formeront Nebraska : un disque acoustique aussi brut qu’habité, peuplé d’âmes perdues à la recherche d’une raison de croire…
Ce qu’on en pense
Après Elton John (Rocket Man) et Bob Dylan (Un Parfait inconnu), Bruce Springsteen a droit à l’insigne honneur d’un biopic de son vivant. Il n’y tenait passant que ça, mais Scott Cooper (Crazy Heart, Les Brasiers de la colère) a su le convaincre qu’en adaptant le livre de Warren Zane (Deliver Me From Nowhere), il saurait éviter les travers de la bio Wikipedia Hollywoodienne. Et c’est effectivement ce qu’il a fait. En se concentrant sur l’année bascule au cours de laquelle Springsteen, entre dépression et vertige de la célébrité, a enregistré son unique album solo (le mythique Nebraska qui ressort ces jours ci en version Deluxe augmentée), le film réussit sa mission d’introspection springsteenienne. Jeremy Allen White ( découvert en cuisinier punk dans la formidable série The Bear) offre une incarnation habitée de celui qui allait devenir le Boss, mais n’était encore que le fils d’un père auquel il avait tout à prouver avant d’espérer s’envoler.
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