Silent Night

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Silent Night

Par Ph.D

Le pitch

Victime collatérale d’une fusillade entre gangs dans son quartier à la veille de Noël, Brian Godlock (Joel Kinnaman) a perdu son fils et l’usage de sa voix. Sorti de soins intensifs, il décide de  se venger…

Ce qu’on en pense

19 ans après Paycheck, un oubliable thriller futuriste avec Ben Affleck, John Woo sort de sa retraite pour un « revenge movie de noël » (!) produit par Amazon. On l’a peut-être oublié, mais John Woo a été un des cadors du film d’action dans les années 80-90,  imposant à Hollywood le style survolté des productions  hong kongaises de l’époque avec des films comme Broken Arrow, Volte Face, A Toute épreuve ou The Killer.  C’est donc avec curiosité que l’on s’apprête à regarder l’ histoire d’un père de famille  qui décide de se venger du gang responsable de la mort de son gamin. Hélas, passée la scène d’ouverture haletante au cours de laquelle le héros est blessé et son fils tué, il devient évident que le film ne tiendra que sur la mise en scène périmée de John Woo et sur son concept « sans dialogues ». Blessé à la gorge le héros est devenu muet : du coup, les autres protagonistes n’ont pas, non plus, voix au chapitre (une autre explication pourrait être que la grève des scénaristes a privé le film de dialogues). Ceci dit, on s’en passe trés bien,  dans la mesure où Silent Night n’a strictement rien à dire.  Le pire,  c’est que le héros, incarné par l’abominable Joel Kinnaman, non content d’être moche et grimaçant, s’avère être aussi un piètre « vengeur ». Il parviendra, certes, à ses fins,  mais avec toutes les peines du monde et en salopant le boulot. D’où frustration intense du spectateur qui aurait bien aimé que les méchants soient, au moins, proprement zigouillés !

 

By |janvier 2nd, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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