Once Upon a Time… In Hollywood

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Once Upon a Time… In Hollywood

Le pitch 

En 1969, la star de télévision Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et le cascadeur Cliff Booth (Brad Pitt), sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus. De  nouveaux occupants s’installent dans la propriété voisine de celle de Rick : Roman Polanski (Rafal Zawierucha) et sa femme Sharon Tate (Margot Robbie)… 

Ce qu’on en pense

Le 9 août 1969, l’actrice Sharon Tate, épouse enceinte de Roman Polanski  et plusieurs de ses amis sont sauvagement assassinés par les membres d’une communauté hippie dirigée par un dangereux illuminé, Charles Manson. Cet événement tragique sert de toile de fond et d’unique moteur dramatique au nouveau film de Quentin Tarentino. Une comédie uchronique dans laquelle,  comme à son habitude, le réalisateur de Pulp Fiction joue avec les genres cinématographiques : comédie pop, western, film de guerre,  buddy movie, séries TV, slasherTout y passe ! Avec B.O d’époque et reconstitution aux petits oignons du L.A des années 60-70. Une époque de liberté sexuelle et d’innocence, dont le réalisateur américain est, semble-t-il, nostalgique et dont l’assassinat de Sharon Tate marque, symboliquement,  la fin. On prend un grand plaisir à voir Leo DiCaprio et Brad Pitt copiner en fringues flashy, picoler dans les bars et «cruiser» en décapotable, dans les rues d’un Los Angeles disparu, sur fond de tubes californiens. Des deux stars , c’est Pitt (plus Robert Redford que jamais) qui a le meilleur rôle: celui de Mister Cool. Mais Leo a quand même plusieurs scènes mémorables (dont une, sur le set d’un western, avec une gamine incroyable) . Al Pacino joue un producteur de cinéma visionnaire (le nouvel Hollywood arrive !), Margot Robbie est magnifique et solaire  en Sharon Tate, Margaret Qualley explose l’écran en Manson freak délurée, plusieurs habitués des films de «Qwantine» font des apparitions sympathiques (Michael Madsen, Kurt Russel, Tim Roth…) et la chienne Daisy a bien mérité sa Palme Dog. On s’amuse bien à les voir tous s’agiter comiquement, comme dans un film des frères Coen, jusqu’au final qui a fait polémique à Cannes,  où le film était en compétition (et d’où il est reparti bredouille, bien entendu…). Tarantino avait-il le droit de jouer avec un événement aussi dramatique que la mort de Sharon Tate? Il l’avait déjà fait avec celle d’Hitler dans Inglourious Basterds, mais le sujet était moins sensible. Le réalisateur américain croit toujours au pouvoir curatif du cinéma. Il n’est pas le seul. 

 

 

By |décembre 14th, 2019|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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