Le pitch
Dans les années 70, Rudy Ray Moore (Eddie Murphy, méconnaissable) comédien et chanteur qui n’a vraiment percé, travaille comme manager d’un magasin de disques pour payer les factures. Continuant à fréquenter les cabarets, il connaît un regain de popularité inattendu en se créant un personnage de stand-upper haut en couleurs au vocabulaire classé X : Mr Dolemite. Saisissant sa chance, Rudy Ray réinvestit tous ses gains dans le tournage d’un film dont Dolemite sera le héros. Problème : il ne connaît rien au cinéma. Réussira-t-il à doubler la mise ?
Ce qu’on en pense
Version black de The Disaster Artist, Dolemite Is My Name marque le come-back d’Eddie Murphy dans un rôle qui lui va comme un gant. Vieilli et enrobé, il est à la fois drôle et émouvant en loser qui veut encore croire à sa chance. L’histoire vraie de Rudy Ray Moore, située dans le Los Angeles des années 70, fournit à Craig Brewer, dont c’est le premier long métrage, la matière à un bel hommage aux films de blaxploitation. Musique, costumes, décors… Tout y est. Une nouvelle réussite signée Netflix. Les abonnés de la plateforme sont décidément gâtés ces derniers temps…
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