Dirt 5

Dirt 5

Par Cédric Coppola

Ce n’est pas un secret, Codemasters maîtrise les jeux de course. Ils en sont même les spécialistes. En charge des célèbres Formula 1, ils s’illustrent aussi à travers la série Dirt, anciennement connue des fans sous le nom du regretté Colin McRae. Au programme, du rallye sous toutes ses formes dans un esprit arcade purement décomplexé. De quoi donner des sensations fortes aux pilotes virtuels sur PS4 et Xbox One … Mais aussi sur la prochaine où le titre sera optimisé, histoire de se présenter sur son plus bel écrin. Le mode carrière donne le ton : on va à l’essentiel. La démarche est simple on passe une épreuve, on gagne des jetons qui débloquent les suivantes. Petite particularité on peut choisir entre différents embranchements et revenir en arrière quand bon nous semble. Au fil des exploits,  on acquiert de l’expérience qui sert à séduire des sponsors toujours prêts à nous lancer des défis et on gagne de l’argent. Celui-ci servant à acheter des bolides de plus en plus puissants. Les réglages sont minimalistes : les voitures ont une note de vitesse de pointe et de maniabilité.. Forcément,  plus on approche du rang S, plus elles sont chères… Les aides au pilotage sont elles aussi présentes pour les débutants. Au niveau des variantes il y a de quoi faire, avec des courses en circuits fermés avec des sections techniques, sur routes ouvertes, des buggys au comportement si particulier… Les décors (Grèce, Afrique du Sud, Norvège, Maroc, New York) ont tous un charme propre et participent au dépaysement. Les tracés sont dans l’ensemble bien conçus et les sensations pad en mains sont là, sur toutes les surfaces. Idem en ce qui concerne l’impression de vitesse, satisfaisante. Autre point positif, la possibilité de jouer en écran splitté sur la même console. Techniquement, si le rendu est propre avec des couleurs volontairement saturées, des petits problèmes d’affichage (on voit par exemple le décor apparaître au loin) sont à corriger. On aurait également aimé un contenu plus étoffé. La carrière se parcourt finalement assez vite et les modes en ligne ou arcade se limitent au strict minimum. Tout semble dépendre du succès du « Battlegrounds » où l’on peut créer ses propres arènes, en choisissant par exemple d’y faire se dérouler une course à checkpoints, des concours de tricks ou du dégommage d’objets en temps limité. L’éditeur est assez basique, mais a le mérite d’être clair et se prend rapidement en main. Bien évidemment, l’idée est de publier ensuite son circuit pour en faire bénéficier les membres de la communauté qui, on l’espère, se prêtera au jeu (Jeu testé sur PS4 Pro)

By |novembre 5th, 2020|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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