Samurai Warriors 5

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Samurai Warriors 5

Par Cédric Coppola

En règle générale, le simple mot « Warriors » dans un jeu vidéo renvoie au genre du Musô, lequel place le joueur face à des centaines d’ennemis simultanément pour des combats aussi improbables que spectaculaires. Au fil des années, ce qui était à la fin du XXe siècle considéré comme des jeux de niche se sont démocratisés grâce à des titres comme Hyrule Warriors qui prend place dans l’univers de Zelda. Cependant, Koei Tecmo continue de développer ses deux séries phares autour de l’histoire du Japon : Dynasty Warriors et donc Samurai Warriors, dont le cinquième épisode est désormais disponible. Plutôt que de proposer une simple suite, les développeurs d’Omega Force ont préféré reprendre les choses à zéro. Un reboot qui permet aux nouveaux venus de ne pas prendre le train en marche et de découvrir Mitshide Akechi et Nobunaga Oda, personnages ô combien emblématiques. Leurs histoires sont prenantes et le jeu passe en revue leurs exploits à travers le temps. De quoi réviser à minima sa culture nippone.

Sur le champ de bataille, le gamer ne se contentera pas de les diriger puisque ce sont près de trente personnages jouables qui sont à dispositions. Les combattants ayant certaines capacités qui leur sont propres, de façon à renouveler à minima le gameplay et éviter un simple matraquage de bouton. On n’échappe pas à une certaine forme de répétitivité au fil des périples, mais un effort a été fait de cer côté-là. Le choix des armes va aussi dans ce sens. En plus de proposer un mode coopération fort appréciable (notamment sur la même console), Samurai Warriors 5 sait aussi multiplier les objectifs pour éviter que la routine s’installe. La conquête de territoire ou la prise de citadelle (un mode entier est d’ailleurs dédié à cette activité) occupent toutefois la majorité du temps. Comme de coutume,  en plus des adversaires lambdas, différents boss et sous-boss se dressent sur le chemin de nos combattants. Classique mais efficace… Quant à la partie technique, elle surprend puisque les graphismes sont en cell-shading ce qui donne parfois l’impression d’être devant un film d’animation. La fluidité en 60 fps est aussi présente et permet d’excuser des décors parfois un peu trop vides. D’où un Beat’em all peut être pas révolutionnaire mais bigrement défoulant. (Jeu testé sur PS4 Pro, également disponible sur Nintendo Switch, Xbox One et PC)

 

 

By |août 27th, 2021|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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