Par Phil Inout
Le pitch
À peine débarqué dans la petite ville de Queenstown, en Nouvelle Zelande, le jeune et ambitieux inspecteur maori Ariki Davis (Dominic Ona-Hariki) est appelé au pont One Lane, réputé dangereux, où gît, dans la rivière, le corps sans vie de Grub Ryder, un fermier apprécié de sa communauté. Si tout porte à croire au suicide, Ariki, lui, suspecte plutôt un assassinat, s’attirant aussitôt l’hostilité de son supérieur, Stephen Tremaine (Joel Tobeck). Des révélations sur la vie privée du défunt contraignent pourtant ce dernier à ouvrir une enquête pour meurtre…
Ce qu’on en pense
One Lane Bridge est une série policière néo zélandaise dont le héros, un jeune inspecteur maori, débarque dans une petite ville isolée et 100% blanche, pour assister un policier chevronné. Sa première enquête, sur un suicide qui pourrait être un meurtre, le conduit sur le pont à voie unique qui relie la ville au reste de la région et qui a déjà été le théâtre, apprendra-t-il rapidement, de nombreux suicides, accidents et morts violentes. Là, ce grand sportif à l’esprit rationnel, qui a un peu renié la culture de son peuple pour épouser celle de la classe dominante blanche du pays, va se mettre à avoir des visions qui orienteront (ou désorienteront) son enquête. Une ville perdue, un cadavre, des secrets de famille, un duo de policiers antinomiques, un soupçon de fantastique… One Lane Bridge coche toutes les cases de la série policière à la mode du jour. Un peu trop peut-être, mais on se laisse bercer par le rythme Derrickien de cette enquête aux antipodes, dont l’intrigue et les ressorts psychologiques prennent de l’épaisseur au fil des épisodes. Les paysages à la beauté glaçante, les personnages au caractère bien trempé et un casting impeccable donnent envie d’aller au bout des deux saisons.
Leave A Comment