Par Ph.D
Le pitch
L’arrestation à la frontière canadienne d’un passeur en possession d’une cargaison d’un puissant anti-douleur opioïde déclenche une série d’évènements incontrôlables entre Déttroit et Montreal. Désormais compromise, l’opération sous couverture d’un agent du FBI (Armie Hammer) se complique encore avec la vendetta d’une ancienne addicte (Evangline Lily). Au même moment, un chercheur (Gary Oldman) découvre qu’un nouveau médicament anti douleur va être mis sur le marché alors qu’il est encore plus addictif que ses prédécesseurs…
Ce qu’on en pense
Le fléau de l’addiction aux médicaments anti-douleurs opioïdes n’en finit plus d’inspirer aux scénaristes films, documentaires et séries. Crisis se situe un peu au confluent des trois, comme si les scénaristes n’avaient pas trop su quoi faire de leur histoire. Ou plutôt de leurs trois histoires : celle du flic infiltré dans un réseau de trafiquants de médicaments (Arnie Hammer, décoratif), celle de la mère d’un gamin impliqué malgré lui dans le trafic (Evangeline Lily, impeccable) et celle d’un chercheur universitaire qui se transforme en lanceur d’alerte (Gary Oldman, coproducteur du film). Avec un casting pareil et autant de personnages principaux, une mini série en trois épisodes aurait eu l’avantage d’éviter de sacrifier des rôles. Comme celui de Lily Rose Depp, soeur toxico du flic infiltré qui, dans l’état, ne sert pas à grand chose. Idem pour celui de la chef de police incarnée par Michelle Rodriguez. Celui du méchant, surnommé Maman, aurait aussi gagné à être plus développé, comme un certain nombre d’autres. Et on serait volontiers resté plus longtemps dans ces villes du nord de l’Amérique dévastés par la crise que Nicholas Jarecki , réalisateur d’Arbitrage avec Richard Gere et Susan Sarandon, filme plutôt bien. Crisis mérite d’être vu pour l’ambiance et le casting.
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