Par Phil Inout
Le pitch
En 1972, Karl Lagerfeld (Daniel Bruhl) , 38 ans, ambitionne de devenir le couturier français le plus reconnu à une époque où Yves Saint Laurent est la figure incontestée de la mode. Tandis qu’il fait la rencontre de Jacques de Bascher (Théodore Pellerin), jeune dandy dont il s’éprend, Lagerfeld se mesure à Saint Laurent et Pierre Bergé, à la tête de la plus prestigieuse maison de couture. Entre rivalités de clans et conflits d’egos, fêtes et décadence, amours tragiques et amitiés grandioses, découvrez l’histoire du Kaiser Karl, celle d’une quête éperdue de reconnaissance.
Ce qu’on en pense
Dans la lignée des deux biopics d’Yves St Laurent sortis au cinéma, cette série consacrée à Karl Lagerfeld est une belle réussite. Elle tient autant au casting (Daniel Bruhl excellent en KL, Théodore Pellerin très séduisant en Jacques de Bascher, Alex Lutz visqueux à souhait en Pierre Bergé et Arnaud Vallois transfiguré en YSL) qu’à la reconstitution d’époque (les années 70-80) et à la réalisation, extrêmement soignées. Plus encore que Saint Laurent, Lagerfeld constitue une figure héroïque épatante. La saison, qui se termine sur l’installation de Lagerfeld et De Bascher à Monaco, se suffit à elle même (tout est dit sur son génie, son ambition et son histoire d’amour avec JDB), mais la série est si réussie qu’on se prend à espérer une saison 2 sur la deuxième partie de la carrière du Kaiser, sa transformation physique et ses exploits chez Chanel.
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