Par la rédaction
En 1845, un ingénieur anglais, Philip Taylor rachète les chantiers navals de La Seyne. En 1853, il fonde les Forges et Chantiers de la Méditerranée, entreprise de construction navale intégrée, en regroupant les «Forges de la Capelette» (Marseille), qui produisent les tôles et les tubes, «les ateliers Menpenti» qui construisent les chaudières et les appareils moteurs, et les « chantiers de La Seyne» qui assemblent les navires. La société des Forges et chantiers de la Méditerranée poursuit ses activités et se développe, en faisant notamment l’acquisition de chantiers navals au Havre en 1872. Cependant, la liquidation de cette société est prononcée en 1966. Le site industriel est alors repris par le groupe franco-belge Herlicq, les chantiers deviennent alors les Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM). Avec les deux chocs pétroliers et la concurrence internationale, la situation économique se détériore. En décembre 1982, la Normed (chantiers du Nord et de la Méditerranée) est créée par fusion avec les chantiers navals de Dunkerque et de La Ciotat. Cette société, qui emploie plus de 2000 ouvriers, dépose le bilan en 1986, les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer cessent toute activité en 1987. L’exposition de la Villa Tamaris met à l’honneur les bâtisseurs de navires de la Seyne-sur-mer (1888 à 1987) dans l’œil du photographe Marius Bar et de ses successeurs. Un peu plus de 4000 négatifs de tous formats constituent cette thématique originale ; une sélection de 65 photos (dont certaines jamais éditées) est présentée dans le cadre de cette exposition.
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