Par Ph.D
Le pitch
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Josef Mengele (August Diehl), le médecin nazi du camp d’Auschwitz, parvient à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité. De Buenos Aires au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a baptisé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès…
Ce qu’on en pense
Après Limonov, Kirill Serebrennikov n’a pas eu les honneurs de la compétition cette année à Cannes pour La Disparition de Josef Mengele. Cette adaptation étonnamment sobre du roman éponyme d’Olivier Guez aurait pourtant largement mérité d’y figurer. On y suit, de sa fuite en Argentine à sa mort au Brésil à la fin des années 70, la cavale du médecin-chef d’Auschwitz, confronté aux questions de son fils (Maximilian Meyer Bretschneider) , venu lui rendre visite dans sa planque miteuse de Sao Paulo à la fin de sa vie. Filmé en noir et blanc, sans fioritures mais en tension constante, le film peut se voir comme un prolongement intéressant à La Zone d’interêt.
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