Ah, ce phrasé Lou Reedien, ces guitares Velvetiennes, ces chansons à la mélancolie délicate… Les Only Ones sont de retour ? Non, mais c’est tout comme. A 65 ans, leur chanteur Peter Perrett, enfin débarrassé de son addiction à l’héroïne, a remis le couvert avec un nouvel album à faire fondre les cœurs les plus solidement accrochés. La chanson-titre sonne comme du Only Ones millésimé en ouverture. Ce sont pourtant les fils de Peter Perrett qui l’accompagnent et non le groupe. Le reste est du même acabit, avec, en milieu d’album, une longue envolée velvetienne (« Living in my head« ) qui file des frissons. Mais plus que tout c’est le bonheur de retrouver la voix de Peter Perrett que l’on retient. Une des grandes voix du rock résonne à nouveau, inchangée depuis « Another Girl, Another Planet » et « The Whole of the Law« . Joie !
Peter Perrett
How The West Was Won
(Domino)
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Un Hiver à Yanji
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Le Pitch
C’est l’hiver à Yanji, une ville au nord de la Chine, à la frontière de la Corée. Venu de Shanghai pour un mariage, Haofeng (Liu Haoran) s’y sent un peu perdu. Par hasard, il rencontre Nana (Zhou Dongyu), une jeune guide touristique qui le fascine. Elle lui présente Xiao (Chuxiao Qu), un ami cuisinier. Les trois se lient rapidement après une première soirée festive. Cette rencontre intense se poursuit, et les confronte à leur histoire et à leurs secrets. Leurs désirs endormis dégèlent alors lentement, comme les paysages et forêts enneigées du Mont Changbai…
Ce qu’on en pense
Découvert au Certain Regard à Cannes (où Anthony Chen avait reçu la Caméra d’or en 2013 pour son premier film Ilo Ilo), Un Hiver à Yanji est une romance qui assume ses influences : Jules & Jim de François Truffaut et le cinéma de Wong Kar Wai. On se laisse entrainer dans les paysages enneigés de la frontière sino-coréenne superbement photographiés et dans les jeux de l’amour et du hasard que pratiquent, sans avoir l’air d’y toucher, les trois protagonistes. Leur marivaudage fonctionne comme une allégorie des relations entre la Chine et la Corée.
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