Cinéma

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En Fanfare

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Thibaut (Benjamin Lavernhe) est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a une leucémie, sa vie s’effondre… Mais l’espoir renaît lorsqu’on lui confie qu’il a été adopté et que son frère Jimmy (Pierre Lottin), qu’il n’a jamais vu, pourrait le sauver. Thibaut se rend alors dans le nord de la France rencontrer cet employé de cantine scolaire et joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence, tout les sépare, sauf l’amour de la musique…

Ce qu’on  en pense

Après Un triomphe, dans lequel Kad Merad animait un atelier de théâtre en prison,  Emmanuel Courcol récidive dans la « dramédie » sociale avec ce nouveau film, qui mêle avec bonheur humour et émotion, comédie et fond social.  Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin sont formidables en orphelins  élevés dans deux familles adoptives de niveau social très différent.  Le scénario évite les trop faciles clichés sur l’opposition entre Paris et Province, bourgeoisie et monde ouvrier,  musique classique et fanfare. Et la mise en scène trouve d’emblée le bon rythme pour une comédie sociale à l’anglaise, sans lourdeurs, ni niaiserie.  C’est tellement rare dans le cinéma français qu’on lui souhaite de faire… un triomphe !

Grand Tour 

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Rangoon, Birmanie, 1918. Edward (Gonçalo Waddington), fonctionnaire de l’Empire britannique, s’enfuit le jour où il devait épouser sa fiancée, Molly (Crista Alfaiate). Déterminée à se marier, celle-ci part à la recherche d’Edward et suit les traces de son Grand Tour à travers l’Asie.

Ce qu’on  en pense

Récompensé à Cannes 2024 d’un  prestigieux prix de la mise en scène, le nouveau film du Portugais Miguel Gomes confirme sa place au panthéon des grands auteurs européens de cinéma. Grand Tour porte bien son titre: il emporte le spectateur dans un univers romantique échevelé et foisonnant,  sans cesse dépaysant. Un voyage en noir et blanc au pays du grand cinéma.

Les Reines du drame

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

2055 :  Steevyshady (Bilal Hassani) , youtubeur hyper botoxé raconte le destin incandescent de son idole, la diva pop Mimi Madamour (Louiza Aura) , du top de sa gloire en 2005 à sa descente aux enfers, précipitée par son histoire d’amour avec l’icône punk Billie Kohler (Gio Ventura). Pendant un demi-siècle, ces reines du drame ont chanté leur passion et leur rage sous le feu des projecteurs…

Ce qu’on en pense

Du cinéma queer dans toute sa splendeur : kitsch, outré, provoquant, ultra coloré, disco, jacassant, cru et sexy. Repéré en festivals pour ses courts métrages, Alexis Langlois signe un premier long qui fera date en s’emparant des codes de la télé réalité et en les pervertissant dans un spectacle de cabaret d’anticipation foldingue. Difficilement supportable pour le spectateur lambda à ce niveau de kitsch et de queerness  (on a les yeux et les oreilles qui saignent !),  le film a de bonnes chance de devenir culte pour le public ciblé. Etonnant qu’il n’ait pas été présenté à Cannes 2024 : la queer palm lui était assurée.  

 

 

 

Je ne me laisserai plus faire

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Anticipant, faute de moyens, une expulsion de son Ehpad après la mort de son fils et unique soutien, Émilie (Yolande Moreau) , septuagénaire rebelle à la vie cabossée, décide de se lancer dans une cavale vengeresse contre tous ceux qui lui ont fait du mal. Au cours de sa folle épopée, la justicière des bourgs périphériques, qui tranche dans le vif pour redresser les torts, est rejointe par Linda (Laure Calamy), douce femme de ménage avec qui elle a tissé des liens à la maison de retraite. Laquelle, n’ayant pas plus à perdre qu’Émilie, décide à son tour d’entrer en guerre contre ceux qui l’ont humiliée. Bientôt, le duo est mollement traqué par un binôme de flics, un homme (Raphaël Quenard) et une femme (Anna Mouglalis) à la dérive …

Ce qu’on en pense

Sans son compère Delépine et pour Arte, Gustave Kervern signe avec ce Thelma et Louise de banlieue sa première réalisation en solo. L’univers ne change pas, le ton punk et revanchard non plus. Le film embarque Yolande Moreau et Laure Calamy dans une équipée vengeresse post #MeToo : les patrons, banquiers et propriétaires abusifs, les violeurs et les harceleurs en prennent pour leur grade pendant que les flics (Raphaël Quenard et Anna Mouglalis),  qui ont leurs propres plaies à cicatriser,  enquêtent sans se presser,  entre deux bitures. On croise Jonathan Cohen et Marie Gillain en couple, Alison Wheeler en directrice d’Ehpad, Olivier Saladin, Philippe Duquesne, Aurelia Petit et Corrine Masiero dans un micro rôle. C’est grinçant et décapant, toujours aussi désespéré, un peu cruel. C’est du Kervern et Delépine sans Delépine, mais ça ne se voit pas.

La plus précieuse des marchandises

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d’eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, la bûcheronne recueille un bébé, jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégée quoi qu’il en coûte,  cette « petite marchandise » va bouleverser la vie de cette femme, de son mari , et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

Ce qu’on en pense

Pour son nouveau projet, l’audacieux Michel Hazanavicius (OSS 117, The Artist, Coupez !) a choisi d’adapter en dessin animé  le conte éponyme de Jean-Claude Grumberg sur la Shoah. L’histoire d’un bébé jeté sur les rails par son père au cours du voyage vers les camps de la mort, recueilli par une famille de pauvres bucherons polonais. Dans le conte, la Shoah n’est jamais nommée. Dans le film, à la direction artistique très vintage (Hazanavicius a réalisé lui-même les dessins dans un style très Disney aux couleurs pastels), les camps sont bien montrés. L’option divise, mais le résultat est probant : l’émotion est au rendez-vous. Un trés beau film qui aurait mérité mieux que le Prix du cinéma positif  à Cannes 2024,  où il était présenté en compétition. On y entend pour la dernière fois la voix magnifique de Jean Louis Trintignant dans la rôle du narrateur.

Le Choix 

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Joseph Cross (Vincent Lindon) ressemble à son métier. Solide comme du béton. Marié, deux enfants, son existence est parfaitement organisée. Pourtant, cette nuit, seul au volant, il doit prendre une décision qui peut ruiner sa vie…

Ce qu’on en pense

Le Niçois Gilles Bourdos réalise ce remake de Locke  sorti en 2013. Un « high concept » dans lequel le protagoniste principal, au volant de sa voiture, voit sa vie partir en bibrine. Dans le rôle tenu à l’époque par Tom Hardy, Vincent Lindon livre une nouvelle performance mémorable, faisant passer un million d’états d’âmes, sans lâcher le volant. Pendant qu’il conduit, sa femme (Emmanuelle Devos), sa maitresse enceinte (Pascale Arbillot) et ses relations professionneles (il est dans le bâtiment) se succèdent au téléphone pour lui pourrir la vie. Merci le kit mains libres ! Un thriller psychologique conduit pied au plancher. 

Prodigieuses

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Claire (Camille Razat) et Jeanne (Mélanie Robert), jumelles pianistes virtuoses, sont admises dans une prestigieuse université de musique dirigée par l’intraitable professeur Klaus Lenhardt (August Wittgenstein). Elles portent ainsi l’ambition de leur père qui a tout sacrifié pour faire d’elles les meilleures. Mais, une maladie orpheline, fragilise peu à peu leurs mains, et compromet brusquement leur ascension. Refusant de renoncer à leur rêve, elles vont devoir se battre et se réinventer pour devenir, plus que jamais, prodigieuses.

Ce qu’on  en pense

Pour leur premier long métrage, Frédéric et Valentin Potier,  adaptent l’histoire vraie des jumelles Audrey et Diane Pleynet. Victimes d’une maladie orpheline qui affecte les nerfs de leurs mains, ces pianistes virtuoses ont développé une manière totalement originale de jouer en duo,  qui permet de compenser leur handicap. Un destin hors du commun que Nils Tavernier avait déjà illustré dans son documentaire, Le Mystère des Jumeaux (2009). Prodigieuses est un biopic grand public qui joue à fond la carte émotionnelle,  avec Isabelle Carré et Franck Dubosc dans le rôle des parents totalement investis dans la carrière de leurs filles. Les scènes musicales valent le détour,  le reste est plus convenu.

Diamant Brut

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Liane (Malou Khebizi) , 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée et de sortir de sa condition. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».

Ce qu’on en pense

Présenté en compétition à Cannes 2024, ce premier long métrage signé Agathe Riedinger a souffert de la concurrence. La critique festivalière n’a pas été tendre pour ce film social sous influence Dardenne, vite qualifié de « Rosetta dja dja« .  Le scénario et la réalisation méritent pourtant mieux que ce jugement à l’emporte-pièce.  Tourné à Fréjus, le film révèle une jeune actrice prometteuse , Malou Khebizi, qui est rentrée dans son personnage de cagole de la télé réalité avec un talent précoce et une énergie qui rappellent effectivement la performance d’ Emilie Dequenne dans Rosetta. Le regard empathique porté par la réalisatrice sur les candidats à la célébrité télévisuelle fait le reste.

Une Part manquante

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Tous les jours, Jay (Romain Duris) parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily (Mei Cirne-Masuki). Séparé depuis neuf ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d’espérer la revoir et qu’il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi…

Ce qu’on en pense

Six ans après Nos batailles,  Guillaume Senez retrouve Romain Duris et l’emmène au Japon pour pointer du doigt le problème des « gardes exclusives« ,  qui touche des milliers de parents chaque année dans ce pays. Plus de 150 000 enfants sont enlevés chaque année par l’un de leurs géniteurs et il devient très difficile, voire impossible, à l’autre de les revoir. Romain Duris incarne avec son talent habituel cet expatrié animé d’un amour paternel à toute épreuve,  qui fait le  taxi à Tokyo dans l’espoir de revoir un jour sa fille. Une nouvelle  « bataille », mise en scène avec infiniment de tact et d’intelligence. Coup de coeur de la semaine pour ce drame sensible porté par l’interprétation d’un casting sans faille.

 

Finalement !

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Dans un monde de plus en plus fou, Lino (Kad Merad), qui a décidé de tout plaquer son mêtier d’avocat et sa famille après un burn out, va se rendre compte que finalement : tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien !

Ce qu’on en pense

Décidément insatiable, Claude Lelouch (87 ans) livre son 51e long métrage : et c’est un bon cru ! Malgré les longueurs, les dialogues (mal) improvisés, les aphorismes de fin de banquet et les scènes génantes, le road trip nostalgique de Lino/Kad Merad dans la France profonde et le cinéma de Claude Lelouch  est attendrissant. On apprécie que le réalisateur n’en donne pas tout de suite la clé et cherche à nous perdre sur ses motivations (burn out, rêve éveillé, folie, cavale ?) avec un Kad Merad qui mythone à chaque rencontre,  se présentant à ses interlocuteurs comme un prêtre défroqué, un espion, un producteur de films pornos ou un malfrat en cavale, tombe amoureux d’une fermière comme Clint Eastwood dans  La Route de Madison et suit L’Itinéraire d’un enfant gâté (la fuite mise en musique comme une fugue).  Un Lelouch en liberté,  qui s’amuse et nous amuse : finalement, on adore ça.  

 

Gladiator II

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus, Lucius (Paul Mescal) est forcé d’entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d’une main de fer. La rage au cœur et l’avenir de l’Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l’honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.

Ce qu’on en pense

Histoire de faire oublier son épouvantable Napoleon, Riddley Scott enchaine avec une suite à son chef-d’oeuvre de 2000, Gladiator. On entre dans l’arène avec la peur au ventre mais, finalement, ça ne se passe pas si mal. Plus politique que son prédecesseur, Gladiator II n’oublie pas pour autant d’être spectaculaire,  avec un Denzel Washington toujours aussi charismatique. Certes Maximus/Russel Crowe n’est pas vraiment remplacé et le film n’a pas la noirceur du premier,  mais il fait honnêtement son office de peplum stéroïdé. Des pains (dans la gueule) et des jeux !

La Vallée des fous

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Passionné de voile, Jean-Paul (Jean Paul Rouve) traverse une passe difficile. Il accumule les dettes et s’éloigne des siens. Bien décidé à reprendre sa vie en main, il s’inscrit à Virtual Regatta la course virtuelle du Vendée Globe. Il se met dans les conditions d’un vrai skipper en s’isolant pendant 3 mois sur son bateau dans son jardin… Ce voyage pas comme les autres, lui permettra de renouer avec sa famille mais surtout avec lui-même.

Ce qu’on en pense

Passionné de voile et joueur de Virtual Regata lui-même, Xavier Beauvois a imaginé cette histoire pendant le confinement. Jean-Paul Rouve était l’acteur idéal pour ce rôle de doux dingue qui affronte ses démons comme on affronte l’océan pour reprendre sa vie en mains et renouer avec sa famille. Très investi dans le rôle,  l’acteur fait passer énormément d’émotion avec peu d’effets. La mise en scène du réalisateur de Des hommes et des dieux effectue le même travail.

Le Royaume

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Corse, 1995. Lesia (Ghjuvanna Benedetti) vit son premier été d’adolescente. Un jour, elle est conduite à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père (Saveriu Santucci) , en planque, entouré de ses hommes. Une guerre éclate dans le milieu et l’étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s’aimer.

Ce qu’on en pense

Présenté à Cannes 2024 en section Un Certain Regard, alors qu’il aurait mérité la compétition, le premier film de Julien Colonna impose d’entrée le réalisateur Corse parmi les talents les plus prometteurs du cinéma français. Sa mise en scène réussit l’exploit d’être à la fois naturaliste et épique, sur un scénario de tragédie antique. Fils du parrain Corse Jean-Jérome Colonna, le jeune réalisateur évite l’écueil purement autobiographique et touche à l’universel dans le traitement des relations père-fille. Le choix d’acteurs locaux donne au film une authenticité et un réalisme qui font défaut à nombre de films tournés en Corse et la direction des acteurs, pour la plupart non professionnels, épate. Dans les rôles principaux Ghjuvanna Benedetti (élève infirmière) et Saveriu Santucci (guide de montagne) crêvent l’écran. Rendez-vous aux César où Le Royaume concourra certainement pour le meilleur premier film français de l’année, voire pour le meilleur film tout court.

Here

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

L’histoire des occupants d’une maison,  dont les peines, les joies et les moments de doutes se font écho à travers les générations

Ce qu’on en pense

Le dispositif du nouveau Robert Zemeckis rappelle celui d’A Ghost Story,  merveilleux film de David Lowery,  qui raconte l’histoire d’un deuil (et celle des Etats-Unis) à travers le point de vue d’un fantôme bloqué entre les murs de la maison qu’il habitait de son vivant, avec sa jeune épouse. Ici, point de fantôme, mais une caméra fixée face à ce qui deviendra la fenêtre de la pièce principale d’une maison de banlieue, quelque part en Amérique du Nord. Après un prologue au temps des dinosaures (en clin d’oeil à The Tree of Life ?)  et l’union de deux jeunes indiens sur une pierre fondatrice, on assiste à la construction de la maison d’en face (où vivra un fils batard de Benjamin Franklin), puis à celle de la villa,  d’abord occupée par un couple du début du XXe siècle suivi d’une série de familles anonymes jusqu’à nos jours. Passant en mode aléatoire d’une époque à l’autre sans jamais quitter la pièce (par le biais d’inserts d’écrans dans l’écran assez moches), le film déroule des scènes de vie domestique sans grand intérêt. Jusqu’à ce qu’apparaissent soudain Tom Hanks et Robin Wright, rajeunis à la palette numérique car supposément étudiants et amoureux. Bien qu’occupant l’essentiel du scénario, leur histoire n’est guère plus passionnante que celle des autres couples et se termine en eau de boudin.  A aucun moment le film ne parvient à faire véritablement écho aux époques qu’il traverse, ni à tisser un lien quelconque entre les différents habitants de la maison, ni même à nous les rendre attachants (façon This Is Us) . On quitte la salle avec le sentiment d’avoir bien perdu son temps.

Trois amies

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Joan (India Hair) n’est plus amoureuse de Victor (Vincent Macaigne) et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice (Camille Cottin), sa meilleure amie, la rassure : elle-même n’éprouve aucune passion pour Eric (Grégoire Ludig) et pourtant leur couple se porte à merveille ! Elle ignore qu’il a une liaison avec Rebecca (Sara Forestier), leur amie commune… Quand Joan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois femmes et leurs histoires s’en trouvent bouleversées…

Ce qu’on en pense

Le nouveau film d’Emmanuel Mouret surprend par sa (relative) noirceur. Certes, on est toujours dans le marivaudage sous influence Woody Allen / Eric Rohmer, mais, cette fois,  la mort s’invite à l’improviste dans la fable du réalisateur marseillais. Camille Cottin , India Hair,  la revenante Sara Forestier, Vincent Macaigne, Damien Bonnard, Grégoire Ludig et  Eric Caravaca sont à leur affaire dans ce film intemporel, à la frontière des genres.