Bien qu’annoncé tardivement et sans grande publicité, le concert solo de Jean Louis Aubert à l’opéra de Nice n’a eu aucun mal à afficher complet. Les fans de l’ex-chanteur de Téléphone et des Insus l’attendaient pour l’unique escale niçoise de la tournée Prémices. Après la triomphale tournée de reformation de Téléphone sous le nom des Insus, on n’espérait pourtant pas voir Aubert sur scène de sitôt. Mais visiblement ses fans ne sont pas rassasiés… et lui non plus! À 63 ans, l’ex-Téléphone aime toujours autant le contact avec le public et il le prouve avec cette tournée en solo acoustique au cours de laquelle il interprète pendant plus de deux heures les chansons de son répertoire, quelques tubes de Téléphone et une poignée de nouveautés écrites dans l’optique d’un nouvel album. D’où le nom de la tournée, Prémices, qui sonne comme une douce promesse. À Nice, Aubert en a joué deux, sans donner leur titre. On les a donc baptisées «Artiste-autiste» et «Courage, dansons». Deux chouettes chansons «à texte» qui annoncent, peut-être, un album plus «folk» que «rock». Visiblement heureux d’être là et en grande forme physique, «Jean-Louis» comme l’appellent affectueusement ses fans, les a chantées pour sa maman qui occupait une des loges. Toujours aussi généreux et à l’aise sur scène, même seul dans un décor uniquement constitué d’instruments de musique (guitares, piano, percussions), devant un «pedal board» qui ressemble à un tableau de bord de Boeing 747, Aubert a joué pendant près de deux heures trente pour un public transgénérationnel (enfants, parents et même grands-parents !) qui connaît ses chansons par cœur et les chante avec lui. «Voilà, c’est fini», au deuxième rappel, marqua la fin du spectacle. C’était de circonstance, mais on aurait aimé que ça ne se termine jamais.
Opéra de Nice
Jean Louis Aubert "Prémices"
Lundi 5 novembre 2018
Complet
Monaco : Grand Prix F1
Événement|
Par la rédaction
Après une édition historique qui aura vu le monégasque Charles Leclerc triompher dans les rues de sa course à domicile, la Formule 1 sera de retour en 2025 en Principauté de Monaco. L’édition 2025 du Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco se tiendra du jeudi 22 au dimanche 25 mai 2025. A l’occasion de la 8e manche du Championnat du Monde 2025, venez vivre une expérience unique en Principauté. Au programme : 4 journées de sport automobile avec 4 séries différentes (F1 / F2 / F3 / Porsche Supercup) dans le cadre légendaire du Circuit de Monaco.
La Haine à Nikaia
Événement|
Par Ph.D
Adaptée de son propre film par Mathieu Kassovitz , la comédie musicale La Haine a enfin été présentée à Nice. Prévu pour deux représentations à Nikaia, le spectacle n’a finalement été joué qu’une fois et n’affichait pas complet. Dommage, car c’est de loin l’une des meilleures comédies musicales qu’il nous ait été donné de voir ces dernières années. Réactualisée, génialement scénographiée avec un dispositif de projections devant une scène circulaire mobile, portée par un casting d’acteurs , de rappeurs et de danseurs hip-hop de première bourre, l’histoire du film prend sur scène une dimension plus musicale, avec des titres forts signés Youssoupha, Medine, Benjamin Epps, Doria ou Nahir. Une quinzaine de tableaux tirés du film illustrent l’errance fatale des trois personnages principaux (incarnés avec talent par Alivor, Samy Belkessa et Alexander Ferrario) entre leur cité et Paris centre, avec des scènes « cultes » comme le fameux monologue de Vinz devant sa glace (« C’est à moi qu’tu parles? « ), revisité par Tik Tok et conclu d’un ironique : « Tu t’es pris pour Vincent Cassel? « . Parmi les ajouts notables, une scène entre Vinz et sa copine apporte une touche féminine qui manquait au film, avec un texte à la Diam’s très émouvant. Hormis, Le Chant des partisans, dont on se demande un peu ce qu’il vient faire là (à part permettre au public de revenir dans la salle après l’entracte), toutes les actualisations sont pertinentes et sonnent juste. Porté par un cast très investi, le spectacle est une totale réussite. On lui souhaite de finir par connaître tout le succès qu’il mérite.
MotoGP : Faites-nous rêver
Événement|
Par Phil Inout
Désormais pilote officiel Ducati, L’Espagnol Marc Marquez brigue cette saison un 9e titre de champion du monde en MotoGP. Avec de bonnes chances d’y parvenir : il a largement dominé les premières courses face à un Peco Bagnaia dépassé. Son plus solide challenger pourrait être son frère Alex qui court sur une Ducati 2024. Le jeune prodige espagnol Pedro Acosta qui a fait des débuts atomiques au sein de l’écurie varoise Tech 3, poursuit son aventure avec KTM en intégrant l’écurie mère (Ennia Bastianini et Maverick Vinales le remplacent chez Tech 3). Il y fait un début de saison difficile. Côté français, les azuréens Fabio Quartararo (Yamaha) et Johann Zarco (Honda) n’ont, hélas, pas fait de miracles en 2024 avec des machines japonaises largement surclassées par leurs concurrentes européennes. Relégués hors du Top 10 toute la saison, ils ont fini respectivement 13e et 17e. La saison 2025 laisse toutefois espérer un mieux. Le Cannois Johann Zarco a bien fait progresser sa Honda dans l’inter saison. Au point de remporter le Grand Prix de France (avec l’aide de la pluie) à la surprise générale, après un début de saison en dents de scie. Après des premières courses décevantes, le Niçois Fabio Quartararo a réussi à poster Yamaha en première ligne (P3) au Qatar et a terminé 5e de la course Sprint. A Jerez, pour le Grand Prix d’Espagne, il a même signé la Pole Position et son premier podium (P2) en Grand Prix depuis trois ans. De nouveau qualifié en Pole Position au Grand Prix de France, Fabio a terminé le sprint en P4 et a, hélas, chuté en début de course alors qu’il était parti en tête. Rendez vous à Silverstone du 23 au 25 mai pour le GP d’Angleterre.
Lenny Kravitz à Nikaia
Événement|
Par Ph.D
Lenny Kravitz s’est produit le 4 avril au Palais Nikaia de Nice, dans le cadre de son Blue Electric Light Tour. Un énorme show– le plus gros de sa carrière-, avec débauche d’écrans, fumigènes, light-show, explosions, dix musiciens et choristes sur scène et une setlist en forme de best of. Le concert a attiré la foule des grands jours, de gros moyens avaient été déployés pour fluidifier les entrées et sorties et avec la chaleur qui régnait dans la salle, on se serait cru à un des méga concerts rock estivaux d’antan (AC/DC, Rolling Stones, Madonna, U2…). Il faut dire que la musique de Lenny Kravitz fleure bon la nostalgie, son show aussi, qui intègre tous les poncifs de la grand-messe rock : poses lascives, gros riffs de guitares vintages, descente dans la fosse et tutti quanti… Poitrail découvert par un top en lamé, le chanteur – dont rien ne trahit l’âge- a tout donné pendant deux heures d’un show millimétré et formaté comme un blockbuster de cinéma. De quoi rassasier son public et ouvrir – avec un peu d’avance sur le calendrier- la saison des grands rassemblements musicaux.
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