A la fin des années 1950 le Prince Rainier III de Monaco, passionné d’automobiles, débute sa collection de voitures anciennes. Au fil des années et des acquisitions la collection s’agrandit et très vite, le garage du Palais Princier se révèle trop étroit pour contenir une centaine d’automobiles superbes aux silhouettes monumentales ou sportives, aux carrosseries majestueuses, aux capots rutilants, aux calandres royales. En 1993 le Prince décide donc de dévoiler au public ses trésors en créant un musée de l’auto. Cette exposition de 5 000 m2 unique au monde, regroupe près d’une centaine d’automobiles : de la DE DION BOUTON de 1903 à la LOTUS F1 de 2013 en passant par les HISPANO SUIZA, ROLLS ROYCE, LINCOLN, FACEL VEGA, DELAGE, DELAHAYE, PACKARD, HUMBER, NAPIER, FERRARI, MASERATI, LAMBORGHINI, ALFA ROMEO, LEXUS du mariage Princier de 2011, ainsi que les voitures de courses qui ont marqué le Rallye de Monte-Carlo et les F1 du Grand-Prix de Monaco. Le musée accueille de temps à autres des expositions temporaires.
Musée de l'automobile
54 route de la piscine, Monaco
Ouvert tous les jours (sauf mardi)
de 10h00 à 19h00
Entrée 10 € (-de 16 ans 5 €)
Tél. +377 92 05 28 56
Nice : Chagall 1966-1985
Expositions|
Par la rédaction
En 1948, à son retour d’exil aux États-Unis, où il avait trouvé refuge durant la Seconde Guerre mondiale, Marc Chagall s’établit d’abord à Orgeval, en région parisienne, jusqu’en 1949, puis sur la Côte d’Azur, à Vence, où il réside jusqu’en 1965. Il s’installe définitivement à Saint-Paul-de-Vence où il demeure à la villa « La Colline » de 1966 jusqu’à son décès en 1985. Durant cette période, Chagall met en œuvre de nombreux projets monumentaux tels vitraux, mosaïques et la création du musée national Marc Chagall, inauguré en 1973, premier musée national dédié à un artiste vivant. L’artiste poursuit son travail lithographique. Entre 1966 et 1985, Chagall produit plus de la moitié des lithographies originales qu’il réalise durant sa carrière (662 sur les 1101). Le musée conserve dans sa collection 148 lithographies de cette période, dont la quasi-totalité provient des donations de Charles Sorlier en 1986 et 1988. L’exposition « Dans la lumière de Saint Paul de Vence 1966-1985 » en présente une grande partie, enrichie par des peintures, une tapisserie et les projets de vitraux pour le musée. Ces créations, marquées par une vitalité exceptionnelle, entrent en résonance avec quelques oeuvres de jeunesse et illustrent la permanence et la récurrence des thèmes explorés par l’artiste depuis ses plus jeunes années : l’autoportrait, le couple, le cirque, la Bible… A voir pour célébrer le 40e anniversaire de sa mort.
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