A la fin des années 1950 le Prince Rainier III de Monaco, passionné d’automobiles, débute sa collection de voitures anciennes. Au fil des années et des acquisitions la collection s’agrandit et très vite, le garage du Palais Princier se révèle trop étroit pour contenir une centaine d’automobiles superbes aux silhouettes monumentales ou sportives, aux carrosseries majestueuses, aux capots rutilants, aux calandres royales. En 1993 le Prince décide donc de dévoiler au public ses trésors en créant un musée de l’auto. Cette exposition de 5 000 m2 unique au monde, regroupe près d’une centaine d’automobiles : de la DE DION BOUTON de 1903 à la LOTUS F1 de 2013 en passant par les HISPANO SUIZA, ROLLS ROYCE, LINCOLN, FACEL VEGA, DELAGE, DELAHAYE, PACKARD, HUMBER, NAPIER, FERRARI, MASERATI, LAMBORGHINI, ALFA ROMEO, LEXUS du mariage Princier de 2011, ainsi que les voitures de courses qui ont marqué le Rallye de Monte-Carlo et les F1 du Grand-Prix de Monaco. Le musée accueille de temps à autres des expositions temporaires.
Musée de l'automobile
54 route de la piscine, Monaco
Ouvert tous les jours (sauf mardi)
de 10h00 à 19h00
Entrée 10 € (-de 16 ans 5 €)
Tél. +377 92 05 28 56
Mougins: Bayeté Ross Smith
Expositions|
Par la rédaction
« Bayeté Ross Smith : Au-delà des apparences », constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine au Centre de la photographie de Mougins. Il succède à « Stephen Shames : Comrade Sisters / les Panthères noires » et sera suivie en été 2025 par « Kwame Brathwaite : Black is Beautiful ». Bayeté Ross Smith, artiste new-yorkais d’origine afro-américaine, construit son œuvre sur la force et la constance des préjugés, sur ce qu’on pourrait appeler le pré-vu. Le sens commun attribue des caractéristiques physiques et comportementales qui se perpétuent sans être mises en cause. Les sociétés et les individus s’appuient sur le stéréotype pour réduire la réalité. Dans les mises en scène de BRS, des personnages, en fonction de leur attitude, de leur apparence et parfois de leurs mots, se trouvent dotés de différentes personnalités. Il nous est alors difficile de savoir réellement quelle est la vraie « nature » de ces individus. La société, particulièrement la société américaine, a tendance à essentialiser, c’est-à-dire à réduire les personnes à un trait considéré comme significatif. En généralisant nous déformons et faisons ainsi de la caractérisation la définition de notre propre identité par la mise à distance des autres. Imprégné d’antiracisme, le travail du photographe consiste à obliger le visiteur à s’interroger sur ces notions en s’appuyant notamment sur l’histoire du mouvement pour les droits civiques.
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