A la fin des années 1950 le Prince Rainier III de Monaco, passionné d’automobiles, débute sa collection de voitures anciennes. Au fil des années et des acquisitions la collection s’agrandit et très vite, le garage du Palais Princier se révèle trop étroit pour contenir une centaine d’automobiles superbes aux silhouettes monumentales ou sportives, aux carrosseries majestueuses, aux capots rutilants, aux calandres royales. En 1993 le Prince décide donc de dévoiler au public ses trésors en créant un musée de l’auto. Cette exposition de 5 000 m2 unique au monde, regroupe près d’une centaine d’automobiles : de la DE DION BOUTON de 1903 à la LOTUS F1 de 2013 en passant par les HISPANO SUIZA, ROLLS ROYCE, LINCOLN, FACEL VEGA, DELAGE, DELAHAYE, PACKARD, HUMBER, NAPIER, FERRARI, MASERATI, LAMBORGHINI, ALFA ROMEO, LEXUS du mariage Princier de 2011, ainsi que les voitures de courses qui ont marqué le Rallye de Monte-Carlo et les F1 du Grand-Prix de Monaco. Le musée accueille de temps à autres des expositions temporaires.
Musée de l'automobile
54 route de la piscine, Monaco
Ouvert tous les jours (sauf mardi)
de 10h00 à 19h00
Entrée 10 € (-de 16 ans 5 €)
Tél. +377 92 05 28 56
Hyères : Jacques Rougerie
Expositions|
Par la rédaction
En 2024, la villa Noailles traite de l’influence de la mer sur l’architecture en consacrant une exposition monographique à Jacques Rougerie, architecte français de renommée mondiale, académicien, spécialisé dans le domaine des habitats marins, sous-marins et littoraux. Il y a 3,8 milliards d’années la vie a commencé sous l’eau. Jacques Rougerie nous invite à y retourner. Jacques Rougerie se déclare “mérien”, en opposition au terme terrien et décentre ainsi l’architecture de la gravité terrestre pour la poussée d’Archimède. Depuis le début des années 1970, cet architecte océanographe, persévérant, conçoit des habitations sous-marines mériennes en collaboration avec des océanographes, des biologistes et des ingénieurs. Les projets de Jacques Rougerie s’ancrent dans de solides prospections scientifiques : il ne s’agit pas d’utopie, mais bien d’anticipation. Ses recherches consacrées aux similitudes entre la vie et les technologies du monde de l’espace et du monde sous-marins, le conduisent à concevoir également des architectures dédiées à l’espace et à la Lune. À travers une sélection de projets, l’exposition, retrace le parcours de Jacques Rougerie, depuis ses premières expériences, des années 1970 jusqu’au techno enthousiasme des années 2000.L’accrochage comporte de nombreux dessins originaux provenant des archives personnelles de Jacques Rougerie, certains présentés pour la première fois, ainsi qu’une collection de ses maquettes dont celle d’un village sous-marin empruntée aux collections du Centre Pompidou. Par ailleurs, l’habitat sous-marin Aquabulle, qui a été expérimenté à de nombreuses reprises en Méditerranée, notamment au large de Hyères, est présenté sur le parvis de la villa Noailles.
Leave A Comment