Depuis le carton planétaire de Supernatural en 1999 (30 millions de copies écoulées) , Carlos Santana est de retour en grâce et ses concerts affichent à nouveau complet. On s’en réjouit, mais côté enregistrements studio, sa production laissait largement à désirer. On avait même touché le fond artistiquement en 2010 avec Guitar Heaven, abominable compilation de reprises de classiques rock à la sauce Devadip. La reformation du Santana original (celui de Woodstock), en 2016, marquait un net mieux, mais rien qui laisse présager un tel retour de flamme. Avec Africa Speaks, le guitariste de 72 ans revient à son meilleur niveau: celui de ses glorieux débuts. Côté guitares, on n’avait pas été à pareille fête depuis… Abraxas ! Le plaisir de jouer (et de jouer fort !) s’entend dans tous les titres de cet album aux sonorité flamenco-africaines, où brille aussi la voix de la chanteuse flamenca Buika. Ecoutez-les donc s’écharper sur « Oye Este Mi canto » ! On ne s’étonnera pas d’apprendre que c’est l’indispensable Rick Rubin, qui a accouché cet album miraculeux qui s’inscrit d’emblée dans le haut de la discographie du guitariste chicano.
Santana
Africa Speaks
(Fantasy Concord)
All We Imagine as Light
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Le pitch
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha (Kani Kusruti), infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu (Divya Prabha), sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes, empêchées dans leurs désirs, entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle…
Ce qu’on en pense
L’histoire de trois femmes de trois générations différentes qui travaillent dans le même hôpital de Mumbai (ex-Bombay) et doivent composer avec la pauvreté, le mal logement, les traditions religieuses et la dureté de la condition féminine en Inde. Un pays que la réalisatrice Payal Kapadia, venue du documentaire, filme admirablement pour son premier long métrage de fiction. L’actrice principale, Kani Kusruti, aurait mérité un prix d’interprétation à Cannes 2024, où le film était en compétition. Le jury présidé par Greta Gerwig a préféré lui accorder son Grand Prix, sorte de Palme bis qui récompense une petite merveille de douceur et de sensibilité.
La chair des autres
ça vient de sortir|
Par MAB
La Frontière sauvage
ça vient de sortir|
Par MAB
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