L’immense saxophoniste Camerounais Manu Dibango est décédé le 24 mars 2020 à Paris des suites d’une infection au Covid-19. Il avait 86 ans et était devenu mondialement célèbre dans les années 80 après que Michael Jackson ait intégré un sample de « Soul Makossa » , son plus grand succès, à la fin de « Wanna Be Staring Something » sur l’album Thriller. Rencontré au Midem de Cannes en 2011, où il était venu promouvoir l’album Past, Présent and Future, Manu nous avait raconté le parcours incroyable de cette face B de 45 tours que Michael Jackson puis Rihanna («Please Don’t Stop »), mais aussi Kanye West, Jay Z, Akon, Eminem et Jennifer Lopez ont tous samplé. Attablé à la terrasse du Majestic, le géant débonnaire se souvenait : « C’est un titre que j’avais enregistré en 1972 pour la coupe d’Afrique de football. Comme le Cameroun avait perdu la coupe, j’avais complètement arrêté de la jouer… Jusqu’à ce qu’un jour, les commandes commencent à affluer des États-Unis. Apparemment, un DJ l’avait passée à la radio et d’’un coup, sans que personne n’ait compris ce qui se passait, la chanson était partout. Tu ne pouvais pas mettre un pied à New York sans l’entendre. Des années plus tard: rebelote, grâce à Michael Jackson, cette fois. Ca a été un peu compliqué pour récupérer les droits, mais on est arrivés à un arrangement. Le problème, c’est qu’ensuite il a revendu les droits à Rihanna. Dieu sait que c’était un grand artiste, l’un des plus grands, paix à son âme. Mais les grands artistes font parfois de grandes bêtises».
Le Castellet : Grand Prix Historique
Événement|
Par la rédaction
A défaut de Grand Prix F1 « moderne » (supprimé du calendrier), le Grand Prix de France Historique revient du 19 au 21 avril au circuit Paul Ricard remettre d’actualité des pans entiers du patrimoine de la F1. Et cela, de la façon la plus exceptionnelle qui soit : en offrant au public du circuit l’opportunité de découvrir en piste – et surtout en courses – des dizaines de voitures de Grand Prix qui jalonnèrent l’histoire de la Formule 1 des années 50 à l’aube des années 2000. Le Grand Prix de France Historique remet également en scène les nombreuses autres catégories de monoplaces qui permirent à tant de futurs champions de Formule 1 de se révéler, des Formules 2 et 3 à la Formule Ford, en passant part le Trophée Lotus, les Sport-Protos des années 60/70 et les GT. De quoi proposer un programme bien dense pour cette nouvelle édition au cours de laquelle un hommage sera rendu à Ayrton Senna, pour le 30e anniversaire de sa disparition.
Quais du Polar : 20 ans
Événement|
Par MAB
Le festival Quais du polar fête ses 20 ans. Vingt ans de passion pour le noir en terre lyonnaise. Vingt ans pour lever les préjugés sur un genre qui n’a cessé d’évoluer…
Premier préjugé : les polars se résument à des histoires de meurtres et d’enquêtes. Uniquement bons à lire pendant les vacances. Faux. Découvrez en quelques-uns et vous verrez combien ils traitent de tous les grands sujets historiques, sociétaux et géopolitiques d’hier et d’aujourd’hui. Deuxième préjugé : Les lecteurs et les auteurs du genre sont essentiellement de sexe masculin. Encore faux. Il n’y a qu’à constater le nombre grandissant de lectrices et d’autrices curieuses de comprendre les mécanismes psychologiques de la corruption, de la dépendance et de la malfaisance. Troisième prejugé : les meilleures œuvres viennent du nord – Norvège, Suède, Islande – ou des États Unis. Là, impossible de répondre sauf à constater que les français (es) se défendent pas mal non plus. Bref, pour juger de l’abondance et de la qualité de la production noire, il n’y a qu’à se pencher sur le programme de la vingtième édition lyonnaise des Quais du polar . 130 auteurs et autrices y seront attablés . Parmi eux : Dennis Lehane, Jo Nesbo, Ragnar Jonasson, Caryl Ferey, Guillaume Musso ou Cécile Cabanac… . Dans l’attente de les rencontrer, voici une petite sélection « lue et approuvée » : « Au nom du père « du suédois Ulf Kvensler ( Éditions de la Martiniere) «Les Parias« de l’Islandais Indridasson ( Metailié) , « La Stratégie du Lézard » de l’italien Valério Varesi ( Agullo ) et « Dead Stars » de l’américain Benjamin Whitmer ( Gallmeister ). Ils sont sombres. pessimistes et, hélas, terriblement réalistes.
Nice : ID Week-End 4
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Par la rédaction
Après trois éditions trés réussies sur le port de Nice, Le salon ID Week-end déménage en Centre ville. L’édition 2024 se tiendra du 5 au 7 avril dans les jardins Albert 1er avec une entrée coté mer et une autre place Massena. Original et festif, ce salon présente les dernières tendances du tourisme local, avec des idées d’évasion et de loisirs à réaliser en famille, entre amis ou en solo. Au programme de cette 4e édition : une sélection d’une centaine d’exposants reflétant dans leurs propositions les tendances actuelles et les nouveaux modes de consommation touristiques (slow tourisme, tourisme vert…), répartis en univers spécifiques sur plus de 3000 m2 d’exposition (sports et loisirs, hébergement et bien être, nature et ecotourisme, culture et patrimoine, institutionnel et services, gastronomie…), avec de nombreuses animations, promotions, initiations et démonstrations. Mobilexpo, organisateur du salon espère 15 000 visiteurs pour cette édition qui mettra particulièrement à l’honneur l’Italie et la Pologne. En attendant l’ouverture, vous pouvez retrouver les exposants sur la marketplace de Mobilexpo, où plus de 200 offres sont à portée de clic, toute l’année !
Bootleg Beatles à Nice
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Par la rédaction
Après The Analogues, on a découvert un nouveau tribute Beatles au Palais Nikaia. Formés en 1980 à Londres, les Beatles Bootleg jouent à fond la ressemblance physique et vocale avec leurs modèles. Jusque dans les adresses au public, au cours desquelles ils se présentent comme Paul, John, Ringo ou George et adoptent l’accent de Liverpool. Pour chaque période, ils portent aussi les costumes et les coupes de cheveux des Fab Four à l’époque. Le show est un vrai spectacle-hommage-feelgood, qui balaie la carrière des Beatles des débuts à la Cavern jusqu’à Abbey Road, avec des projections de vidéos d’actualités qui replacent les chansons dans leur contexte de l’époque. Musicalement, c’est extrêmement fidèle aux arrangements originaux, avec dans la deuxième partie du spectacle, un orchestre à cordes et des cuivres, soit 8 musiciens supplémentaires. Comme les harmonies vocales sont quasi parfaites, il n’est même pas nécessaire de fermer les yeux pour croire voir et entendre les vrais Beatles. Comme nous, les spectateurs de Nikaia en sont sortis bluffés et ravis.
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