Le 8 janvier 1997, pour fêter ses 50 ans, David Bowie enregistrait pour la BBC un set acoustique de plusieurs chansons. Accompagné de Reeves Gabrels , Mark Plati et de quelques choristes, Bowie revisitait son répertoire en « unplugged », selon la formule à la mode de l’époque. L’album ChangesNowBowie, qui parait quatre ans après sa mort, s’ouvre d’ailleurs par une version de « The Man Who Sold The World » popularisée par l’Unplugged in New York de Nirvana paru en 1994. Mais plus qu’un simple set live acoustique ChangesNowBowie propose des chansons réarrangées, mixées et produites comme pour un album plutôt qu’ un show case. Ce qui fait tout l’intérêt de ce nouveau disque posthume du Thin White Duke. Certains titres sont d’ailleurs plutôt électriques qu’acoustiques, comme le « White Light White Heat » de Lou Reed, sur lequel Reeves Gabrels tord un solo particulièrement énervé. On aime aussi beaucoup la version d’ « Aladdin Sane« , plus dépouillée que celle de l’album éponyme. Encore un album qu’on ira chercher en vinyle chez le disquaire, à la fin du confinement: 9 titres c’est la bonne longueur pour deux faces de 33 T. D’ici là on peut déjà l’écouter sur les plateformes de streaming.
David Bowie
ChangesNowBowie
Date de sortie
17 avril 2020
(9 titres Rhino/ParlophoneO)
Ferrandez : Orients perdus
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Mauvignier : La maison vide
ça vient de sortir|
Par MAB
Nellcote : Les Chroniques
ça vient de sortir|
Par Ph.D
2021 a beau avoir été l’année du 50e anniversaire de l’exil des Rolling Stone sur la Côte d’Azur, on ne s’attendait pas à voir sortir, coup sur coup, trois bouquins documentant leur séjour à Villefranche sur Mer durant l’été 1971. Après Les Rolling Stones et Nellcote de Benoît Jarry et Florence Viard et La Villa de Dominique Tarlé, est paru cette année là The Curious Chronicles of Villa Nellcote. Un beau livre signé Geir Hornes, un fan danois des Rolling Stones qui a passé presque dix ans de sa vie à compiler tout ce qu’il pouvait trouver sur la Villa et ses divers occupants, avant, pendant et après le fameux été durant lequel les Stones y enregistrèrent leur chef d’oeuvre : Exile On Main Street. Le résultat de cette quête homérique n’est pas, comme on pouvait le craindre, un fourre-tout plus ou moins exhaustif de fan à l’usage d’autres fans, mais un vrai beau livre, bien écrit, incroyablement documenté, superbement illustré et imprimé avec art sur papier épais et sous couverture cartonnée rigide. Geir Hornes y raconte l’histoire de la fameuse Villa, des origines à nos jours, avec cartes, photos, dessins d’architectes, gravures anciennes, dessins et aquarelles. Les photos de Dominique Tarlé illustrent, évidemment, les chapitres consacrés aux Stones, avec les témoignages de quelques-uns de ceux qui ont vécu à leurs côtés cet été de folie. Un pavé de plus de 400 pages et d’1,5 kg tiré à 1000 exemplaires seulement et aujourd’hui épuisé. Chance insigne pour les fans francophones des Stones, une nouvelle édition, augmentée de 60 pages et traduite en français, est enfin disponible. On peut se la procurer à la Galerie de l’Instant à Paris et par correspondance ici Pensez-y pour vos cadeaux de fin d’année…






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