Le 8 janvier 1997, pour fêter ses 50 ans, David Bowie enregistrait pour la BBC un set acoustique de plusieurs chansons. Accompagné de Reeves Gabrels , Mark Plati et de quelques choristes, Bowie revisitait son répertoire en « unplugged », selon la formule à la mode de l’époque. L’album ChangesNowBowie, qui parait quatre ans après sa mort, s’ouvre d’ailleurs par une version de « The Man Who Sold The World » popularisée par l’Unplugged in New York de Nirvana paru en 1994. Mais plus qu’un simple set live acoustique ChangesNowBowie propose des chansons réarrangées, mixées et produites comme pour un album plutôt qu’ un show case. Ce qui fait tout l’intérêt de ce nouveau disque posthume du Thin White Duke. Certains titres sont d’ailleurs plutôt électriques qu’acoustiques, comme le « White Light White Heat » de Lou Reed, sur lequel Reeves Gabrels tord un solo particulièrement énervé. On aime aussi beaucoup la version d’ « Aladdin Sane« , plus dépouillée que celle de l’album éponyme. Encore un album qu’on ira chercher en vinyle chez le disquaire, à la fin du confinement: 9 titres c’est la bonne longueur pour deux faces de 33 T. D’ici là on peut déjà l’écouter sur les plateformes de streaming.
David Bowie
ChangesNowBowie
Date de sortie
17 avril 2020
(9 titres Rhino/ParlophoneO)
Ferrandez : Orients perdus
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Mauvignier : La maison vide
ça vient de sortir|
Par MAB
Dugain : Légitime violence
ça vient de sortir|
Par MAB
Pour son nouveau roman à la même écriture fluide et dialogues enlevés que les précédents, Marc Dugain reprend librement la fameuse affaire des poisons, cette succession de morts suspectes qui fit scandale à la cour de Louis XIV. Il s’empare après bien d’autres romanciers avant lui, du personnage central de la marquise de Brinvilliers, accusée d’avoir empoisonné, avec l’aide d’un de ses amants et de la trop célèbre «Voisin », son père et ses frères. A travers le portrait de cette femme qui tente d’être libre et dont la violence, pense Dugain, est « légitime », il immerge le lecteur dans la vie du grand siècle. Relate les frasques du roi, les intrigues de la cour, et le sort des femmes, privées de tous les droits et instrumentalisées comme monnaie d’échange. Il ravive surtout, parfois avec une ironie toute contemporaine, une affaire devenue politique qui provoqua une véritable chasse aux sorcières et des représailles en séries.






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