Judas and the Black Messiah

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Judas and the Black Messiah

Par Ph.D

Le Pitch

A Chicago, un minable voleur de voitures, Bill O’Neill (Lakeith Stanfield) est recruté comme indic par un inspecteur du  FBI (Jesse Plemons) pour infiltrer le groupe de Black Panthers de Fred Hampton (Daniel Kaluuya). Malgré lui, il va être l’instrument qui va faire basculer le destin dramatique du nouveau leader charismatique du combat pour les droits civiques, après les assassinats de Martin Luther King et Malcolm X…

Ce qu’on en pense

Merci à la pandémie,  qui nous vaut de  voir sur Canal + (et MyCanal pour les retardataires) un des films primés aux Oscars le surlendemain de la cérémonie. Prévu pour sortir en salles en janvier, le premier film de Shaka King, débutant sacrément doué, en a été empéché par les mesures sanitaires et débarque donc directement sur les petits écrans. Un vrai cadeau car le film, bien que de facture trés classique, est excellent. Aussi bon dans son genre que Les 7 de Chicago, dont Fred Hampton était un des protagonistes et qui était également nommé aux Oscars. Un biopic malin qui a la bonne idée de raconter l’histoire du leader noir Fred Hampton par le biais d’un indic infiltré dans son groupe par le FBI. Cela donne au film une forme de polar qui le rend d’autant plus passionnant que tout est vrai. L’interprétation et la reconstitution d’époque font le reste. Les deux acteurs principaux étaient d’ailleurs nommés à l’Oscar et c’est Daniel Kaluuya, dans le rôle d’Hampton, qui a décroché la timbale. Moins direct et militant que Spike Lee, mais tout aussi pugnace,  Shaka King fait avec ce film une entrée tonitruante dans le cinéma afro américain. On ne serait pas étonné que son prochain film ait les honneurs de Cannes.

By |avril 27th, 2021|Categories: Cinéma|0 Comments

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