(Photo Charles Bébert) 

Son histoire d’amour avec la Côte d’Azur, entamée en 1965 avec Pierrot le Fou,  s’est achevée ce 6 septembre 2021. Jean-Paul Belmondo s’est éteint « tranquillement » si l’on en croit le communiqué de presse annonçant sa mort. C’est bien la seule chose qu’il a dû faire » tranquillement », lui le turbulent génie qui rendait fou ses profs du Conservatoire. Depuis l’AVC qui l’avait terrassé en Corse en 2001 et dont il ne se remit jamais totalement, ses vacances « Toc toc badaboum » sur la Côte étaient évidemment plus calmes. Mais il manquait rarement le rendez-vous et on pouvait le croiser l’été dernier encore à Cannes, Juan les Pins, Saint Tropez, ou Monaco, à bord d’une longue décapotable américaine, au bras de la belle Carlos Sotto Mayor, une de ses ex célèbres revenue tardivement dans sa vie.  On aurait dû s’inquiéter de ne pas l’avoir vu cet été chez Mamo,  sa cantine préférée d’Antibes, mais on pensait l’y voir en septembre quand il y aurait un peu moins de monde. Par chance, la Ville de Nice avait programmé une exposition du photographe niçois Charles Bébert qui a trés bien connu Bebel et l’a souvent photographié à Nice et sur la Côte.  Les panneaux grands formats, disposés devant le musée de la photo, près du cours Saleya, ont égayé l’été des Niçois et des touristes. Nice aura ainsi rendu hommage à Belmondo de son vivant.