Clair Obscur

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Clair Obscur

Par Ph.D

Le pitch

À New York, dans les années 20, Irene (Tessa Thomson), une jeune femme noire,  voit sa vie bouleversée lorsqu’elle retrouve Clare (Ruth Negga) une ancienne amie d’enfance,  qui a caché sa couleur de peau pour épouser un riche blanc

Ce qu’on en pense

Tiré du roman Passing de  Nella Larson, publié en 1929, Clair Obscur est la première réalisation de l’actrice Rebecca Hall.  Un beau drame en noir et blanc sur la condition des noirs américains au début du siècle dernier,  qui bénéficie d’un excellent casting. La reconstitution d’époque est soignée et la mise en scène joliment stylisée,  avec des effets musicaux qui ponctuent les scènes au piano. L’histoire oppose deux jeunes femmes de la bourgeoisie new yorkaise dont une,  mariée à un médecin de Harlem assume sa négritude en militant pour les droits civiques, tandis que l’autre triche sur sa couleur pour s’élever dans la société. Mais le film montre bien que l’intégration de la première n’est qu’une façade : dès qu’elle sort d’Harlem, elle aussi tente de cacher sa couleur de peau et son mari ne rêve que de quitter les Etats-Unis pour aller vivre en Europe. Tentée de mal juger son ancienne amie (aux charmes de laquelle son époux n’est, il est vrai,  pas tout à fait insensible), Irene s’en repentira quand le drame, ineluctable, adviendra. Encore du trés bon cinéma…  à voir sur Netflix.

 

 

By |décembre 20th, 2021|Categories: Cinéma|0 Comments

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