Ayron Jones : Child of the State

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Ayron Jones : Child of the State

Par Ph.D 

Une écoute superficielle du premier album d’Ayron Jones pourrait laisser penser à un émule doué de Lenny Kravitz. Il faut écouter mieux les parties de guitares pour comprendre qu’il s’agit de bien autre chose. Natif de Seattle et noir de peau (comme un certain Jimi Hendrix), Ayron Jones a eu la révélation à 13 ans en voyant Stevie Ray Vaughan à la télé. Peut-être le Texan jouait-il du Hendrix, d’ailleurs?  L’histoire ne le dit pas.  Quoi qu’il en soit, le jeune Ayron qui fréquentait alors le conservatoire rangea définitivement son violon et ses partitions de Bach pour se consacrer à l’étude de la six cordes. Aujourd’hui âgé de 35 ans, Ayron Jones est en passe de devenir le nouveau guitar hero que l’Amérique attendait depuis la mort de SRV. Son jeu est Hendrixien,  mais passé par le filtre de Stevie Ray, avec une attaque sauvage mais un son toujours clair. On perçoit aussi l’influence de Tom Morello (de Rage Against The Machine) dans l’utilisation des sons électroniques. La musique que l’on entend sur Child of the State est de la fusion rock portée à un haut degré d’incandescence. Mais contrairement à beaucoup de ceux qui pratiquent le genre, Ayron Jones ne se contente pas d’aligner les riffs et les solos. Il écrit de vraies bonnes chansons et les chante avec une voix presqu’aussi intéressante que son jeu de guitare. Cela donne un album que tout amateur de guitare rock se doit de posséder. Après un concert parisien qui a mis toute la critique par terre, Ayron Jones, qui se produit en power trio,  sera à l’affiche du Hellfest cet été. Si un festival azuréen pouvait en profiter pour le booker…

By |janvier 8th, 2022|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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