Avant de lancer sa tournée d’été, Zazie a effectué une résidence d’une semaine à Anthea Antibes, histoire de roder le nouveau show avec deux concerts à la clé, dont un reporté d’un jour à cause de la finale décalée de The Voice (que son candidat a gagné). Nous étions au deuxième show, donné le dimanche soir dans un théâtre bondé. Le concert du Air Tour débute, assez logiquement, par « Ca commence », premier titre de l’ album Aile-P que la chanteuse n’avait pas encore pu jouer en live. Edith Fambuena, qui a réalisé le disque et remplace à la guitare Pierre Jaconelli (parti chez Biolay) martelle le riff pendant que les trois autres musiciens s’installent et que Zazie entame le premier couplet depuis les coulisses. Puis la chanteuse apparaît, silhouette longiligne, en tenue noire trés ouverte sur le devant. Le son n’est pas terrible et ne s’arrangera guère au long du spectacle. La voix, toujours bien rauque en concert, est perdue dans le mix, les paroles aussi. Les arrangements live, à dominante électro-rock, sont encore plus puissants que de coutume. Par moments, on croirait entendre Radiohead ou Nine Inch Nail plutôt qu’une artiste de variétés. A l’aise et naturelle, Zazie bouge son corps plus qu’elle ne danse, plaisante avec le public, s’assoie en bord de scène avec ses musiciens pour une séquence « comptines » , puis descend faire un tour dans la salle. Les nouveaux titres et les tubes défilent devant un public ravi qui se lève et danse (une mini-fosse a même été prévue devant la scène pour les plus agités). Les lumières sont basiques, à dominantes rouge et bleu, le groupe joue en clair-obscur, sans décor, ni écrans. Pour les festivals d’été (concerts à Saint Raphael, Nîmes et Aix), la formule sera suffisante. Pour les zéniths de la rentrée, par contre, on espère que la production a prévu une rallonge de budget, sinon ça risque de faire un peu fauché. Au pire, Thierry Suc pourra toujours piocher dans les 29 semi-remorques de matos de son autre protégée, la rouquine Mylène Farmer.
Désormais pilote officiel Ducati, L’Espagnol Marc Marquez brigue cette saison un neuvième titre de champion du monde en MotoGP. Avec de bonnes chances d’y parvenir : il a largement dominé la première partie de saison face à un Peco Bagnaia totalement dépassé. A défaut de Jorge Martin , champion du monde en titre passé chez Aprilia et blessé en début de saison, son plus solide challenger est son frère Alex Marquez qui court sur une Ducati 2024. Côté français, les azuréens Fabio Quartararo (Yamaha) et Johann Zarco (Honda)n’ont pas fait de miraclesen 2024 avec des machines japonaises largement surclassées par leurs concurrentes européennes. Relégués hors du Top 10 toute la saison, ils ont fini respectivement 13e et 17e. La saison 2025 laisse toutefois entrevoir du mieux. Le Cannois Johann Zarco a bien fait progresser sa Honda et pointe régulièrement dans le Top 10. Après des premières courses décevantes, le Niçois Fabio Quartararo a réussi à poster Yamaha en première ligne (P3) auQataret a terminé 5e de la course Sprint. A Jerez, pour le Grand Prix d’Espagne, il a même signé la Pole Position et son premier podium (P2) en Grand Prixdepuis trois ans. De nouveau qualifié en Pole Position au Grand Prix de France, Fabio a terminé le sprint en P4 et a, hélas, chuté en début de course alors qu’il était parti en tête. C’est finalement Johann Zarco qui a remporté la course, bien aidé par une météo capricieuse. Quoiqu’il arrive pour la suite, le pilote Cannois est entré dans l’Histoire avec cette formidable victoire. La suite de la campagne européenne (Angleterre, Aragon, Italie, Hollande) a été décevante pour nos pilotes, mal classés ou victimes de chutes. En Allemagne, Fabio Quartararo a accroché son premier podium (P3) en sprint sous la pluie et terminé 4e de la course à la faveur de nombreuses chutes. Qualifié en P2, Johann Zarco est passé totalement à côté des deux épreuves. Désormais compétitives sur un tour, les écuries japonaises ont encore du mal à trouver un bon rythme de course. Rendez-vous ce week-end en Italie pour le Grand Prix de San Marin.
Organisé depuis 1991 dans l’emblématique port Hercule en Principauté de Monaco, le Monaco Yacht Show (MYS) est le plus époustouflant des salons nautiques. Chaque année, une centaine de superyachts parmi les plus luxueux au monde et construits par les plus grands chantiers, y sont exposés et visitables. On estime à 2,5 milliards d’euros la valeur des unités amarrées dans le port durant le salon. L’industrie du yachting haut de gamme sera à nouveau présente du 24 au 27 septembre pour le MYS 2025. 120 unités de plus de 50 mètres et plusieurs centaines d’exposants seront à quai pour cette édition, prouvant que Monaco restela plus belle vitrine d’exposition pour les décisionnaires du marché, constructeurs de superyachts, designers, manufactures de luxe et agences de courtage maritime. On pourra aussi y voir l’exposition du photographe marin Guillaume Plisson.
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