Avant de lancer sa tournée d’été, Zazie a effectué une résidence d’une semaine à Anthea Antibes, histoire de roder le nouveau show avec deux concerts à la clé, dont un reporté d’un jour à cause de la finale décalée de The Voice (que son candidat a gagné). Nous étions au deuxième show, donné le dimanche soir dans un théâtre bondé. Le concert du Air Tour débute, assez logiquement, par « Ca commence », premier titre de l’ album Aile-P que la chanteuse n’avait pas encore pu jouer en live. Edith Fambuena, qui a réalisé le disque et remplace à la guitare Pierre Jaconelli (parti chez Biolay) martelle le riff pendant que les trois autres musiciens s’installent et que Zazie entame le premier couplet depuis les coulisses. Puis la chanteuse apparaît, silhouette longiligne, en tenue noire trés ouverte sur le devant. Le son n’est pas terrible et ne s’arrangera guère au long du spectacle. La voix, toujours bien rauque en concert, est perdue dans le mix, les paroles aussi. Les arrangements live, à dominante électro-rock, sont encore plus puissants que de coutume. Par moments, on croirait entendre Radiohead ou Nine Inch Nail plutôt qu’une artiste de variétés. A l’aise et naturelle, Zazie bouge son corps plus qu’elle ne danse, plaisante avec le public, s’assoie en bord de scène avec ses musiciens pour une séquence « comptines » , puis descend faire un tour dans la salle. Les nouveaux titres et les tubes défilent devant un public ravi qui se lève et danse (une mini-fosse a même été prévue devant la scène pour les plus agités). Les lumières sont basiques, à dominantes rouge et bleu, le groupe joue en clair-obscur, sans décor, ni écrans. Pour les festivals d’été (concerts à Saint Raphael, Nîmes et Aix), la formule sera suffisante. Pour les zéniths de la rentrée, par contre, on espère que la production a prévu une rallonge de budget, sinon ça risque de faire un peu fauché. Au pire, Thierry Suc pourra toujours piocher dans les 29 semi-remorques de matos de son autre protégée, la rouquine Mylène Farmer.
Le grand rendez-vous estival 2024 du Grimaldi Forum, qui retraçait l’œuvre de Joseph Mallord William Turner, en dialogue avec 15 artistes contemporains, a connu un grand succès avec plus de 65 000 visiteurs accueillis en 58 jours. Pour Sylvie Biancheri, Directrice Générale, « C’est un résultat des plus satisfaisants, le sixième meilleur score en près de 25 ans d’expositions, pour un sujet qui n’était pas a priori des plus populaires. Le parti-pris de l’originalité et de la qualité du sujet a été récompensé, nous nous en réjouissons. Rapportée au nombre de jours, cette exposition se place même au niveau de Dali, une histoire de la peinture (2019), notre 3ème plus grand succès après Monet en pleine lumière (2023) et Les Années Grace Kelly (2007)». Inaugurée le 4 juillet par S.A.S. le Prince Albert II, « Turner, le sublime héritage« a été ouverte au public du 6 juillet au 1er septembre 2024. Présentant un ensemble d’œuvres de premier plan dans une scénographie inédite de plus de 2000 m2, cette exposition était une invitation à un voyage à travers les représentations sublimes du monde de Joseph Mallord William Turner, de ses paysages aux explorations élémentaires de la lumière et de l’atmosphère dont il fut précurseur et maître. Provenant de la collection de la Tate, qui consentait ici son plus important prêt d’huiles sur toile jamais réalisé, une sélection de 80 toiles et œuvres sur papier de l’artiste a révélé sa conception éminemment sensible et poétique du paysage, illustré son style novateur et ses qualités d’abstraction sans équivalent dans l’histoire de la peinture A l’été 2025, le Grimaldi Forum Monaco proposera Couleurs ! une sélection des chefs d’œuvre du Centre Pompidou.
Une nouvelle saison de MotoGP s’ouvre avec 21 Grands Prix à courir: que nous réserve-t-elle ? Les Ducati ont largement dominé les deux tests d’avant saison. Un triplé de Francesco Bagnaia (Ducati) est donc tout à fait envisageable. Mais le champion du monde en titre aura fort à faire, comme l’an dernier, pour contenir les assauts dans son propre camp. A commencer par ceux de l’Espagnol Jorge Martin (team Pramac), vice champion 2023, dont les dents rayent le bitume. On attend aussi beaucoup du passage de Marc Marquez sur Ducati. L’ex champion du monde pourrait même être un nouveau prétendant au titre. Les KTM et les Aprilia seront aussi aux avant postes pour empêcher une domination exclusive des Ducati. Dans ce contexte, que peut espérer Fabio Quartararo dont la Yamaha a gagné en puissance, mais pas en grip ? Ce serait un crêve-coeur de lui voir faire une nouvelle saison en queue de Top 10 alors qu’il a re-signé avec Yamaha pour deux ans de plus. Pour Johann Zarco, passé chez Honda, la mission est de faire revenir l’écurie japonaise dans le Top 5. Il a toutes les qualités pour réussir le challenge. Enfin, chez l’écurie varoise Tech 3/GasGas (KTM), on attend beaucoup de l’arrivée dans la catégorie reine du jeune prodige espagnol Pedro Acosta, qui a tout gagné en Moto2 et Moto3. Il fait un début de saison atomique, enchaînant les podiums et les premières lignes…
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