Avant de lancer sa tournée d’été, Zazie a effectué une résidence d’une semaine à Anthea Antibes, histoire de roder le nouveau show avec deux concerts à la clé, dont un reporté d’un jour à cause de la finale décalée de The Voice (que son candidat a gagné). Nous étions au deuxième show, donné le dimanche soir dans un théâtre bondé. Le concert du Air Tour débute, assez logiquement, par « Ca commence », premier titre de l’ album Aile-P que la chanteuse n’avait pas encore pu jouer en live. Edith Fambuena, qui a réalisé le disque et remplace à la guitare Pierre Jaconelli (parti chez Biolay) martelle le riff pendant que les trois autres musiciens s’installent et que Zazie entame le premier couplet depuis les coulisses. Puis la chanteuse apparaît, silhouette longiligne, en tenue noire trés ouverte sur le devant. Le son n’est pas terrible et ne s’arrangera guère au long du spectacle. La voix, toujours bien rauque en concert, est perdue dans le mix, les paroles aussi. Les arrangements live, à dominante électro-rock, sont encore plus puissants que de coutume. Par moments, on croirait entendre Radiohead ou Nine Inch Nail plutôt qu’une artiste de variétés. A l’aise et naturelle, Zazie bouge son corps plus qu’elle ne danse, plaisante avec le public, s’assoie en bord de scène avec ses musiciens pour une séquence « comptines » , puis descend faire un tour dans la salle. Les nouveaux titres et les tubes défilent devant un public ravi qui se lève et danse (une mini-fosse a même été prévue devant la scène pour les plus agités). Les lumières sont basiques, à dominantes rouge et bleu, le groupe joue en clair-obscur, sans décor, ni écrans. Pour les festivals d’été (concerts à Saint Raphael, Nîmes et Aix), la formule sera suffisante. Pour les zéniths de la rentrée, par contre, on espère que la production a prévu une rallonge de budget, sinon ça risque de faire un peu fauché. Au pire, Thierry Suc pourra toujours piocher dans les 29 semi-remorques de matos de son autre protégée, la rouquine Mylène Farmer.
Inscrite au calendrier du Championnat depuis son lancement en 2015, le Monaco E-Prix sera de retour pour une 7e édition, qui se tiendra le samedi 27 avril. Les monoplaces de 3e génération offriront à nouveau un grand spectacle dans les rues de la Principauté, à l’occasion de la 10esaison du Championnat du Monde ABB FIA Formula E. Au programme : séances d’essais libres, qualifications, course, démonstration en piste, animations à l’Allianz Fan Village… Une journée intense et sportive. Sébastien Buemi, Jean-Éric Vergne, Antonio Felix Da Costa, Stoffel Vandoorne : de grands noms ont déjà inscrit leurs noms au palmarès. Qui succèdera au dernier vainqueur en date, Nick Cassidy ? Réponse samedi.
Après The Analogues, on a découvert un nouveau tribute Beatles au Palais Nikaia. Formés en 1980 à Londres, les Beatles Bootleg jouent à fond la ressemblance physique et vocale avec leurs modèles. Jusque dans les adresses au public, au cours desquelles ils se présentent comme Paul, John, Ringo ou George et adoptent l’accent de Liverpool. Pour chaque période, ils portent aussi les costumes et les coupes de cheveux des Fab Four à l’époque. Le show est un vrai spectacle-hommage-feelgood, qui balaie la carrière des Beatles des débuts à la Cavern jusqu’à Abbey Road, avec des projections de vidéos d’actualités qui replacent les chansons dans leur contexte de l’époque. Musicalement, c’est extrêmement fidèle aux arrangements originaux, avec dans la deuxième partie du spectacle, un orchestre à cordes et des cuivres, soit 8 musiciens supplémentaires. Comme les harmonies vocales sont quasi parfaites, il n’est même pas nécessaire de fermer les yeux pour croire voir et entendre les vrais Beatles. Comme nous, les spectateurs de Nikaia en sont sortis bluffés et ravis.
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