Par Phil Inout
Le pitch
A Londres entre 1890 et 2053, quatre détectives, à quatre époques différentes, se retrouvent à enquêter sur le même meurtre après avoir découvert un corps nu gisant dans la même rue du quartier de Whitechapel…
Ce qu’on en pense
Cette série de SF basée sur un high concept de voyage dans le temps et de boucles temporelles, se révèle trés addictive malgré ses défauts. Le scénario est difficilement crédible (voire compréhensible) et les tics de réalisation à base de split screens pour marquer le passage d’une époque à l’autre, peuvent rapidement agacer. Mais l’intrigue est suffisamment embrouillée et captivante pour qu’on ne lâche pas l’affaire avant la fin. En terme de mise en scène, l’originalité de Bodies est que chaque séquence temporelle est filmée selon une esthétique et des codes de genre différents : drame victorien, polar des années 40, thriller pré-apocalyptique et science fiction. Cela peut dérouter au départ, mais c’est assez amusant au bout du compte. Côté casting, on retrouve avec plaisir l’Israëlienne Shira Haas qu’on avait découvert dans Unorthodox. Elle campe ici une fliquette futuriste flanquée d’une prothèse de colonne vertébrale et d’une frange ultra courte qui lui donnent encore une dégaine zarbi. Mais le meilleur rôle échoie à l’actrice britannique Amara Okafor (vue dans Les Enquêtes de Vera). C’est la seule à jouer dans deux époques différentes et dont le personnage a une petite épaisseur psychologique.
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