Par Phil Inout
Le pitch
Acculé à la faillite par des banquiers voraces, un magnat de l’immobilier d’Atlanta (Jeff Daniels) fait tout pour se sauver la mise alors que son empire s’effondre. Son avocat défend aussi un jeune noir accusé de violences contre des policiers. Les intérêts des deux hommes vont se lier, sur fond de campagne électorale pour la réelection du maire noir de la Ville…
Ce qu’on en pense
Adaptée du roman éponyme de Tom Wolfe qui radiographiait la société américaine des années 90 , comme il l’avait fait pour la décennie précédente avec Le Bûcher des vanités, cette mini-série US signée David E. Kelley (Big Little Lies) en offre une adaptation honnête. Jeff Daniels force un peu le trait pour camper un milliardaire à la Donald Trump qui n’aurait pas fait de politique, mais on suit sa vertigineuse dégringolade avec jubilation. La partie « sociale », consacrée au procès d’un jeune noir accusé de violences contre des policiers, est plus banale. C’est quand les deux intrigues se rejoignent enfin que la série trouve sa réussite.
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