Sarah Bernhardt

//Sarah Bernhardt

Sarah Bernhardt

Par Ph.D

Le pitch

Paris, 1896. Sarah Bernhardt (Sandrine Kiberlain) est au sommet de sa gloire. Icône de son époque et première star mondiale, la comédienne est aussi une amoureuse, libre et moderne, qui défie les conventions…

Ce qu’on  en pense

Eclectique et imprévisible, Guillaume Nicloux signe ce portrait enflammé de Sarah Bernhardt qui est plus une évocation qu’un véritable biopic. Le film se concentre, en effet, sur quelques années de la vie de la tragédienne star du début du XXe siècle et donne à Sandrine Kiberlain le prétexte à un véritable one woman show dans le rôle titre. Plus que la comédienne, c’est la diva et la femme du monde que croque le réalisateur avec panache et humour : une femme libre, à la bisexualité affichée et aux engagements sûrs. C’est ainsi elle qui aurait contacté Zola pour qu’il écrive son fameux « J’accuse » sur l’affaire Dreyfus. Elle aussi qui avait transformé l’Odéon en hôpital de campagne pour accueillir les blessés de la première guerre mondiale, auxquels elle servit même d’infirmière. Sa longue mais intermittente histoire d’amour avec Lucien Guitry (incarné par Laurent Lafitte) est aussi largement évoquée par le film, dans une reconstitution somptueuse et enlevée de la belle époque. 

By |décembre 18th, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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