Au terme d’une année 2024 émaillée, pour ses fondateurs Christian et Stella Vander, de quelques problèmes de santé qui les ont éloignés de la scène, Magma était à nouveau en ordre de bataille le 17 décembre pour un concert exceptionnel au théâtre Anthéa d’Antibes, destiné à roder la nouvelle tournée qui passera par la Belgique et le Grand Rex au printemps 2025. Le groupe au grand complet (11 membres) a investi la scène pour donner une version live de K.A et jouer quelques extraits du dernier album Kärtëhl. Des titres sur lesquels s’illustrent particulièrement les deux nouveaux claviers Simon Goubert et Thierry Bliez, pointures du jazz français et le guitariste Rudy Blas. Trés présent et toujours aussi puissant derrière sa batterie, Christian Vander ne la quitte qu’au rappel pour chanter deux titres dont un de Kartëhl aux sonorités étonnamment soul. Moins martial et carré que de coutume, émaillé de petits problèmes techniques et un peu flottant, le concert présentait une face inusitée de Magma, plus légère et mélodieuse, à l’image du dernier album aux compositions hétéroclites. Le public d’Anthéa, nombreux et relativement jeune, a fait un excellent accueil à cette nouvelle incarnation du plus ancien des groupes français.
Si vous cherchez un serveur efficace pour l‘Oktober Fest, embauchez Joel O’Keeffe le chanteur et guitariste d’Airbourne. Il a une technique imparable pour ouvrir une canette et balancer les verres de bière jusqu’au fond de la salle sans en gaspiller une goutte ! Par contre, évitez de lui confier une bouteille de Jack Daniel’s. Il en tire tout juste 4 verres lorsqu’il s’agit de rendre hommage à ce bon vieux Lemmy Killmeister. Le chanteur de Motorhead est une des figures tutélaires d’Airbourne. Avec les frères Young d’AC/DC, auxquels ces cousins australiens doivent leur science du riff qui cisaille. Dommage qu’ils ne leur aient pas emprunté aussi leur recette des refrains accrocheurs : leurs chansons se ressemblent toutes ! Heureusement, les quatre gars de Warrnambool n’économisent pas leur énergie sur scène. Qui n’a pas vu AC/DC en live circa 1977 aura sans doute du mal à imaginer l’orgie de rock que constitue un concert d’Airbourne. Les tympans des spectateurs du théâtre de verdure de Nice s’en souviendront ! Le concert est directement entré dans la légende du TDV. Désormais, il y aura ceux qui y étaient… et les autres.
La 19ème édition des Nuits Carrées d’Antibes, évènement incontournable du paysage culturel azuréen, gardera cette saveur particulière de parenthèse enchantée, de promesse tenue, de rendez-vous fidèle auquel on ne déroge pas. 9800 festivaliers se sont retrouvées sur l’Esplanade du Pré des Pêcheurs à Antibes, site désormais établi du festival, pour vivre ces moments suspendus aux côtés des artistes qui ont délivré des performances inoubliables. En 2024, 8500 personnes avaient afflué, faisant de la 18ème édition une année record dans ce nouvel écrin emblématique d’Antibes. Ces deux dernières éditions confortent donc le parti pris d’une programmation à 3 artistes par soirée. Le biotois Ben Mazué a ravi 3500 spectateurs, avec son univers personnel et une mise en scène saisissante, aux côtés de l’Oiseau Noir et Pantin2Paille, pairs locaux de cette soirée de chanson française. Dès le 2e soir, Jungeli, candidat au baccalauréat le matin même, est venu après son épreuve pour enflammer le public, suivi par Soolking et sa fusion percutante de rap et de sonorités raï. Le set solaire et électro-acoustique de Bakermat a conclu la soirée. La dernière soirée du festival, très attendue également, a permis a Theodora d’affirmer son statut de star montante de la nouvelle scène musicale française, a accueilli Vacra et sa vibe hypnotique et Zamdane et son intensité brute et poétique. Sans oublier Fausto, qui a assuré les warms-up et changement de plateau en musique.
Désormais pilote officiel Ducati, L’Espagnol Marc Marquez brigue cette saison un 9e titre de champion du monde en MotoGP. Avec de bonnes chances d’y parvenir : il a largement dominé les premières courses face à un Peco Bagnaia dépassé. Son plus solide challenger pourrait être son frère Alex qui court sur une Ducati 2024. Le jeune prodige espagnol Pedro Acosta qui a fait des débuts atomiques au sein de l’écurie varoise Tech 3, poursuit son aventure avec KTM en intégrant l’écurie mère (Ennia Bastianini et Maverick Vinales le remplacent chez Tech 3). Il y fait un début de saison difficile. Côté français, les azuréens Fabio Quartararo (Yamaha) et Johann Zarco (Honda)n’ont pas fait de miraclesen 2024 avec des machines japonaises largement surclassées par leurs concurrentes européennes. Relégués hors du Top 10 toute la saison, ils ont fini respectivement 13e et 17e. La saison 2025 laisse toutefois espérer un mieux. Le Cannois Johann Zarco a bien fait progresser sa Honda dans l’inter saison. Après des premières courses décevantes, le Niçois Fabio Quartararo a réussi à poster Yamaha en première ligne (P3) auQataret a terminé 5e de la course Sprint. A Jerez, pour le Grand Prix d’Espagne, il a même signé la Pole Position et son premier podium (P2) en Grand Prixdepuis trois ans. De nouveau qualifié en Pole Position au Grand Prix de France, Fabio a terminé le sprint en P4 et a, hélas, chuté en début de course alors qu’il était parti en tête. C’est finalement Johann Zarco qui a remporté la course , bien aidé par une météo capricieuse (voir vidéo). Quoiqu’il arrive pour la suite, le pilote Cannois est entré dans l’histoire avec cette formidable victoire. La suite de la campagne européenne (Angleterre, Aragon, Italie) a été décevante pour nos pilotes, mal classés ou victimes de chutes. Espérons du mieux ce week-end en Hollande.
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