Par MAB
Le pitch
Rio, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens (Selton Mello), le père de famille, qui disparait sans laisser de traces. Sa femme Eunice (Fernanda Torres) et ses cinq enfants mèneront alors un combat acharné pour la recherche de la vérité…
Ce qu’on en pense
Depuis Terre lointaine et Central do Brasil (1995-1998), chaque livraison du Brésilien Walter Salles est attendue comme une promesse de bonheur cinématographique. Drame poignant sur la dictature, Je suis toujours là ne fait pas exception. La famille du film, Walter Salles l’a bien connue. Enfant, il allait jouer ans la grande maison des Paiva, près de la plage d’Ipanema, le quartier chic de Rio. C’est une histoire vraie que le réalisateur de Carnets de voyage relate dans une réalisation précise, documentée, chronologique, adaptée de l’œuvre de Marcelo, l’un des enfants du disparu. En suivant uniquement l’épouse, enfermée dans l’attente et le mépris des militaires, le film laisse le spectateur dans la même ignorance stupéfaite. C’est un peu long (2h17), parfois inutilement détaillé, pas assez à charge peut être… Mais Je suis toujours là a le grand mérite de réactiver toutes les mémoires sur toutes les dictatures. Celle du Brésil a duré 15 ans… Ovationné à Venise, le film a reçu un Golden Globe pour la prestation de l’actrice principale, Fernanda Torres.
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