Par la rédaction
En 2015, Svetlana Alexievitch obtient le Prix Nobel de littérature pour son œuvre La guerre n’a pas un visage de femme. Sous forme d’enquête, ce précieux récit apporte un éclairage nouveau sur la Seconde Guerre mondiale. Une plongée intime et sensible au cœur de la parole des femmes, les grandes oubliées de l’Histoire, qui questionne notre devoir de mémoire. Venues des quatre coins du pays, d’anciennes camarades du front se rassemblent dans l’intimité d’un appartement communautaire, au milieu des nombreux éviers, ballons d’eau chaude, gazinières et linge qui sèche. En ce printemps 1975, une jeune journaliste est venue recueillir leurs témoignages. Avec une immense émotion, ces combattantes nous prouvent que nous ne connaissons qu’une infime partie de l’Histoire : la guerre n’est pas constituée que de grands événements, elle l’est aussi de petits détails. Dire la réalité de la guerre : la faim, l’épuisement, la peur, les cheveux coupés, les bottes et uniformes trop grands, les paysages dévastés, les abus, l’entêtement irrationnel qui cherche à redonner sens à ce qui n’en a pas, les douleurs profondes et les joies inattendues. En se racontant, ces femmes renaissent, les récits les plus cocasses jaillissent et elles brûlent soudain d’envie de rire, de chanter, de vivre… Mise en scène de Julie Deliquet avec Julie André, Astrid Bayiha, Évelyne Didi, Marina Keltchewsky, Odja Llorca, Marie Payen, Amandine Pudlo, Agnès Ramy, Blanche Ripoche et Hélène Viviès.





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