Par J.V
Le pitch
Un père (Fabrizio Gifuni) et sa fille (Romana Maggiora Vergano) habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à une grande personne, il l’entraine dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur « Pinocchio ». Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparait. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père. Alors, elle commence à lui mentir et se laisse aller, jusqu’au bord du gouffre. Le père ne fera pas semblant de ne pas voir. Il sera là pour elle, tout le temps qu’il faut…
Ce qu’on en pense
Francesca Comencini rend hommage à son père Luigi, disparu en 2007, avec ce double portrait intime qui revient sur leur relation au travers de scènes diffuses, qui surgissent comme des souvenirs. À la fois réaliste et onirique, le film est aussi une réflexion sur l’évolution du cinéma italien depuis l’époque du néoréalisme, avec la figure étrange de Pinocchio, comme symbole de l’enfance et de la paternité. Une oeuvre mémorielle grave et touchante.
Leave A Comment