Cannes 2025: Part 4

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Cannes 2025: Part 4

Par Ph.D

Titane n’était donc pas un accident :  avec Alpha, Julia Ducournau confirme qu’elle est la cinéaste française à fuir en courant. Même la merveilleuse Golshifteh Farahani ne parvient pas à sauver cette pseudo fable horrifique sur les ravages du  sida et de la drogue. Depuis les premiers Gaspar Noe, on n’avait pas vu plus dégueulasse, ni plus vain. Dire que Tahar Rahim a dû perdre un os pour tourner cette merde… Palme d’horreur en vue ! 

Avec Les Aigles de la République Tarik Saleh termine en beauté sa « trilogie du Caire« . L’histoire de cet acteur iconique du cinéma égyptien (Fares Fares) contraint de tourner le biopic du président-dictateur et embarqué malgré lui dans un  complot politique,  est d ‘autant plus effrayante qu’elle est on ne peut plus réaliste. Prix d’interprétation possible pour Fares Fares.  

Après Limonov, Kirill Serebrennikov n’a pas eu les honneurs de la compétition cette année pour La Disparition de Josef Mengele. Cette adaptation étonnamment sobre du roman éponyme d’Olivier Guez  aurait pourtant largement mérité d’y figurer. On y suit, de sa fuite en Argentine à sa mort au Brésil à la fin des années 70, la cavale du médecin-chef d’Auschwitz, confronté aux questions de son fils venu lui rendre visite à la fin de sa vie. Le film peut se voir comme un prolongement inattendu à La Zone d’interêt.

 

By |mai 21st, 2025|Categories: Cinéma|0 Comments

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