Au début de la Première Guerre mondiale, le soldat Gabriel Ferraud (Louis Peres), grièvement blessé, est sélectionné pour participer à un programme de recherche ultra-secret de l’armée française qui vise à créer des combattants d’un genre nouveau. Après qu’on lui a inoculé un sérum à l’origine mystérieuse, Gabriel se voit doté de capacités inédites. Désormais plus fort, plus rapide, plus résistant qu’un être humain normal, il intègre une unité d’élite composée de soldats augmentés : les Sentinelles. Mais il est très vite confronté à une réalité terrifiante qui risque de faire basculer le sort de la guerre.
Ce qu’on en pense
Adapté de la Bande Dessinée éponyme, Les Sentinelles se ressent de son origine tant dans le scénario (inspiré de Captain America et de Jason Bourne) que dans la mise en scène et la photo. Visuellement, c’est plutôt réussi, mais il faut de la bonne volonté pour s’intéresser à cette improbable histoire de poilus super combattants. D’autant que les épisodes ont pas mal tendance à traîner en longueur… Distrayant mais dispensable.
Diffusion sur Canal+ Octobre 2025 Par Guillaume Lemans, Xabi Molia Avec Louis Peres, Thibaut Evrard, Kacey Mottet Klein Nationalité France Genre Guerre Durée 8 X 52'
Jeanne Nogarède (Olivia Cote) est gendarme en agglomération rurale dans son village natal de Saint-Guilhem-le-Désert. L’affaire de « La disparue de Compostelle » est le plus gros regret de sa vie. Le 26 novembre 2020 à 07.30 du matin, Emma Vivian, fille d’une de ses amies d’enfance, est sortie de son domicile pour aller à l’école. On ne l’a plus jamais revue. Cinq ans plus tard, un nouvel élément vient bouleverser sa compréhension de l’affaire. Jeanne découvre que quelqu’un a mis en ligne l’image vidéo reconstituée par une intelligence artificielle de la jeune Emma Vivian qui explique, face caméra, ce qui lui est arrivé. Or, son récit contient un élément qui ne pouvait être connu que de son ravisseur… ou de sa mère.
Ce qu’on en pense
Une mini série policière française plutôt réussie par son côté pittoresque, avec une intrigue originale autour d’une vidéo générée par IA . Dommage que le personnage de l’enquêtrice (joliment interprétée par Olivia Cote) soit un peu chargé (un défaut récurrent des séries françaises). On passe quand même un bon moment.
Lorsqu’une maison explose dans la banlieue calme d’Oxford et qu’une enfant disparait par la suite, Sarah Tucker (Ruth Wilson), une habitante du quartier, se met en tête de la retrouver et sollicite l’aide de la détective privée Zoë Boehm (Emma Thompson) . Toutes deux se retrouvent au coeur d’une affaire complexe, dans laquelle des gens que l’on croyait morts depuis longtemps sont vivants, tandis que certains vivants trouvent très vite la mort…
Ce qu’on en pense
Dans la lignée de Slow Horses (en moins réussi), une série policière anglaise portée par Emma Thompson, qui en fait des tonnes dans un personnage outrancier qu’on croirait sorti d’une série TF1. L’intrigue est moyennement captivante, mais on reste pour l’ambiance british et l’autodérision. Attention: le final ouvre sur une deuxième saison qu’il va falloir attendre.
Alors qu’un virus d’origine extraterrestre a transformé l’humanité en êtres inoffensifs, aimables et emphatiques au delà de toute raison, Carol (Rhea Seahorn), une écrivaine de SF qui a échappé par miracle à la contamination essaie de fédérer les quelques rescapés pour trouver une manière d’inverser le processus et de revenir à la normale. Mais elle s’y prend avec tellement de maladresse et de colère que même les « humains modifiés » ne peuvent plus la supporter…
Ce qu’on en pense
Créateur de Breakin Bad et Better Call Saul, Vince Gilligan fait encore très fort avec cette série de SF dystopique qui déjoue tous les codes du genre et pose une étonnante question : l’humanité serait elle plus heureuse sans son libre arbitre ? Persuadée du contraire, l’héroïne (Rhea Seahorn, géniale), bloc de colère, de mauvaise foi et de misanthropie, semble être le seul espoir pour la race humaine de retrouver sa liberté … et ses démons. Il va lui falloir pour cela manipuler ses nouveaux congénères, entièrement dévoués à ses caprices (car ils ne veulent que le bien de tous), pour qu’ils lui livrent leurs secrets et lui permette d’inverser le processus qui les a transformés en gentils zombies béats de bonheur. Autant dire qu’on va de surprises en surprises ! Sans conteste une des meilleures séries de l’année.
La brigade des stups de Marseille, dirigée par Lyès Benamar (Tewfik Jallab), un flic aux méthodes controversées, doit faire face à une nouvelle guerre des gangs avec l’arrivée d’un nouveau parrain (Moussa Maaskri) venu d’Espagne et le retour d’un caïd (Nicolas Duvauchelle) qu’on croyait mort en cavale. Alors que la police des polices est déjà sur leur dos et cherche le moindre pétexte pour les faire tomber, « les cramés » comme ils se surnomment, vont devoir jouer serré pour sauver leur job et leur vie…
Ce qu’on en pense
On y est entré à reculons, de peur de se prendre encore une rafale de clichés policiers et de mauvais accents marseillais « made in Olivier Marchal » (Overdose, Bronx, Carbone…) . Et là : surprise ! L’histoire de double vengeance et de paternité douloureuse tient la route, les acteurs sont bons et bien dirigés, les personnages existent en dehors de leur pure utilité narrative (à part celui de la blonde canon de service et celui de la commissaire jouée par Florence Thomassin), les méchants font peur (surtout Moussa Maaskri dans le rôle de l’Indien), Marseille et ses environs sont remarquablement filmés dans une lumière hivernale adéquatement blafarde et la mise en scène assure sans en faire trop. L’histoire n’est pas d’une folle originalité, le traitement ne nous épargne pas quelques scènes de tortures gratuites et les dialogues ne font pas dans la dentelle, mais l’un dans l’autre on a trouvé ça plus digeste que Braquo ou B.R.I. La Saison 2 vient d’arriver sur Netflix.
Leave A Comment