Au début de la Première Guerre mondiale, le soldat Gabriel Ferraud (Louis Peres), grièvement blessé, est sélectionné pour participer à un programme de recherche ultra-secret de l’armée française qui vise à créer des combattants d’un genre nouveau. Après qu’on lui a inoculé un sérum à l’origine mystérieuse, Gabriel se voit doté de capacités inédites. Désormais plus fort, plus rapide, plus résistant qu’un être humain normal, il intègre une unité d’élite composée de soldats augmentés : les Sentinelles. Mais il est très vite confronté à une réalité terrifiante qui risque de faire basculer le sort de la guerre.
Ce qu’on en pense
Adapté de la Bande Dessinée éponyme, Les Sentinelles se ressent de son origine tant dans le scénario (inspiré de Captain America et de Jason Bourne) que dans la mise en scène et la photo. Visuellement, c’est plutôt réussi, mais il faut de la bonne volonté pour s’intéresser à cette improbable histoire de poilus super combattants. D’autant que les épisodes ont pas mal tendance à traîner en longueur… Distrayant mais dispensable.
Diffusion sur Canal+ Octobre 2025 Par Guillaume Lemans, Xabi Molia Avec Louis Peres, Thibaut Evrard, Kacey Mottet Klein Nationalité France Genre Guerre Durée 8 X 52'
La disparition de Sarah Leroy (Nelligan), quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Un coupable fut vite arrêté. Pourtant, dans chaque foyer, chaque bistrot, on continuait à élaborer des hypothèses. Ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su. Vingt ans plus tard, Fanny (Marie Denarnaud), journaliste, revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qui resurgit …
Ce qu’on en pense
Fans de Mylene Farmer, passez votre chemin! Vous n’entendrez pas la chanson qui a inspiré le titre de la nouvelle série de France 2 (les droits étaient trop chers ?) et rien dans la réalisation n’évoque l’univers de la chanteuse. C’est pourtant bien elle, compilée sur cassette audio à la mode de l’époque , qui a fourni aux jeunes héroïnes le nom de leur bande : « les désenchantées ». Fanny (Marie Denarnaud), petite soeur de la chef de gang (Constance Labbé), n’en faisait pas partie et a vécu la disparition de Sarah de l’extérieur. Lorsque son journal l’envoie en Normandie couvrir le retour du coupable désigné, libéré de prison après 20 ans d’incarcération, elle retrouve l’odeur du chlore de la piscine municipale, les serments d’amitié, les jalousies et les secrets de son enfance . Adaptée du roman de Marie Vareille cette mini série en 4 épisodes parvient à restituer l’atmosphère des années 90 et les liens d’amitié qui unissait les protagonistes avant le drame. Grace en soit rendue au formidable casting féminin. Dommage que la réalisation soit aussi appuyée et la résolution du mystère aussi invraissemblable ! On a failli voir une bonne série française…
Recalée de sa formation pour entrer dans la police, Tea (Clara Dessau) est recrutée par les services spéciaux pour infiltrer la famille d’un trafiquant de drogue. Elle se retrouve déchirée entre sa mission et son amitié naissante avec Ashley (Maria Cordsen), la femme du chef de gang…
Ce qu’on en pense
Une excellente série policière danoise qui évite les scènes de violence inutiles et déjoue les codes de l’infiltration mafieuse en mettant l’accent sur l’empathie de l’agente infiltrée pour la femme du chef de gang. L’ambiance reste tout de même assez sombre (comme il se doit pour une série nordique) et pesante, avec un rythme assez lent. Le charme de The Asset repose en grande partie sur celui de l’interprète principale Clara Dessau, une vraie découverte. L’épisode final laisse espérer une saison 2.
À la suite d’un scandale qui entache le début de négociations historiques sur le nucléaire entre les USA et l’Iran, à Genève, la diplomate suisse Alexandra Weiss (Veerle Baetens) est propulsée à la tête de la plus importante mission diplomatique du début du 21e siècle. Est-elle prête à en payer le prix ?
Ce qu’on en pense
Fruit d’une collaboration entre Alice Winocour, réalisatrice de Proxima et Revoir Paris, et Jean-Stéphane Bron, documentariste suisse à qui l’on doit Cleveland contre Wall Street, cette série franco-suisse réussit l’exploit de rendre palpitant un sommet international sur le nucléaire iranien. Intrigues de couloir, coups bas, trahisons, reniements… L’héroïne, superbement incarnée par Veerle Baetensa fort à faire pour préserver la fameuse neutralité Suisse… et sa santé mentale ! Primée à Série Mania, encore une « grande mini série » Arte.
Entre 1968 et 1985, huit couples sont assassinés alors qu’ils faisaient l’amour dans leur voiture aux environs de Florence. Bien qu’un lien entre l’assassin et un des suspects ait été trouvé et que la même arme ait été utilisée dans chacun des meurtres, le coupable ne sera jamais confondu…
Ce qu’on en pense
Un Zodiac à la sauce spaghetti. Sauf que le tueur ne se manifeste jamais et que l’enquête piétine éternellement autour d’un mari et sa femme volage. La reconstitution d’époque est impeccable et le casting est très correct, mais on peine à se passionner pour l’affaire. La faute à une réalisation mollassonne et à des personnages peu ragoûtants. Le portrait de l’Italie des années 70-80 n’est pas reluisant non plus…
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