Par Phil Inout
Le pitch
À Londres, pendant la Régence, Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor), fille aînée d’une puissante dynastie, est en âge de se marier. Sa mère et son frère aîné se chargent de trier les prétendants. Mais aucun ne convient à la belle qui voudrait faire un mariage d’amour. Ses manœuvres maladroites pour échapper aux arrangements de sa famille font les délices de la bonne société londonienne, informée par la lettre quotidienne de la mystérieuse et impitoyable Lady Whistledown…
Ce qu’on en pense
Première production de Shonda Rhimes (Grey’s Anatomy) pour Netflix, Bridgerton (titre original de la série, inutilement alourdi en VF) est une comédie romantique en costumes, basée sur les huit tomes de la saga littéraire de Julia Quinn. Elle met en scène la bonne société londonienne du début du 19e siècle, à l’heure des mariages arrangés. On suit les efforts maladroits de la jeune héroïne, Daphné (campée avec beaucoup de fraîcheur par la délicieuse Phoebe Dyvenor ) pour échapper aux prétendants sélectionnés par sa famille et trouver le grand amour. Il se présentera sous la forme d’un marquis rebelle et débauché (Rege Jean-Page), hélas bien décidé à ne pas se faire passer la corde au cou. Dans l’esprit pop et coloré du Marie Antoinette de Sofia Coppola, Bridgerton ne brille pas par l’originalité de son scénario, ni par sa mise en scène tape à l’oeil, mais se révèle tout de même assez addictif, grâce à une galerie de personnages attachants et à un point de vue résolument moderne et féminin. Sexy et colorée (jusque dans une mixité raciale peu conforme à la réalité historique), la série se déguste comme une boite de macarons de Noël et laisse le même goût sucré. Une mignardise !
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