Par Phil Inout
On avait cru comprendre que le nouvel album des Foo Fighters (leur dixième en date) serait « dansant ». Cette bonne blague ! A part le premier titre « Making a Fire » et ses chœurs à la Sha Na Na, rien ici ne risque de faire d’ombre à Beyoncé. Medecine at Midnight se présente plus comme une louable tentative d’alléger la musique hard des Fighters, qui a fait ses preuves en live mais jamais totalement convaincu en studio. L’album y parvient, sans pour autant révolutionner la formule. A deux ou trois titres près (« Cloudspotter », « Medecine at Midnight »), le groupe de Dave Grohl a vite fait de retomber dans ses travers et d’aligner les gros rocks surproduits (« No Son of Mine », « Holding Poison ») et les ballades acoustiques sans intérêt (« Waiting on a War », « Chasing Birds »). Le disque ne contient que neuf titres, mais on peine à arriver au bout sans zapper. En tout cas, on ne se relèvera pas la nuit pour reprendre un shoot de sa médecine.
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