Par MAB
Le pitch
Malek (Sofiane Zermani), la quarantaine, célibataire, vient d’emménager à Montmartre et accueille bientôt chez lui son neveu Ryiad (Khalil Gharbia) fraîchement arrivé d’Algérie. Ensemble, ils découvrent Barbès, le quartier de la communauté algérienne, très vivant, malgré la crise sanitaire en cours. Ses rencontres avec les figures locales vont permettre à Malek de retrouver une part de lui qu’il avait enfouie, de renouer avec ses origines et de commencer à faire le deuil de ses disparus…
Notre avis
Barbes little Algérie est le premier long-métrage de l’attaché de presse et agent de cinéma Hassan Guerrar. Un film d’ambiance, dont le décor et le sujet principal restent ce quartier coloré du 18 e arrondissement de Paris, où vit toute une communauté soudée dans ces coutumes, joyeuse dans son quotidien et solidaire dans l’adversité. Le personnage central est un trentenaire mélancolique qui porte en lui le deuil de sa mère, un conflit d’héritage avec son frère et surtout le poids de l’exil. S’il a les faiblesses d’un premier film, Barbès, qui se déroule lors d’un confinement, est attachant, bienveillant et humaniste. On y voit même Clotilde Courau en charitable bénévole de l’Eglise Saint Bernard !
Leave A Comment