Pryce Cahill (Owen Wilson) est une ancienne gloire du circuit pro de golf, dont la carrière a déraillé prématurément 20 ans auparavant. Alors que son mariage n’est plus qu’un lointain souvenir et après s’être fait virer d’un magasin de sports dans l’Indiana, Pryce mise tout son avenir et son argent sur Santi (Peter Dager), un jeune prodige du golf de 17 ans …
Ce qu’on en pense
Le milieu du golf professionnel n’a pas été beaucoup filmé et cette série permet d’y pénétrer, sans pour autant être réservée aux seuls amateurs de drives et de putting. Le golf n’est que prétexte à une histoire de transmission et de rapports filiaux et amicaux, entre des personnages que la vie a égratignés mais qui ont gardé leurs rêves intacts. Owen Wilson fait du Owen Wilson, c’est amusant et parfois émouvant, avec des personnages attachants et une réalisation dynamique. Parfait pour occuper quelques après midi de canicule.
Au XIXe siècle, l’histoire de la famille irlandaise à l’origine de la marque de bière emblématique, Guinness. À la mort de Benjamin Guinness, son testament confie l’empire brassicole à deux de ses fils, Edward et Arthur, excluant les deux autres héritiers. Cette décision déclenche des rivalités familiales au sein d’une Irlande en pleine agitation sociale. Entre secrets, trahisons et enjeux de pouvoir, l’héritage Guinness devient le cœur d’un affrontement historique…
Ce qu’on en pense
Encore une formidable série historique anglaise ! On la doit à Steven Knight (Peaky Blinders, Rogue Heroes) et elle raconte comment la famille Guinness, productrice de la fameuse bière du même nom, a conquis les Etats-Unis et le reste du monde pour devenir la première multinationale irlandaise. Une success story que le scénario lie avec le mouvement républicain des fenians, sur lequel Guinness se serait appuyé pour percer le marché US. En secret, car rien ne destinait ces aristocrates capitalistes à financer un mouvement indépendantiste ouvrier. Intrigues, secrets, lutte des classes et amours clandestines font le sel de cette série richement produite et magnifiquement jouée, qui allie les qualités de Peaky Blinders et de The Crown avec une BO de rock irlandais, anachronique mais surpuissante. A consommer sans modération.
Les apparences sont trompeuses à Tall Pines (USA). Après avoir intégrées de force dans une « académie pour adolescents perturbés », deux lycéennes se joignent à un agent qui vient d’intégrer la police locale pour déterrer les sombres secrets profondément enfouis de la ville…
Ce qu’on en pense
Une série policière canadienne assez perturbante qui immerge les personnages et le spectateur dans une petite ville a priori paradisiaque, dont les habitants sont peut être un peu trop sympas. L’intrigue tourne autour d’ un centre de redressement aux méthodes plutôt radicales, dirigé par une gourou inquiétante (Toni Colette, géniale). Deux des pensionnaires malgré elles (Alyvia Alyn Lind, Sydney Toplife) font alliance avec un(e?) jeune officier de police (Mae Martin) dont la femme enceinte (Sarah Gadon) a fréquenté le centre dans sa jeunesse et a insisté pour revenir accoucher là. Tous les personnages sont plus ou moins névrosés par un passé traumatique et le montage alterné des séquences, en ville et au centre, ne fait rien pour faciliter la compréhension de ce qui se passe vraiment dans ce patelin forestier à la Twin Peaks. Chaque épisode plonge un peu plus le spectateur dans la perplexité, mais au final c’est assez jouissif.
Laura (Robin Wright) ne manque de rien. Elle a une belle carrière, un mari aimant, Howard (Waleed Zuhaiter) , et un fils qu’elle chérit, Daniel (Laurie Davidson). Cette vie en apparence parfaite s’effondre lorsque Daniel ramène à la maison une copine, Cherry (Olivia Cooke), dont Laura est convaincue qu’elle n’est pas celle qu’elle prétend être. Voulant protéger son enfant, Laura fera tout pour prouver qu’elle a raison. A juste titre ? Cherry est-elle réellement mal intentionnée ? Ou est-ce Laura qui est paranoïaque et possessive ? La vérité est une question de point de vue…
Ce qu’on en pense
Un thriller paranoïaque porté par Robin Wright , dans la rôle de la mère possessive et soupçonneuse à l’excès et Olivia Cooke dans celui de la nouvelle copine du fils chéri, peut-être plus attirée par son argent que par ses autres qualités. Un jeu de rivalité se met en place entre les deux femmes, dont on se doute qu’il finira mal. Le suspens est tenu jusqu’à l’épisode final mais on trouve le temps long.
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