Un grand festival pop-rock-reggae-electro, façon Eurockéennes ou Vieilles Charrues, pour la Côte d’Azur: c’est avec cette ambition qu’est né en 2017 Lunallena. Avec, pour sa première édition, à Bandol, une affiche assez mirifique ( Phoenix , Cocoon, 2 Door Cinéma Club, Vitalic , The Kitchies Alpha Blondy , Kalash, Horace Andy, Bongo White, Meta & the Cornerstones et Soom T Feat DJ Kunta…). En 2018, Lunallena 2 s’est donc installé dans la pinède de Juan les Pins pour deux soirées mémorables les 26 et 27 juillet. A l’affiche, du méga lourd : les Chemical Brothers , Her , Bagarre et Luneapache le jeudi 26 juillet. Suprême NTM, Soja , Lucky Chops et Kaotik 747 vendredi 27 juillet. Les deux soirées ont fait le plein avec un show tellurique des Chemical Brothers qui a laissé l’assistance les tympans en feu et le retour fracassant de NTM qui a mis le feu à la pinède. On y a aussi eu confirmation du talent de Victor Solf, alias Her, dont la musique electro soul, la gestuelle habitée (Ian Curtis sort de ce corps !) et la voix profonde ont été une découverte pour beaucoup de spectateurs (mais pas pour nous).
Lunallena Festival
Pinède Gould, Juan les Pins
Les 26 et 27 juillet 2018
Tel (OT Juan les Pins) +33 (0)4 22 10 60 10
Cloud
Cinéma|
Par J.V
Le pitch
Ryosuke (Masaki Suda) plaque tout pour vivre de la revente en ligne. Mais bientôt, certains clients menaçants resserrent l’étau autour de lui sans qu’il en comprenne les raisons. Son rêve d’indépendance vole en éclats. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu…
Ce qu’on en pense
Le prolifique Kiyoshi Kurosawa (Lion d’or à Venise pour son film précédent Les Amants sacrifiés) est de retour après une courte éclipse de sorties. Des trois films tournés dans l’intervalle (dont un en français avec Damien Bonnard et Mathieu Amalric), Cloud se présente comme un mélange de film social et de thriller, avec un héros qui se lance dans la vente spéculative en ligne et doit faire face à la vengeance de clients s’estimant lésés. Très ancré dans la culture nippone, Cloud risque de dérouter le public francophone, avec des personnages à la psychologie sommaire et des enjeux qui nous échappent parfois. La fin ouverte suggère pourtant qu’il pourrait y avoir une suite à ce nébuleux « nuage ».
Leave A Comment