Bohemian Rhapsody

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Bohemian Rhapsody

Le pitch

A Londres, au début des années 60, le jeune Farrokh Bulsara (Rami Malek) rencontre Brian May (Gwilym Lee) et Roger Taylor (Ben Hardy), respectivement guitariste et batteur du groupe Smile. Ensemble, ils forment le groupe Queen. Pour le meilleur et pour le pire, Farrokh devient Freddie Mercury…

Ce qu’on en pense

On pouvait légitimement craindre le pire de ce biopic de Freddie Mercury, devenu celui de Queen après que les membres survivants du groupe aient pris le pouvoir sur la production et que le réalisateur Bryan Singer (Usual Suspects , X-Men) ait abandonné le tournage en cours. Groupe iconique des années 80 (pas une très bonne décennie pour le rock), Queen n’a pas une histoire très différente, ni plus édifiante que celle d’autres formations vedettes de l’époque.C’est celle d’un groupe formé autour de deux personnalités opposées mais complémentaires (le chanteur Freddie Mercury, icone gay en devenir et le guitariste Brian May, doué mais trop sage pour devenir une vraie rock star), qui a connu un succès planétaire dans une époque particulièrement faste pour le business de la musique (émergence des radios FM , lancement du CD audio, méga concerts en stades). Ascension contrariée (Queen avait des prétentions artistiques peu en phase avec les visées commerciales de sa maison de disques), succès surprise (avec le titre opératique «Bohemian Rhapsody»), frasques de diva du chanteur, jalousies, séparation, reformation et triomphe scénique (au concert Live Aid dont le groupe semble avoir assuré le succès à lui tout seul…), avant la mort annoncée de Freddie Mercury (diagnostiqué malade du Sida) et sa quasi déification posthume… Telle est, retracée par le film, la trajectoire du groupe. L’argent, les dissensions internes, les jalousies, la drogue et les frasques sexuelles du chanteur sont tout juste évoqués. Il s’agit bien d’un «biopic autorisé», comme il y a des «biographies autorisées».Pourtant, on avoue avoir pris un plaisir coupable à cette évocation, trés lisse et commerciale, de la saga de Queen. Le performance de Rami Malek (découvert dans la série Mr Robot), en Freddie Mercury tout en moustache et mâchoire prognathe, n’y est pas pour rien. Mais Gwylim Lee est tout aussi ressemblant et crédible en Brian May. La reconstitution du concert de Live Aid est assez incroyable. Et la B.O est forcément formidable, puisque c’est du Queen. Dans le genre, le film est une telle réussite qu’il ouvre grand la voie à d’autres biopics de groupes, autorisés ou non : Les Beatles et Elton John sont déjà en boite . Pour les autres  (Led Zeppelin, les Kinks, les Who, les Stones…),  il ne reste plus qu’à trouver les sosies.

By |mars 6th, 2019|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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