ça vient de sortir

/ça vient de sortir

Until Dawn

ça vient de sortir|

Par J.V

Le Pitch

Un an après la disparition de sa sœur, Clover (Ella Rubin) et ses amis se rendent dans la vallée où elle a disparu pour trouver des réponses. En explorant une auberge abandonnée, ils sont traqués par un tueur masqué qui les assassine un à un… avant qu’ils ne se réveillent au début de la même soirée. Piégés dans une boucle temporelle, ils revivent ce cauchemar, chaque fois confrontés à une menace différente, plus terrifiante. Leur seul espoir : survivre jusqu’à l’aube…

Ce qu’on en pense

Adaptée du jeu vidéo éponyme, Until Dawn est une série B d’horreur assumée, qui joue sur le gore et le torture porn pour séduire le public de Saw et de Destination Finale. L’idée de la boucle temporelle rappelle Happy Birthdead, sauf qu’ici les protagonistes (joués par un cast inégal) doivent faire face chaque jour à de nouvelles menaces avec une gradation dans l’horreur qui réjouira les amateurs du genre.

Magma

ça vient de sortir|

Par J.V

Le Pitch

Katia Reiter (Marina Fois) dirige l’Observatoire Volcanologique de Guadeloupe depuis une dizaine d’années. Elle forme un duo de choc avec Aimé (Théo Christine), jeune Guadeloupéen auquel elle transmet sa passion du métier. Alors qu’elle se prépare pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde, la menace d’une éruption majeure de la Soufrière se profile. L’ile est aux abois et Katia va devoir assurer la sécurité de la population…

Ce qu’on en sait

Pour son troisième long métrage,  Cyprien Vial opte pour une approche minimaliste qui tranche (agréablement) avec les films catastrophes habituellement inspirés par les éruptions volcaniques. De la même manière, le film se concentre sur les enjeux sociaux et politiques, plutôt que sur le survivalisme, les explosions et les coulées de lave mortelles. Dans les rôles principaux, Marina Fois et Theo Christine emportent l’adhésion. Trop rarement représentée au cinéma, la Guadeloupe est le troisième personnage du film. 

Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan

ça vient de sortir|

Par J.V

Le Pitch

En 1963, Esther (Leila Bekhti) met au monde Roland (Naïm Naji / Jonathan Cohen), petit dernier d’une famille nombreuse. Roland naît avec un pied-bot qui l’empêche de se tenir debout. Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse. Dès lors, Esther n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse…

Ce qu’on en pense

Drôle d’idée que de faire jouer à Leïla Bekhti (41 ans) le rôle de la mère de Jonathan Cohen (44 ans).  Et difficile pour le spectateur d’accepter cette convention,  au prix d’un maquillage excessif et d’un surjeu de l’actrice,  qui nous a habitué à des prestations plus en délicatesse.  Pour le reste, le film de Ken Scott rempli son office de divertissement « inspiré d’une histoire vraie » . Sans emballer outre mesure,  mais sans déplaire non plus.

The Insider

ça vient de sortir|

Par J.V

Le pitch

George Woodhouse (Michael Fassbender) et sa femme Kathryn (Cate Blanchett) sont agents secrets. Lorsque Kathryn est soupçonnée de trahison envers la nation, George doit faire face à un dilemme déchirant : protéger son mariage ou défendre son pays…

Ce qu’on en pense

Après l’horrifique et expérimental Présence, le prolifique Steven Soderbergh enchaîne avec un film d’espionnage plus grand public, dans l’esprit de la saga Ocean’s 11, 12, 13. Son talent de réalisation y fait une fois de plus merveille pour perdre le spectateur dans un jeu de  conspirations et de manipulations, rempli de liaisons furtives et de faux-semblants. Dans les rôles principaux Michael Fassbender et Cate Blanchett forment un couple de cinéma qui fera date. Un régal !

On ira

ça vient de sortir|

Par Ph.D

Le pitch

A 80 ans, Marie ( Hélène Vincent) veut en finir avec son cancer. Elle a planifié un suicide assisté en Suisse. Mais au moment de l’annoncer à Bruno (David Ayala), son fils irresponsable, et Anna  ( Juliette Gasquet) sa petite-fille en crise d’ado, elle panique et invente un énorme mensonge. Prétextant un mystérieux héritage à aller chercher dans une banque suisse, elle leur propose de faire un voyage tous ensemble. Complice involontaire de cette mascarade, Rudy (Pierre Lottin), un auxiliaire de vie tout juste rencontré la veille, va prendre le volant du vieux camping car familial, et conduire cette famille dans un voyage inattendu.

Ce qu’on en pense

Le débat sur la fin de vie inspire les réalisateurs. Après Le dernier souffle de Costa Gavras sur les soins palliatifs et La Chambre d’à coté d’Almodovar sur le choix d’en finir, la jeune Enya Baroux  opte pour la comédie sur un sujet encore plus délicat : le suicide assisté. Un pari gagnant pour la fille du réalisateur des Tuche,   qui réussit à faire sourire et à émouvoir avec les mensonges à répétition de son héroïne, incarnée par la merveilleuse Hélène Vincent, qui entraîne son fils,  sa petite fille et un auxiliaire de vie indélicat (le toujours épatant Pierre Lottin) dans un road movie tragicomique vers la Suisse.  Preuve de l’actualité du propos : le film sera projeté aux parlementaires de l’Assemblée nationale dans le cadre du débat sur la fin de vie. Alors,  On ira ? Mais oui !

Parthénope

ça vient de sortir|

Ph.D

Le pitch

La vie de Parthénope  (Celeste Dalla Porta) de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine dépourvue d’héroïsme mais éprise de liberté et d’amour. Et là, proche et lointaine, cette ville indéfinissable, Naples, qui ensorcèle, enchante, hurle, rit et peut nous faire mal…

Ce qu’on en pense

Rien de tel qu’un petit tour sur la côte amalfitaine pour célébrer l’arrivée du printemps. Avec Parthenope , la divine héroïne du nouveau Paolo Sorrentino, on est servis. La beauté de son interprête (Celeste Dalla Porta) n’a d’égale que celle de la baie de Naples, ville natale du réalisateur qui lui rend un hommage énamouré et quasi publicitaire avec ce double portrait d’une femme et d’une ville également désirables et libres (Parthénope étant également le nom Grec de Naples) C’est tellement beau que l’office du tourisme local va probablement devoir embaucher pour faire face à l’afflux de réservations. Même si l’on a peu de chance, hélas, d’y croiser la belle Celeste…

 

La Convocation

ça vient de sortir|

Par J.V

Le Pitch

Lorsqu’un incident se produit à l’école, Elisabeth (Renate Reinsve), la maman du jeune Armand et les parents (Ellen Dorrit Petersen / Endre Hellestveit) de son camarade Jon, sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qui s’est réellement passé. Les récits s’opposent, les points de vue s’affrontent jusqu’à faire trembler les certitudes…

Ce qu’on en pense

Bon sang ne saurait mentir ! Petit-fils de Liv Ullmann et Ingmar Bergman, Halfdan Ullmann Tøndel signe avec La Conversation  un premier long métrage extrêmement prometteur qui offre à l’éblouissante Renate Reinsve (Julie en douze chapitres), un rôle de mère bouleversant dans un drame psychologique digne de Bergman. Les partis pris radicaux de la réalisation, qui ose le huis clos et les brusques changements de ton, sont payants et marquent les esprits. Le film a reçu la Caméra d’or (prix du meilleur premier film toutes sections confondues, au dernier festival de Cannes.

Le Système Victoria

ça vient de sortir|

Par J.V

Le pitch

Directeur de travaux, David (Damien Bonnard) est à la tête du chantier d’une grosse tour en construction à La Défense. Retards insurmontables, pressions incessantes et surmenage des équipes : il ne vit que dans l’urgence. Lorsqu’il croise le chemin de Victoria (Jeanne Balibar), ambitieuse DRH d’une multinationale, il est immédiatement séduit par son audace et sa liberté. Entre relation passionnelle et enjeux professionnels, David va se retrouver pris au piège d’un système qui le dépasse…

Ce qu’on en pense

Adapté du roman éponyme d’Eric Reinhardt, Le Système Victoria inverse les rôles du précédent film de Sylvain Desclous, De grandes espérances. Ici,  c’est la femme qui manipule et l’homme qui subit au sein d’une même relation de pouvoir. Jeanne Balibar et Damien Bonnard, jouent à merveille les amants protagonistes de ce thriller psychologique aux enjeux obscurs et au final un peu décevant. Le roman était nettement plus explicite.

Un Parfait inconnu

ça vient de sortir|

Par Ph.D

Le pitch

New York, 1961. Alors que la scène musicale est en pleine effervescence et que la société est en proie à des bouleversements culturels, Bob Dylan (Timothée Chalamet) un énigmatique jeune homme de 19 ans débarque du Minnesota avec sa guitare et son talent hors normes qui changeront à jamais le cours de la musique américaine. Durant son ascension fulgurante, il noue d’intimes relations avec des musiciens légendaires de Greenwich Village, avec en point d’orgue une performance révolutionnaire et controversée qui créera une onde de choc dans le monde entier…

Ce qu’on en pense

Avec Walk The Line, en 2005,  James Mangold a ouvert la voie aux biographies filmées de stars sur grand écran. Peu, hélas,  ont été au niveau de son biopic de Johnny Cash. Aussi formait-on des prières pour qu’il fasse aussi bien avec celui de Bob Dylan. Le résultat est, effectivement, digne d’éloges,  avec un Timothée Chalamet transfiguré dans le rôle du jeune Bob Zimmerman,  une reconstitution d’époque aux petits oignons et des scènes musicales qui donnent le frisson.  Le film s’intéresse essentiellement aux quatre premières années de son ascension fulgurante (61-65) et au moment où, considéré comme la nouvelle star de la musique folk et de la chanson protestataire, Dylan électrifie son jeu et passe au rock,  au risque de se couper de sa fanbase la plus intégriste. Un Parfait inconnu (référence aux paroles de « Like a Rolling Stone » et au mystère entretenu par l’intéressé autour de sa propre personnalité) dresse le portrait d’un artiste décidé à bousculer toutes les conventions,  y compris celles de son propre art. La marque du génie.

Brian Jones et les Rolling Stones

ça vient de sortir|

Par J.V

 

Qui se souvient vraiment de Brian Jones ? Pourtant, il est le visionnaire à l’origine des Rolling Stones. À travers des interviews exclusives de proches, des membres du groupe et grâce à des archives, ce documentaire retrace son parcours et revient sur les tensions internes qui ont conduit à son éviction tragique, révélant une partie de l’histoire derrière l’ascension des Stones. Le réalisateur anglais Nick Broomfield s’appuie sur un montage d’archives rigoureux et sur les interviewes de Mick Jagger et Keith Richards, qui analysent à leur manière la place qui fut celle de Brian Jones dans le groupe et les raisons de son éviction. Le film propose une immersion au sein de ce qui allait devenir le plus grand groupe de rock de l’histoire. Même les fans qui connaissent déjà l’histoire par coeur devraient y trouver leur compte.

The Brutalist 

ça vient de sortir|

Par J.V

Le pitch

Fuyant l’Europe d’après-guerre, l’architecte visionnaire László Tóth (Adrien Brody) arrive en Amérique pour y reconstruire sa vie, sa carrière et le couple qu’il formait avec sa femme Erzsébet (Felicity Jones), que les fluctuations de frontières et de régimes de l’Europe en guerre ont gravement mis à mal. Livré à lui-même en terre étrangère, László pose ses valises en Pennsylvanie où l’éminent et fortuné industriel Harrison Lee Van Buren (Guy Pearce) reconnaît son talent de bâtisseur. Mais le pouvoir et la postérité ont un lourd coût…

Ce qu’on en pense

S’il existe l’équivalent du mythique « grand roman américain » au cinéma, The Brutalist pourrait en être le plus récent exemple. La mise en scène, virtuose, évoque à la fois celles de Paul Thomas Anderson et de Terrence Malick. Elle est pourtant l’oeuvre d’un quasi inconnu Brady Corbet , dont c’est seulement le troisième long-métrage. Avec un budget de film indépendant, il signe un chef d’oeuvre maousse de 3h35 minutes, coupé d’un entracte de 15 minutes qui ne relâche le spectateur que pour mieux le cueillir à la reprise. Adrien Brody, qui a décidément du nez,  se retrouve encore en tête d’affiche d’un film qui marquera son époque. Pluie de statuettes à prévoir aux Oscars.

La Chambre d’à côté

ça vient de sortir|

Par Ph.D

Le Pitch

Ingrid (Julianne Moore) et Martha (Tilda Swinton), amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Ingrid est devenue romancière à succès,  Martha, reporter de guerre et leurs chemins se sont séparés. Des années plus tard, leurs routes se recroisent dans des circonstances troublantes

Ce qu’on en pense

À 75 ans, Pedro Almodovar réalise son premier long métrage en anglais et embarque Tilda Swinton et Julianne Moore dans un mélo crépusculaire sur la fin de vie et l’amitié féminine, tourné aux Etats-Unis (New York et Woodstock). Une nouvelle réussite du maître espagnol, consacrée par un Lion d’or à Venise. Les deux actrices sont merveilleuses et le dernier plan est à tomber raide. Ne passez pas « à côté » de cette chambre, pleine de douceur, de mélancolie et de subtilité.

Queer

ça vient de sortir|

Par Ph.D

Le Pitch

Dans le Mexico des années 1950, William Lee (Daniel Craig) mène une vie désabusée au sein d’une communauté d’expatriés. L’arrivée du jeune Eugène Allerton (Drew Starkey) va bouleverser l’existence de Lee et faire renaître en lui des sentiments oubliés…

Notre avis

Après les gentiment gays  Call Me by Your Name et  Challengers, Luca Guadagnino change de braquet en s’attaquant à l’oeuvre sulfureuse de William S. Burroughs, le mauvais génie drogué des lettres américaines.  Avec un Daniel Craig en vieil écrivain homosexuel, alcoolique et camé (après ça, si Amazon comptait le réembaucher pour jouer  James Bond,  c’est rapé !) et un trip hallucinatoire dans la forêt équatoriale qui rappelle à la fois Apichatpong Weerasethakul (même chef op),  John Boorman et David Lynch,   Queer  risque fort de désarçonner le public des deux premiers films de Guadagnino.  Par contre, les amateurs de films-trips un peu barrés pourront y trouver leur compte. Malgré un côté factice, semble-t-il assumé, Queer est un bel hommage à Burroughs, qu’il donne envie de relire. Dommage que la BO (pourtant signée Trent Reznor) se contente d’aligner quelques titres de Nirvana et de New Order (dont on se demande ce qu’ils viennent faire là), au lieu d’utiliser les albums que Burroughs lui-même a enregistrés dans les années 90…

 

Better Man

ça vient de sortir|

Par J.V

Le pitch

Devenu une star avec le boys band Take That, dans les années 1990, Robbie Williams a peu à peu plongé dans les paradis artificiels avant de retrouver le succès en solo en 1997 avec la chanson « Angels »…

Ce qu’on en pense

Notre avis

Un biopic de Robbie Williams, joué par un singe ?  Idée saugrenue… mais qui fonctionne.  Pour le spectateur pas spécialement fan du chanteur, une grande partie de la réussite du film de Michael Gracey  tient à ce procédé,  qui lui donne un aspect fictionnel attrayant en même temps qu’une bonne part d’autodérision.  Le final pourra même lui faire verser une petite larme… de crocodile !

The Last Showgirl

ça vient de sortir|

 

Par J.V

Le pitch

Shelly (Pamela Anderson), une danseuse de cabaret expérimentée, doit faire face à son avenir lorsque son spectacle à Las Vegas est brusquement interrompu, après 30 ans de représentation…

Ce qu’on en pense

 Dans l’esprit de Showgirls et de The Wrestler,  The Last Showgirl offre à  Pamela Anderson un rôle en or,  qui résonne avec la vie de l’ancienne star de Alerte à Malibu. Loin des effets de style de sa parentèle (Francis Ford, Sofia et Roman) , Gia Coppola opte pour une mise en scène naturaliste qui fait ressortir toute la fragilité et le vécu de son interprète. Une heureuse surprise.