Ça vient de sortir

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Les Graines du figuier sauvage 

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Par Ph.D

Le Pitch

Iman (Misagh Zare) vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices, mais décide de s’y conformer. À la maison, ses deux filles, Rezvan (Mahsa Rostami) et Sana (Setareh Maleki), étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh (Soheila Golestani), tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…

Ce qu’on en pense

Alors que l’on célèbre le deuxième anniversaire du mouvement « Femme, vie, liberté! »  le nouveau film de  Mohammad Rasoulof arrive à point nommé sur nos écrans pour raconter de l’intérieur le déchirement de la société iranienne et souffler sur les braises d’une nouvelle révolution.  Favori d’une partie de la critique pour la Palme d’or à Cannes 2024 (où il était arrivé après avoir quitté clandestinement son pays : un périple de 28 jours à pied dans les montagnes !) le réalisateur iranien en est reparti avec un  Prix Spécial à peine consolatoire.    Les Graines du figuier sauvage méritaient au minimum un Grand Prix. Ce brulôt de trois heures découpé en 3 actes virtuoses  est un pur chef d’oeuvre. A voir absolument.

L’Amour Ouf

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Par Ph.D

Le Pitch

Les années 80, dans le nord de la France. Jackie (Mallory Wanecque / Adèle Exarchopoulos) et Clotaire (Malik Frikah / François Civil) grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer, mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur…

Ce qu’on en pense

Erreur de casting de Cannes 2024 où,  présenté en compétition, le nouveau film de Gilles Lellouche a récolté la plus mauvaise note de la critique internationale (et zéro prix) , L’Amour ouf arrive sur les écrans précédé d’une promo bulldozer,  destinée à faire oublier la mauvaise impression cannoise.  Délesté de quelques scènes violentes (mais pas beaucoup moins long), le film devrait toutefois séduire le public de Monte Cristo avec son casting « de ouf » (il ne manque que Pierre Niney) et son histoire d’amour à la Roméo et Juliette du ch’Nord. Délaissant l’humour dépressif du Grand bain, Lellouche s’est attaqué à l’adaptation du roman culte de Neville Thompson avec un appêtit d’ogre et un culot monstre.  Jetés en vrac dans la bétonneuse, Trainspotting, West Side Story, Scorsese, Olivier Marshall, Ken Loach, The Cure (« A Forrest »), Deep Purple (« Child in Time« ), Billy Idol (« Eyes Without a Face« ) et Prince (« Nothing Compares 2U« )  se sédimentent  en un mélo stéroïdé et braillard de 2h40,  qui ne se pose aucune question sur la représentation de la violence ou l’héroïsation des petites frappes et fait l’effet d’un pain dans la gueule : on en sort sonné.

Silex & the City

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Par J.V

Le pitch

Dans une préhistoire condamnée à ne jamais évoluer, un père et sa fille en conflit vont bouleverser la routine de l’âge de pierre. Après un aller-retour dans le futur, ils ramènent accidentellement l’équivalent d’une clé coudée Ikéa qui va enfin déclencher l’évolution, pour le meilleur et surtout pour le pire…

Ce qu’on  en pense

Adaptation de la BD à succès de Jul, déjà déclinée en série TV, Silex and the City, le film déroule sur grand écran un scénario original  sur la notion de progrès. Hélas, les situations sont inégales et la mécanique comique , essentiellement basée sur les anachronismes,  a tendance à s’enrayer dans la seconde moitié du film, avec des scènes tournées avec de véritables acteurs qui plombent la proposition tant elles sonnent faux par rapport au reste. Heureusement,  les vannes fusent et on se régale à reconnaître les voix d’Amélie Nothomb, Frédéric Beigbeder, Guillaume Gallienne, Léa Salamé, Denis Ménochet, Stéphane Bern, Raphaël Quenard, Julie Gayet et François Hollande (!) qui doublent les personnages.

Leila Slimani : J’emporterai le feu

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Par MAB

Il y a cinq ans, il y eut d’abord « Le pays des autres« . Puis « Regardez-nous danser » en 2022. Voilà « J’emporterai le feu » troisième volet avec lequel Leila Slimani termine sa trilogie romanesque et autobiographique. Après les décennies 1940-1960, entre colonisation et lendemains d’indépendance, place à la troisième génération de la famille Belhaj. En ces années 80,  les personnages ont vieilli et changé. Medhi, par exemple, n’est plus le jeune homme tiraillé entre convictions et ambition. Il est père de famille et haut fonctionnaire, comme l’était le père de Leila. Et comme ce dernier, connaîtra des heures tragiques sous l’autoritaire  royauté marocaine.  Et puis, il y a Mia et Inès, ses deux filles. En 90, l’ainée, 18 ans, s’apprête à quitter Rabat et la douceur du cocon familial pour échapper à la rigidité des mœurs de son pays, trouver son identité sexuelle et étudier dans un Paris gris et froid ou là aussi, elle aura du mal à trouver sa place. C’est elle que l’on suit en priorité dans  cet ouvrage. Elle, à qui son père dit « pars, ne reviens pas et emporte avec toi le feu« . Leila Slimani connaît bien cette mélancolie, ce mal du pays et cette appartenance déchirée que vit son héroïne. D’ailleurs Mia deviendra écrivaine…Ce dernier tome, tout aussi réussi, sinon plus que les précédents, est celui du début de la mondialisation. Tout le monde bouge et s’échappe dans la famille. Chacun est en quête d’affranchissement et de liberté. Sauf Mathilde, la plus marocaine des Alsaciennes. Le récit est riche et puissant. Oscille entre passé et présent. Tradition et modernité. Histoire du Maroc et récit familial. Et bien sûr évolution personnelle et universelle. Habilement, Leila Slimani fait en sorte que chacun et chacune, d’ici ou de la-bas, puisse s’y reconnaître. 

Emmanuelle

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Par Ph.D

Le pitch

Emmanuelle (Noémie Merlant) est en quête d’un plaisir perdu. Elle s’envole seule à Hong Kong pour un voyage professionnel. Dans cette ville-monde sensuelle, elle multiplie les expériences et fait la rencontre de Kei (Will Sharpe), un homme qui ne cesse de lui échapper…

Ce qu’on en pense

Un demi-siècle après Just Jaekin, Audrey Diwan s’attaque à l’adaptation du roman érotique phare de la littérature française. Le plus osé,  dans ce film élégant à la mise en scène inspirée de  Wong Kar-waï, est sans doute de faire d’Emmanuelle une femme dénuée de désir , qui cherche à le retrouver . A l’exception d’une scène finale,  qui fait un peu monter la température, cette quête s’avère plutôt sage, voire carrément ennuyeuse. Longues déambulations dans les couloirs d’un palace sur fond de musique électronique et interminables bavardages conduisent à de trop rares batifolages. Dans le rôle titre,  Noémie Merlant peine à faire oublier Sylvia Kristel et son fauteuil en rotin.

 

Jean Echenoz : Bristol 

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Par MAB

Détrompez vous. « Bristol » n’a rien à voir avec une ville britannique ou un palace parisien. En fait, Bristol est juste  le nom du personnage principal. Une nouvelle fantaisie du plaisantin Jean Echenoz. Il l’a même prénommé Robert (« mais qui s’appelle Robert aujourd’hui ? » écrit-il ) et par malin plaisir en a fait un obscur réalisateur de série B ayant  bien du mal à financer son prochain long métrage. Quand s’ouvre le  récit, alors même que son voisin du dessus se défenestre sous ses yeux, notre Robert part tranquillement à un rendez-vous avec Marjorie des Marais, l’auteure de « Nos cœurs au purgatoire », un livre à succés dont il prévoit l’adaptation. L’actrice principale est choisie, mais Marjorie  n’en veut pas. Elle peut financer à condition que Robert engage Céleste… « Mais passons« , comme le répète Echenoz qui aime commenter ce qu’il est en train d’écrire,  et retrouvons tout ce petit monde en Afrique centrale (« post coloniale » précise l’auteur ) pour le tournage rocambolesque  d’un (mauvais) film d’amour et d’aventures ou mises en places, prises, scènes, péripéties et catastrophes se succèdent. Un récit plein d’humour entrecoupé de l’enquête policière tout aussi drôle sur l’homme nu qui s’est écrasé sur le trottoir parisien. Bref,  voilà Echenoz qui, comme à son habitude, garde ses distances avec le roman traditionnel. En un cocktail de roman noir et de burlesque, il distille à nouveau son goût pour les bifurcations soudaines, pour des commentaires personnels, pour des personnages passablement inadaptés et qui, parfois, lui échappent. Rien ne semble profond. Tout ressemble à un trait de crayon moqueur de Sempé. En même temps, l’écrivain s’interroge sur son texte,  établit une connivence avec le lecteur, refuse de l’émouvoir mais veut partager avec lui le sentiment que la vie est une comédie et qu’il vaut mieux en rire.   Sincèrement quel plaisir de lecture !

Le Roman de Jim

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Par J.V

Le pitch

Aymeric (Karim Leklou) retrouve Florence (Laetitia Dosch), une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim naît, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu’au jour où Christophe (Bertrand Belin), le père naturel de Jim, débarque… Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité…

Ce qu’on en pense

Cinéastes de la France des régions (ici le Haut-Jura) les frères Larrieu adaptent à leur façon Le Roman de Jim de Pierric Bailly. Un mélodrame poignant qui aborde la paternité sous un angle original : celui d’un homme privé de l’enfant qu’il a élevé sans qu’il soit le sien. Un rôle en or pour Karim Leklou associé à la toujours surprenante Laetitia Dosch,  Bertrand Belin dans le rôle du père biologique et une pétillante Sara Giraudeau. Un film sensible et juste, magnifié par la beauté des montagnes que les Larrieu filment avec autant d’amour que leurs personnages.

Le Procès du chien

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Par J.V

Le pitch

Avril (Laetitia Dosch), avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne ! Mais lorsque Dariuch (François Damiens), client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos (Kodi), les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité : le procès du chien…

Ce qu’on en pense

Après avoir proposé un premier spectacle au théâtre, l’actrice Suisse Laetitia Dosch, découverte en 2017 dans Jeune Femme de Leonor Seraille, où éclatait déjà sa personnalité originale, passe derrière la caméra pour un premier film qui lui ressemble :  original, décalé, drôle et passionné. Derrière l’humour absurde , elle y pointe du doigt la place qu’ont pris les animaux de compagnie dans la société contemporaine et sa propension à faire des procès à tout propos. Autour de l’actrice-réalisatrice, qui s’est réservée un premier rôle à sa mesure, Pierre Deladonchamps, François Damiens et Jean Pascal Zadi rivalisent de drôlerie. Quant au  chien Kodi, héros malgré lui de cette fable surréaliste, il a reçu à Cannes, où le film était en sélection officielle,  une Palm Dog qui rend justice à son talent pour le cabotinage.

 

 

Camille Laurens : Ta promesse

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Par MAB

L’emprise, la jalousie et le narcissisme contemporain dans le couple. Celle qui en parle est Camille Laurens . Son roman est bâti comme un thriller  autour de ces quatre verbes : séduire, construire, réduire,  détruire. Celui qui tire les ficelles est un marionnettiste de métier. La victime, une autrice célèbre. Ils se rencontrent à la cinquantaine. Il lui fait promettre de ne jamais écrire sur lui. Or Ta promesse  est tout le contraire ! Car au fil du temps, la narratrice raconte comment elle s’est laissée entraîner dans une histoire fausse, faite de manipulations et de mensonges. Camille Laurens multiplie les voix, les scènes, les lieux. Balade le lecteur dans un jeu de piste bourré de chausse-trappes et au bout du compte compose un roman virtuose sur les mécanismes de l’amour pervers. Le rythme en est haletant.

Les Fantômes

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Par Ph.D

Le Pitch

Hamid (Adam Bessa) est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau

Ce qu’on en pense 

Découvert à Cannes 2024, en ouverture de la Semaine de la critique, ce premier long métrage de fiction signé Jonathan Millet, a été un de nos rares coups de coeur de l’édition. Un thriller d’espionnage très réaliste sur la traque de bourreaux syriens par leurs victimes à travers l’Europe, avec le Grassois Adam Bessa dans le rôle de l’infitré. Tenu de bout en bout, intelligent, réalisé au cordeau,  le film confirme le talent prometteur de son réalisateur.

Alien: Romulus

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Par Ph.D

Le pitch

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers

Ce qu’on en pense

Au vu de la bande annonce, du casting et du pedigree du réalisateur, l’Urugayen Fede Alvarez (auquel on doit surtout un dispensable remake d’Evil Dead), on pouvait craindre que la franchise Alien ne vire au survival d’horreur pour ados. Même s’il n’y échappe pas tout à fait Alien : Romulus vaut heureusement mieux que ça. L’action se situe après que Ripley ait éjecté le premier alien de sa capsule de survie. La compagnie qui l’employait a lancé une mission pour récupérer ce qui pouvait l’être du Nostromo,  mais l’expédition a tourné au désastre. Sur une planète minière,  un groupe de jeunes rebelles repère l’épave de la station de recherche et, ignorant tout de son tragique destin, projette de l’explorer pour trouver à bord de quoi s’envoler vers des cieux plus cléments. Pour ce faire, ils vont utiliser les services d’ Andy (David Jonsson Frayun vieil androïde recyclé par le père de l’une d’entre eux, la dénommée Rain ( Caylee Spaeny). Evidemment,  ce qu’ils vont trouver à bord va mettre leur plan en grand péril… On le voit, les scénaristes se sont un peu creusé la tête pour trouver une histoire qui s’insère dans la saga et permette de faire référence aux épisodes précédents. Dommage qu’à part les deux personnages précités, ils n’aient pas jugé bon de donner un peu de personnalité aux autres protagonistes. Heureusement, la réalisation compense en action ce qui manque sur le fond, avec quelques scènes d’accouchement d’aliens bien visqueuses. L’identité visuelle de la saga est respectée, ainsi que tous ses codes (on retrouve même une vieille connaissance) et on ne s’ennuie à aucun moment.  De fait, l’épisode se situe au niveau des Alien 2 et 3,  loin des dérives mythologiques boursouflées des deux derniers opus.  Caylee Spaeny fait une excellente simili Ripley (tee-shirt moite compris) et son partenaire David Jonsson Fray hérite du personnage le plus intéressant:  celui du droïde Andy. La fin laisse présager une suite. Pourquoi pas ? On évitera juste, si possible, de l’intituler Alien : Remus. Romulus, c’est déjà assez ridicule.

City of Darkness

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Par Ph.D

Le pitch

Dans les années 80, le seul endroit d’Hong Kong où la loi britannique ne s’appliquait pas était la redoutable citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et aux trafics en tous genres. Fuyant le puissant boss des Triades Mr. Big (Sammo Kam-Bo Hung), le migrant clandestin Chan Lok-kwan (Raymond Lam) se réfugie à Kowloon où il est pris sous la protection de Cyclone (Louis Koo), chef de la Citadelle. Avec les autres proscrits de son clan, ils devront faire face à l’invasion du gang de Mr. Big et protéger le refuge qu’est devenue pour eux la cité fortifiée…

Ce qu’on  en pense

Après  Limbo, plongée viscérale dans les bas-fonds de Hong-Kong, Soi Cheang avait les honneurs du Festival de Cannes au printemps dernier pour son nouveau long métrage, City of Darkness. Présentée en séance de minuit, cette adaptation d’un manga à succès a été le choc visuel du Festival 2024. Deux heures de réalisation virtuose et de combats hallucinants, entrecoupés de considération sociales sur l’origine de la violence et  la dureté du système pour ceux qui en sont exclus. Protagoniste du film à part entière, la citadelle de Kowloon n’a jamais été aussi bien filmée. Les personnages y tracent leur route sanglante à la faucille et au marteau : tout un symbole puisque l’action se passe au moment  de la rétrocession à la Chine communiste !

Les Gens d’à côté

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Par J.V

Le Pitch

Lucie (Isabelle Huppert), une agente de la police scientifique menant une vie solitaire, voit son quotidien bouleversé par l’arrivée d’une jeune famille dans son paisible quartier pavillonnaire. Alors qu’elle développe une affection sincère pour ses nouveaux voisins, elle découvre que Yann (Nahuel Perez Biscayart), le père, est un activiste anti-police au passé judiciaire chargé. Ce conflit moral entre son devoir professionnel et son amitié naissante ébranlera profondément les certitudes de Lucie…

Ce qu’on en pense

Un « petit » (1h25) Téchiné plutôt plan-plan, heureusement  sauvé par son casting : Isabelle Huppert dans un rôle de flic à la Mare of Easttown, Hafsia Herzi toujours attachante et surtout Nahuel Perez Biscayart, découverte de 120 battements par minute, qui parvient à rendre crédible un personnage de blackbloc mal servi par un scénario minimaliste et des dialogues lourdement explicatifs.

 

 

 

Trap

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Par J.V

Le pitch

30 000 spectateurs. 300 policiers. Un tueur.  Cooper (Josh Hartnett), père de famille et tueur en série, se retrouve pris au piège par la police en plein cœur d’un concert.  S’échappera-t-il ?

Ce qu’on en pense

Pas de jalouses ! Après avoir produit Les Guetteurs,  oubliable premier long métrage de sa fille cadette Ishana, sorti en juin dernier, M. Night Shyamalan met en scène son ainée, la chanteuse Saleka, dans un rôle de … chanteuse. Faisant passer le sens de la famille avant le Sixième (sens),  le réalisateur de la trilogie Incassable , Split ,  Glass oublie quelque peu son sens du suspens original pour se couler dans un thriller ultra classique  au scénario truffé d’invraissemblances. Josh Hartnett y campe un tueur à la double personnalité traqué par la police pendant que Saleka déroule ses compositions sur scène.  D’où l’impression d’assister à un long clip musical mis en scène par papa.

Largo Winch 3

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Par J.V

Le pitch

Depuis l’enlèvement brutal de son fils Noom (Narayan David Hecter), Largo Winch (Tomer Sisley) fait l’objet d’une impitoyable machination cherchant à l’anéantir et à détruire le groupe W. Pour faire éclater la vérité et retrouver son fils, Largo se lance dans une traque sans relâche. Des forêts canadiennes, en passant par Bangkok, jusque dans les profondeurs des mines birmanes, il ne sait pas encore qu’il devra faire face aux démons du passé…

Ce qu’on en pense

Troisième aventure filmée pour le héros de BD incarné par Tomer Sisley. Jérome Salle cède la place au Belge Olivier Masset-Depasse (Duelles) pour la réalisation et  James Franco joue les méchants de service. Le  mano à mano entre les deux hommes tient ses promesses tandis que  Clotilde Hesme et Elise Tilloloy jouent avec talent les atouts de charme de l’épisode. Dommage que le scénario, inspiré de la série BD, reste du niveau d’un film pour ados. Malgré les facilités et les invraissemblances, on passe quand même un bon moment.