Ça vient de sortir

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Avec amour et acharnement

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Par J.V

Le pitch

C’est Paris et c’est déjà l’hiver. Sarah (Juliette Binoche) et Jean (Vincent Lindon) s’aiment, ils vivent ensemble depuis plusieurs années. C’est un amour qui les rend heureux et plus forts. Ils ont confiance l’un en l’autre. Le désir ne s’est jamais affadi. Un matin, Sarah croise par hasard François (Grégoire Colin) son ancien amant, ce François qui lui a présenté Jean, ce François qu’elle a quitté pour Jean sans hésiter…

Ce qu’on en pense

Sans renouveler le principe du triangle amoureux, Claire Denis signe un de ses plus beaux films en mettant en scène pour la première fois Juliette Binoche et Vincent Lindon qui, incroyablement,  ne s’étaient jamais donné la réplique. Ecrit au cordeau avec  Christine Angot, qui le cosigne, le scénario leur offre une succession de scènes , tour à tour romantiques, sexuelles et dramatiques dans lesquelles les deux acteurs expriment pleinement leur talent, bien secondés par le trop rare Grégoire Colin. Un portrait de couple et de femme aux prises avec des désirs contradictoires qui a séduit le jury de la Berlinale.

La Dégustation

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Par J.V

Le pitch

Divorcé du genre bourru, Jacques (Bernard Campan) tient seul une petite cave à vins, au bord de la faillite. Hortense (Isabelle Carré) , engagée dans l’associatif et déterminée à ne pas finir vieille fille, entre un jour dans sa boutique et décide de s’inscrire à un atelier dégustation…

Ce qu’on en pense

Après le poussif  Venise n’est pas en Italie, Ivan Calbérac adapte à l’écran une autre de ses pièces à succès. Sans plus de génie cinématographique mais avec cette fois un atout de charme : le couple formé par  Isabelle Carré et Bernard Campan, dont l’alchimie avait été éprouvée dans  Se souvenir des belles choses et sur scène pour la longue tournée de la pièce.  D’où un film gentillet,  mais auquel on succombe comme au plaisir coupable d’un verre de vin rosé bas de gamme, mais servi bien frais par une chaude journée d’été.

Trois mille ans à t’attendre

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Par Ph.D

Le Pitch

Professeur émérite, Alithea Binnie (Tilda Swinton), bien que satisfaite par sa vie, porte un regard sceptique sur le monde. Lors d’un voyage en Orient, elle libère un génie (Idris Elba) qui lui propose d’exaucer trois vœux en échange de sa liberté. Mais Alithea est bien trop érudite pour ignorer que, dans les contes, les histoires de vœux se terminent mal. Il plaide alors sa cause en lui racontant différentes histoires qu’il a vécu. Séduite par ses récits, elle finit par formuler un vœu des plus surprenants…

Ce qu’on en pense

Avec ce nouveau film,  présenté hors compétition à Cannes 2022,  George- Mad Max– Miller renoue avec la veine « féérique » qui ne lui avait pas mal réussi au temps de Babe le cochon dans la ville (1998). Soit l’histoire d’une universitaire (Tilda Swinton) qui,  lors d’un séjour en Turquie, libère un bon génie (Idris Elba) du flacon où un sort le retenait depuis des siècles et se voit proposer 3 voeux à exaucer. Mais elle est parfaitement heureuse et ne désire rien. En plus, le génie n’a pas vraiment eu la main heureuse avec ses précédents maîtres. Il lui faut pourtant la décider à demander ses faveurs s’il veut retrouver sa liberté. Elle va le prendre au mot… Un conte des (trois) Mille et une nuits horriblement long et terriblement bavard, dans lequel Idris Elba et Tilda Swinton cabotinent interminablement entre deux séquences d’ effets spéciaux moches et envahissants. Dans le genre, on se demande si on n’a pas préféré Le Prince oublié de Michel Hazanavicius avec Omar Sy ?

Rumba la vie

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Par J.V

Le pitch

Tony (Franck Dubosc) , la cinquantaine, chauffeur d’autobus scolaire renfermé sur lui-même, vit seul après avoir abandonné femme et enfant vingt ans plus tôt. Bousculé par un malaise cardiaque, il trouve le courage nécessaire pour affronter son passé et s’inscrire incognito dans le cours de danse dirigé par sa fille (Louna Espinosa), qu’il n’a jamais connue, dans le but de la (re)conquérir et de donner un sens à sa vie…

Ce qu’on en pense

Avec  Tout le monde debout, son premier long métrage de réalisateur, Franck Dubosc avait réussi une romcom sur le handicap.  Pas facile !  Pour son deuxième film, il s’attaque aux rapports filiaux avec le même mélange d’humour et de sentiments. Et c’est encore réussi. Le réalisateur s’y dirige dans son rôle de prédilection : le beauf qui cache un grand coeur sous ses dehors répulsifs. Il révèle aussi une actrice dont on suivra le parcours :    Louna Espinosa qui joue sa fille.  La réalisation n’a certes rien de transcendant,  mais le scénario et les dialogues tiennent la route et on apprécie le soin apporté aux seconds rôles (notamment incarnés ici par Jean Pierre Daroussin et Marie Philomène Nga). A l’arrivée :  une très honnête comédie sentimentale de rentrée.

As Bestas

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Par J.V

Le pitch

Antoine (Denis Menochet) et Olga (Marina Fois), un couple de Français, sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils ont une ferme et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique mais un grave conflit avec leurs voisins fait monter la tension jusqu’à l’irréparable…

Ce qu’on  en pense

Présenté à Cannes 2022  dans la section Cannes première, le nouveau film du prodige espagnol Rodrigo Sorogoyen (Que dios nos perdones,  El Reino,  Madre) réussit encore à surprendre dans le registre, pourtant usé,  du  thriller paysan. Par son casting d’abord,  qui mélange acteurs français (Denis Ménochet et Marina Foïs, excellents en couple de paysans expatriés)  et espagnols (Luis Zahera et Diego Anido dans le rôle des inquiétants voisins). par sa mise en scène ensuite, qui multiplie les morceaux de bravoure et impose un changement de personnage principal dans la deuxième partie. En résulte un thriller puissant,  qui pose la question de l’appartenance à une terre et celle du repli, volontaire ou subi. Brillant.

Bullet Train

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Par J.V

Le pitch

Coccinelle (Brad Pitt) est un assassin malchanceux et particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement après que trop d’entre elles aient déraillé. Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement… Il doit alors tenter par tous les moyens de descendre du train.

Ce qu’on en pense

Spécialiste du film d’action au second degré, David Leitch (John Wick, Deadpool 2,  Fast & Furious : Hobbs & Shaw) est aux commandes de ce Bullet Train, dans lequel Brad Pitt promène à 200 à l’heure sa coolitude incarnée. Hélas, même s’il essaie d’y ressembler, David Leitch n’est pas Guy Ritchie, ni Quentin Tarantino et,  sans dérailler, ni laisser totalement le spectateur en gare,  son film ne sort pas du train-train mainstream pour lequel il a soigneusement été formaté. A l’arrivée, une comédie d’action efficace et distrayante, mais loin d’être inoubliable.

La Page blanche

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Par J.V

Le pitch

Eloïse (Sara Giraudeau) se retrouve assise seule sur un banc parisien. Qui est-elle ? Que fait-elle là ? Elle ne se souvient de rien ! Elle se lance alors dans une enquête, pleine de surprises, pour découvrir qui elle est réellement…

Ce qu’on en pense

Adapté de la BD  éponyme de Pénélope Bagieu, La Page Blanche joue sur le comportement totalement opposé de l’héroïne, malicieusement incarnée par la toujours pétillante  Sara Giraudeau, dans sa vie d’avant et d’après son amnésie.  Cela donne des scènes particulièrement loufoques avec ses ex collègues de travail, notamment celui joué par Grégoire Ludig. D’autres sont moins réussies  (celles avec  Pierre Deladonchamps et Stéphane Guillon notamment)  et le final est un peu poussif , mais la proposition reste charmante et pleine de fraîcheur. 

Sifu

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Par Cédric Coppola

Paru en début d’année sur PS5, Sifu déboule sur Switch. Fondé en 2015 par des anciens membres d’Ubisoft, le studio Sloclap s’était illustré avec Asbolver, un jeu de combat original. Cette fois, les artistes parisiens changent d’atmosphère et rendent hommage au Kung-Fu dans un jeu hardcore où la maîtrise de soi est indispensable pour espérer voir défiler le générique de fin. Sous l’apparence d’un beat’em all en 3D très référencé aux films d’action made in Hong Kong, notre disciple, bien décidé à venger son maître mort sous ses yeux, fait parler sa technique face à des hordes d’ennemis au cours de cinq niveaux variés, comme un repère de dealers ou un musée. Le gameplay, articulé sur un système d’esquives et de contres ne laisse aucune place à l’erreur et les échecs à répétition font partie intégrante de l’expérience. Chose peu banale, chaque mort fait vieillir le personnage et lorsqu’il dépasse les 70 balais, retour à la case départ. Seule une partie de la progression est conservée comme les indices, certains coups spéciaux et les raccourcis débloqués. Venir à bout d’un niveau est gratifiant… Seul hic, l’âge acquis est conservé, ce qui pousse à recommencer une partie pour ne pas partir avec un malus lors de la suite des évènements. Par cette approche radicale, qui n’est pas sans rappeler les productions From Software, Sloclap ne laissera donc personne indifférent… Y compris dans sa direction artistique assez picturale. Une très bonne pioche donc, même si cette version Switch accuse plusieurs problèmes techniques (graphismes et fluidité) comparée à son homologue PS5 (Jeu testé sur Nintendo Switch)

 

Top Gun : Maverick

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Par J.V


Le pitch

Après avoir été l’un des meilleurs pilotes de chasse de la Marine américaine pendant plus de trente ans, Pete « Maverick » Mitchell (Tom Cruise) continue à repousser ses limites en tant que pilote d’essai. Il refuse de monter en grade, car cela l’obligerait à renoncer à voler. Il est chargé de former un détachement de jeunes diplômés de l’école Top Gun pour une mission spéciale qu’aucun pilote n’aurait jamais imaginée. Lors de cette mission, Maverick rencontre le lieutenant Bradley « Rooster » Bradshaw (Miles Teller), le fils de son défunt ami, le navigateur Nick « Goose » Bradshaw…

Ce qu’on en pense

Déjà responsable du reboot de Tron: l’héritage, Joseph Kosinski a été appelé à la rescousse pour réaliser cette suite longtemps attendue du classique des eighties signé Tony Scott (décédé entre temps,  le film lui est dédié). Une réussite en terme de fan service : rien n’a été oublié pour raviver la nostalgie du premier opus et de son époque et le toujours fringant Tom Cruise est venu assurer la promo en personne au Festival de Cannes. Le premier film valait surtout, autant qu’on s’en souvienne, pour les séquences d’avion. Grace aux progrès des effets spéciaux, le second fait encore plus fort en la matière. On se croirait dans un simulateur ! Dommage que le scénario ne soit pas un peu plus intéressant. Top Gun : Maverick s’en tient à son cahier des charges de blockbuster de pur divertissement. N’oubliez pas les pop corn  !

 

 

Nope

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Par J.V

Le pitch

Les habitants d’une vallée perdue du fin fond de la Californie sont témoins d’une découverte terrifiante

Ce qu’on en pense

Après les formidables  Get Out et Us, le prodige américain Jordan Peele signe un nouveau petit chef d’oeuvre de film de genre avec Nope. Il y  change légèrement de registre, délaissant l’horreur pure pour le surnaturel teinté de fantastique.  Avec cette histoire d’OVNI qui bouleverse la vie d’une communauté rurale, Peele rend hommage à l’âge d’or d’Hollywood et du western, tout en maintenant un propos politique fort sur la fin du rêve américain.  Suspense haletant, réalisation au cordeau,  duo d’acteurs épatant (Daniel Kaluuya et Keke Palmer)… dites oui à Nope ! 

All Eyes Off Me

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Par Ph.D

Le pitch

Danny (Hadar Katz) est enceinte de Max (Leib Lev Lenin). Elle veut profiter d’une fête pour le lui annoncer, mais n’y parvient pas. De son côté, Max explore les fantasmes sexuels de sa fiancée Avishag (Elisheva Veil). Celle-ci se confie à Dror (Yoav Hait), qui la paye pour garder son chien. Entre le vieil homme et la jeune femme naît une intimité inattendue…

Ce qu’on  en pense

La réalisatrice israëlienne Adas Ben Arroya signe avec All Eyes Off Me un deuxième long métrage d’une liberté et d’un fraicheur rafraichissantes. En trois séquences bien troussées, le film dresse le portrait d’une génération libre,  curieuse et ouverte à toutes les  expériences. Il débute avec Danny (Hadar Katz), une jeune femme qui a une annonce importante à faire à Max (Leib Lev Lenin)  son bel ex-fiancé. Elle le retrouve en bonne compagnie dans une fête,  perd ses moyens, lui débite une tirade absurde  et se réfugie dans une salle de bain pour pleurer. Dans la deuxième séquence, Max et sa nouvelle conquête Avishag (Elisheva Veil) font longuement l’amour et apprennent à se connaître. Il lui confie son attirance pour les hommes « non virils », elle lui fait savoir qu’elle aime être brutalisée pendant l’amour. On la retrouve, avec un coquard et une lèvre fendue,  chez un retraité  Dror (Yoav Hait) dont elle promène le chien ( ce qui semble être son job). Dror lui a demandé de rester le soir garder son chien, car il doit rendre visite à sa mère souffrante. Le lendemain, alors qu’elle s’est endormie dans le lit de Dror, une étonnante intimité se noue entre eux... Sensuel, léger et enlevé, le film laisse le spectateur un peu en plan, mais définitivement sous le charme de son interprète principale,  la délicieuse Elisheva Veil ,  et de sa réalisation au plus près des corps et des coeurs. Le cadeau-surprise de la semaine. 

A propos de Joan

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Par J.V

Le pitch

Joan Verra (Isabelle Huppert) a toujours été une femme indépendante, amoureuse, habitée par un esprit libre et aventureux. Lorsque son premier amour revient sans prévenir après des années d’absence, elle décide de ne pas lui avouer qu’ils ont eu un fils ensemble. Ce mensonge par omission est l’occasion pour elle de revisiter sa vie : sa jeunesse en Irlande, sa réussite professionnelle, ses amours et sa relation à son fils. Une vie comblée. En apparence…

Ce qu’on en pense

Révélé à Cannes avec Je suis un soldat, Laurent Larivière signe avec A propos de Joan le portrait éclaté d’une femme, incarnée à l’écran, à différents moments de sa vie, par Isabelle Huppert et  Freya Mavor. Un esprit « Nouvelle Vague«  souffle sur la réalisation qui soigne les seconds rôles ( Lars Eidinger, Swann Arlaud, Florence Loiret-Caille…tous excellents)  autour d’une Isabelle Huppert, toute en retenue. L’ atmosphère mélancolique et un final trés émouvant contribuent à la réussite et à l’originalité  de ce drame. Une belle confirmation du talent de réalisateur de Laurent Larivière. 

Sundown

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Par Ph.D

Le Pitch

Une riche famille anglaise passe de luxueuses vacances à Acapulco quand l’annonce d’un décès les force à rentrer d’urgence à Londres. Au moment d’embarquer, Neil (Tim Roth) affirme qu’il a oublié son passeport dans sa chambre d’hôtel. La famille doit partir sans lui. Au lieu de revenir chercher son passeport dans le palace où ils logeaient, Neil demande à son taxi de le déposer dans une modeste pension de la ville…

Ce qu’on en pense

Disciple Mexicain de Michael Haneke, Michel Franco livre avec  Sundown un drame existentialiste,  intimiste et lancinant,  que ne renierait certainement pas le maître autrichien. Passant sans prévenir du drame familial (maman est morte) au thriller judiciaire et à une réflexion sur la vie et la mort, le scénario multiplie les sorties de piste pour tenir le spectateur en alerte. Acteur fétiche du cinéaste, Tim Roth est parfait dans le rôle du triste héros de cette fable mélancolique,  homme riche et réservé, que la vie a peut-être trop gâté et qui semble avoir perdu tout appétit. Une impression trompeuse…  Comme beaucoup dans ce film d’été caniculaire, poisseux et, au final,  tout à fait épatant.

The Sadness

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Par J.V

Le Pitch

Après un an de lutte contre une pandémie aux symptômes relativement bénins, une nation frustrée finit par baisser sa garde. C’est alors que le virus mute spontanément, donnant naissance à un fléau qui altère l’esprit. Les rues se déchaînent dans la violence et la dépravation, les personnes infectées étant poussées à commettre les actes les plus cruels et les plus horribles qu’elles n’auraient jamais pu imaginer…

Notre avis

Au secours ! Heureusement interdit aux moins de 16 ans avec avertissement, The Sadness est le film le plus gore qu’on ait vu depuis… On ne se souvient pas de l’équivalent, en fait. Sur un scénario de pandémie totalement opportuniste,  le Taiwannais Robert Jabbaz signe un film de zombies dans lequel l’hémoglobine coule à flot continu et où les massacres se déchainent dans des scènes de pure boucherie. S’il y avait un questionnement quelconque des limites de ce que l’on peut montrer à l’écran, ça passerait peut-être,  mais ici la violence est totalement gratuite… Beurk !

Decision to Leave

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Par  Ph.D

Le pitch

Hae-Joon (Park Hae-il) , détective chevronné, enquête sur la mort suspecte d’un homme survenue au sommet d’une montagne. Bientôt, il commence à soupçonner Sore (Tang Wei), la femme du défunt, mais son attirance pour elle ne facilite pas son enquête…

Ce qu’on  en pense

Eternel outsider de Cannes, Park Chan-wook (Old Boy, Lady Vengeance, Thirst, Mademoiselle…)  a encore frolé la Palme avec ce polar romantique hitchcockien et chandlerien à la fois. Il est reparti avec un prix de la mise en scène totalement justifié par la virtuosité et l’inventivité de sa réalisation. L’histoire d’un flic amoureux d’une suspecte manipulatrice dont les maris successifs ont la fâcheuse tendance à décéder de mort violente. Scénario et montage alambiqués, mais quelques unes des plus belles séquences que l’on pourra voir au cinéma cette année (notamment la finale sur la 5e symphonie de Mahler) . Un film troublant, contemplatif et mémorable qui tranche avec le reste de la filmographie agitée du réalisateur Coréen et le replace parmi les grands du cinéma asiatique.