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MotoGP : Catalogne

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Par Phil Inout

Triplé d’Aprilia (sprint + 2 premières places de la course), chute de Bagnaia en course, Quartararo toujours dans le dur, Zarco toujours dans le Top 5: le Grand Prix de Catalogne a été particulièrement mouvementé. Né à quelques kilomètres du circuit de Barcelone Aleix Espargaro (Aprilia) était apparamment imbattable sur ce tracé. Apparemment,  car Bagnaia qui s’était incliné samedi au sprint n’a pas pu lui disputer la victoire en course : victime d’un impressionnant high-side dans le deuxième virage,  le leader du championnat du monde a été évacué sur une civière après avoir été percuté par la moto de Brad Binder qui n’a pu éviter de lui rouler sur les jambes. Ce sera un miracle s’il s’en sort sans fracture. Vinales (Aprilia) a été le seul a pouvoir tenir tête à son coéquipier auquel il a dû concéder la première place. Pris dans un strike de Bastianini  au premier virage, Johann Zarco a heureusement pu bénéficier du drapeau rouge consécutif à la chute du leader. Il signe une belle 4e place derrière son coéquipier Jorge Martin. 17e aux qualifs et au sprint, Fabio Quartararo s’attendait sans doute à boire le calice jusqu’à la lie sur ce circuit, où il a remporté l’an dernier une de ses dernières victoires. Etonnamment, sa Yamaha a semblé avoir retrouvé la pêche pour la course. Il finit 7e après avoir encore réalisé une superbe remontée. De quoi lui mettre un peu de baume au coeur (mais pas plus) au champion Niçois avant une campagne asiatique qui promet d’être longue et difficile.

 

MotoGP : Autriche

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Par Phil Inout

Encore un week-end difficile pour les pilotes français  sur le circuit de Spielberg (Red Bull Ring) pour le Grand Prix d’Autriche. Johann Zarco dont on a appris le passage chez Honda en 2024 a raté les essais, s’est fait renverser en début de course sprint et n’a jamais été dans le rythme en course qu’il termine en P13. Mieux qualifié (P9),  Fabio Quartararo a été lui aussi déséquilibré au départ du sprint qu’il a tout de même pu terminer en P15 après un long lap de pénalité. Bien parti pour la course, il s’est hissé un moment dans le groupe de poursuite des hommes de tête  mais s’est fait bousculer et a finalement dû batailler pour terminer en P8. L’homme du jour a encore été Francesco Bagnaia. Impérial sur ce circuit avec sa Ducati, il signe un nouveau triplé Pole, Sprint, Course. Jamais inquiété, il termine le Grand Prix avec 5 secondes d’avance sur Brad Binder (KTM) et Marco Bezzecchi (Ducati). Pénalisé d’un long lap pour son comportement en sprint, Jorge Martin (Ducati Pramac) n’a pas pu participer à la course en tête mais l’a animée avec une remontée fantastique (P7). Il conserve la deuxième place au championnat du monde, mais avec désormais 62 points de retard sur Bagnaia.

 

MotoGP : Angleterre

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Par Phil Inout

Pour la reprise après la longue pause estivale,  Fabio Quartararo a connu un de ses pires week ends de MotoGP à Silverstone (Angleterre). Qualifié en dernière position, l’ex-champion du monde n’a rien pu faire au sprint disputé sous une pluie battante.  Avec le sec retrouvé dimanche, le Niçois effectuait une superbe remontée de la 22e à la 7e place lorsqu’un contact un peu trop appuyé avec Luca Marini  l’a contraint à changer de moto,  le carénage de la sienne ayant été  complètement arraché. P15 à l’arrivée. Pour Johann Zarco, le week-end a été plus positif : 9e en qualif, 4e au Sprint  et  9e en course. Le Grand Prix d’Angleterre a été remporté au finish par Aleix Esparagaro (Aprilia) devant Francesco Bagnaia qui avait mené toute la course dans des conditions météo changeantes (sec, mouillé, sec). Des conditions qui ont coûté cher à Marco Bezzecchi, grand animateur du week-end (Pole Position, P2 au Sprint), hélas victime d’une chute alors qu’il marquait Bagnaia à la culotte.

 

Mylène Farmer à Nice

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Par Philippe Dupuy

Fidèle à Nice,  où elle était venue rôder un de ses derniers spectacles, Mylène Farmer a donné le dernier concert de la tournée  Nevermore, le 29 juillet 2023 sur la scène du stade Allianz Riviera 30 000 spectateurs se pressaient. Certains arrivés une dizaine de jours à l’avance et campant devant le stade pour être sûrs d’avoir les meilleures places. Le spectacle valait le déplacement ! Pour sa huitième et peut-être dernière grande tournée, Mylène a fait les choses en grand, voire en gigantesque. Une scène de 60 mètres de long, barrant toute la largeur de la pelouse, une avancée en croix  allant jusqu’à la moitié du stade prolongée d’un bras articulé avec une nacelle lui permettant de chanter au dessus de la foule, des décors monumentaux (d’inspiration religieuse ou morbide, on ne se refait pas), des écrans leds d’une hauteur et d’une définition jamais vues et un lightshow qui couvrait tout le stade. Sur scène, la chanteuse rousse danse un peu moins,  mais met à profit les parties instrumentales pour changer régulièrement de tenues. Sa voix est toujours aussi haut perchée et fiable, sa silhouette irréprochable et elle pleure toujours au bon moment. La musique est trés forte,  à dominante techno avec une partie unplugged assurée au centre du catwalk,  en duo piano-voix avec Yvan Cassar. En dehors d’un autre duo avec le chanteur d’Aaron, les temps forts du spectacle sont toujours les mêmes : « Libertine » en début de show, « Une belle journée« , « Rêver » repris en choeur par le public, « Sans contrefaçon » (hystérie générale), « XXL » avec un duo de guitaristes hard rock et « Désenchantée » que les spectateurs chantaient encore en choeur à la sortie du stade. Dans cette configuration XXL,  on a évidemment  l’impression d’assister à un grand spectacle géant,  type ouverture des Jeux Olympiques,  plutôt qu’à un concert. Mais les moments d’émotion et la complicité de Mylène avec son public contrebalancent l’effet barnum. En plus d’être fidèle, mélangé et sympa, le public de Mylène Farmer est formidable. Il fait partie intégrante du show et contribue à lui donner une dimension humaine qui lui manquerait autrement. Le concert de Nice était le dernier de la tournée 2023 et l’émotion était palpable. Même s’il y aura encore 3 dates au stade de France l’an prochain (deux reportées et une supplémentaire),  la question se pose évidemment de savoir si Nevermore sera ou non la dernière ? C’est ce que suggère son  titre (Jamais plus), mais avec Mylène allez savoir ?  Elle seule en France peut se permettre de tels spectacles et la tournée a fait le plein partout. La chanteuse ne donne, elle-même, aucun signe de lassitude ou de fatigue. Le Nevermore Show est encore plus phénoménal et grandiose que ses prédécesseurs. Les fans en veulent encore et Mylène ne sait rien leur refuser. Alors stop ou encore? C’était en tout cas, « Une belle tournée« .

The Weeknd à Nice

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Par Ph.D

On croyait avoir tout vu en matière de mega shows, mais avec le After Hours Till Dawn Tour d’Abel Tesfaye, alias The Weekend, un pallier de plus a été passé dans le gigantisme et la pyrotechnie. La scène n’occupe pas seulement un côté de l’enceinte, mais TOUTE la longueur de la pelouse de l’Allianz Riviera. D’un côté, une représentation quasi grandeur nature de New York/Metropolis. De l’autre,  la Lune (ou Mars ou Jupiter?). Entre les deux,  une immense passerelle sur laquelle gravitent une trentaine de danseurs déguisés en pénitents blancs et  le chanteur masqué (puis démasqué) qui fait de constants allers-retours d’un bout à l’autre. Les défenseurs du Gym font moins de kilomètres dans un match de championnat !  Au milieu,  une statue géante qu’on a d’abord pris pour celle du Silver Surfer,  mais qui est, en fait, une sorte de plongeuse olympique. La symbolique de ce modeste décor (et des costumes de scène d’inspiration religieuse qui vont avec) nous échappe. Et c’est peut-être aussi bien… Le public (34 000 spectateurs le premier soir), de toute façon, n’en a cure : jeune et majoritairement féminin, équipé de bracelets lumineux télécommandés, il est là pour en prendre plein les yeux et les oreilles. Et il est servi ! Le son est atroce (bouchons d’oreilles conseillés),  mais on reconnaît quand même les tubes, qui défilent sous des salves de feux d’artifice et de lasers. Côté musiciens, c’est le minimum syndical : un DJ-guitariste et un batteur sont seuls visibles sous les buildings du décor.  Le falsetto du chanteur, par contre,  n’est pas un mythe : Michael Jackson peut reposer en paix,  la succession est assurée.  Au final,  on a l’impression d’avoir assisté à un show de mi-temps de Superbowl, étiré sur deux heures. Il y a des amateurs : les deux dates de Nice ont été complètes en quelques heures et à la sortie,  le public était en extase.

Nice Jazz Festival 2023

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Par Ph. D

Le Nice Jazz Festival 2023 s’est déroulé du 18 au 21 juillet avec ses deux scènes (Massena et Théâtre de Verdure) en simultané et une programmation digne de son rang . A l’affiche de cette édition : -M- Juliette Armanet, Herbie Hancock, Hyphen Hyphen, Tom Jones, Tower of Power  et beaucoup de découvertes. A raison de 6 sets par soirées, il y en avait pour tous les goûts. Résultat :  37 000 spectateurs en cumulé sur les 4 soirées.

Mardi 18 juillet : En ouverture, difficile de faire plus fun, généreux, sympa et tubesque que Juliette Armanet dont le show est devenu XXL. On l’a vue fendre la foule et passer de bras en bras pour rejoindre à la régie son un petit piano électrique, sur lequel elle a joué 2 titres avant de retrouver la grande scène pour un final grandiose. Avant cela les soulmen de Gabriels avaient fait un bel hommage à Tina Turner pendant que la Japonaise Hiromi martyrisait son piano au théâtre de verdure. Les vrais jazzeux sont restés pour le set de Dave Holland.

Mercredi 19 juillet : Retour des enfants prodiges d’Hyphen Hyphen qui sont passés du lycée Massena à la scène Massena. Soutien du NJF au parcours sans faute des trois jeunes Niçois  Santa, Line et Adam qui ont enflammé la place déjà bien surchauffée par la canicule. Leur show s’est étoffé avec un chouette décor de vieux téléviseurs. Ils ont trouvé un bon batteur, espérons qu’ils le garderont !  Au Théâtre de Verdure, Yuri Buenaventura et Roberto Fonseca avaient fait le plein. C’était tellement bien qu’on espère les revoir très vite dans des conditions moins caniculaires. L’inoxydable Tom Jones a clôt la soirée avec ses tubes et sa grosse voix. Séquence nostalgie pour les plus anciens, découverte pour les jeunes fans d’Hyphen Hyphen qui sont restés. Spectacle impeccable d’un grand showman dont les années n’altèrent ni le talent, ni la générosité.

Jeudi 20 juillet :  au programme du jour : Génération Django, Kurt Elling & Charlie Hunter,Gogo Penguin, Jalen Ngonda, Ezra Collective et Herbie Hancock,  pour lequel un spectateur de qualité s’est déplacé : Elton John. A peine sa tournée d’adieux terminée, Sir Elton a rejoint ses pénates du Mont Boron pour l’été. Sa première sortie officielle (mais néanmoins discrète) aura été pour le Nice Jazz Festival !

Vendredi 21 juillet : La billetterie affichait complet pour la dernière soirée grâce à la locomotive -M- qui a rempli à ras bord l’espace Massena avec son show Revalité. Toujours généreux sur scène, le chanteur a rendu hommage à Jane Birkin et à David Bowie via une chouette reprise de « Life on Mars » chantée par la bassiste qui a accompagné la star anglaise pendant 20 ans, Gail Ann Dorsey. Avant cela les Tower of Power avaient mis le feu avec leur funk élégant et Diane Reeves avait charmé le théâtre de verdure avec sa voix soul et ses chansons jazzy.

Hopman Cup à Nice

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Par la rédaction

De retour après plusieurs années d’absence, la Hopman Cup s’est jouée à Nice, du 19 au 23 juillet 2023. Une compétition mixte, où chaque binôme défends les couleurs de son pays. De la régionale de l’étape, Alizé Cornet (associée à  Richard Gasquet pour la France) , en passant par le numéro 1 mondial et récent vainqueur de Wimbledon, l’espagnol Carlos Alcaraz (associé à Rebeka Masarova pour l’Espagne), 6 équipes  (France, Suisse, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne) ont foulé la terre battue du Nice Lawn Tennis Club. Pour chaque nation engagée le programme comprenait  un match de simple masculin, un match de simple féminin et un match de double mixte, joué au meilleur des trois sets. Après des matches très disputés malgré la chaleur caniculaire, c’est la Croatie qui l’a emporté face à la Suisse en finale. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

Joe Bonamassa à Juan

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Par Philippe Dupuy

« On m’a demandé pourquoi je n’avais encore jamais joué à Jazz à Juan depuis 62 ans que le festival existe ? J’ai répondu qu’on m’avait encore jamais invité ! Et je vous jure que je reviendrai s’ils me réinvitent !«   Joe Bonamassa était visiblement ravi de jouer Pinède Gould  en ce 11 juillet caniculaire. Il a même fait monter la température de plusieurs degrés avec son jeu incisif, puissant et généreux, ses guitares vintage (il en change à chaque morceau, quelle collection ! ) et son blues électrique joué comme il doit l’être : fort, vite et bien. Entouré de quatre musiciens (dont un clavier de feu Stevie Ray Vaughan) et deux excellentes choristes,  le guitariste américain au faux air de Quentin Tarantino (costard noir, cheveux gominés, petites lunettes noires et menton en galoche), dont le jeu ne nous avait pas totalement convaincu lorsqu’il était passé à Nikaia il y a quelques années, a donné un set généreux et, cette fois, tout à fait enthousiasmant. Son écriture s’est affirmée pour les chansons, sa voix a murie et son toucher de guitare est désormais digne des plus grands. Ce n’est sans doute pas le successeur de Clapton (au jeu plus raffiné),  mais peut-être bien celui de Gary Moore. En tout cas, Bonamassa a laissé sa marque à Jazz à Juan, comme Jeff Beck et quelques autres guitar heroes l’ont fait en leur temps. Espérons que le festival n’attendra pas 62 autres années pour le ré-inviter !

Chris Isaak à Monaco

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Par Ph.D

Quelle meilleure ouverture rêver pour le Monte Carlo Summer Festival qu’un concert de Chris Isaak à la salle Garnier ? Le Californien représente tout ce que le festival d’été monégasque cherche à défendre en termes de spectacles : glamour, tradition et modernité. Crooner rock comme on n’en fait plus, Chris Isaak a enchanté l’auditoire avec ses tubes (« Blue Hotel », « Wicked Games », « Dancing » « Baby Did a Bad Bad Thing » … ) et ses reprises de Roy Orbison et d’Elvis. Qui d’autre pourrait aussi bien chanter « Can’t Help falling in love » ou « Only the Lonely »  ? Personne. Etonné de se retrouver à l’opéra devant un public aussi chic (« Merci d’être descendus de vos yachts pour venir nous voir, mais on est juste un groupe de honky tonk vous savez ?« ), le chanteur a adapté son show à l’intimisme de la salle, privilégiant les ballades aux « rocks les plus terribles » et descendant donner l’aubade dans les travées. Trés en voix et plein d’humour, il a donné à Garnier un sublime tour de chant. Les images qu’on en garde ressemblent à un clip de David Lynch.

Izïa aux Nuits Guitares

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Par Philippe Dupuy

Izïa a vraiment mis  le feu au festival Les Nuits Guitares de Beaulieu sur mer, le 6 juillet. Et pas seulement avec son show pop survitaminé,  construit autour de son dernier album et de ses tubes. Alors qu’elle avait déjà regagné l’énorme Tour Bus garé devant le jardin de l’Olivaie où venait de se terminer le concert, la chanteuse a eu la surprise de voir débarquer les gendarmes, venus lui demander des comptes sur sa sortie anti-macron, sur scène quelques minutes plus tôt. En cause, une longue digression improvisée entre deux chansons, qui avait commencé par un jeu sexuel entre « Brigitte » et « Manu » (« Quelle coquine, celui-là« ) à la garden party de l’Elysée et qui s’est terminée par une mise au pilori du dit « Manu », transformé en pignata pré-révolutionnaire (voir en fin de vidéo ci dessous).  « Je vois déjà le gros titre dans Nice Matin, demain : Izia appelle au meurtre de Macron ! » rigola la chanteuse avant de passer à la chanson suivante.  Volontairement outrée, caricaturale et carnavalesque,  la diatribe a bien fait marrer le millier de fans venu l’applaudir,  mais n’a pas eu l’heur de plaire à quelques élus locaux qui avaient, semble-t-il, oublié qu’Izia était la digne fille de Jacques Higelin, gauchiste notoire et grand pourfendeur de l’ordre établi. Certains en ont même avalé de travers leur cocktail de bienvenue au carré VIP. Interrogée par Nice Matin le lendemain du concert, l’adjointe à la Culture  de Beaulieu, Marie-José Lasry a déclaré s’être rendue à la gendarmerie pour livrer son témoignage et a affirmé qu’Izïa était désormais « blacklistée de Beaulieu«  ! Le parquet de Nice, qui n’avait visiblement pas d’autres chats à fouetter plus urgemment, a même ouvert une enquête dans la foulée. Les défenseurs de la liberté d’expression apprécieront.

John Butler à Nice

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Par Ph.D

John Butler a donné un superbe concert le 28 juin au théâtre de verdure de Nice, devant un public fourni, international et étonnamment familial. A l’image de son dernier live enregistré à Paris (lire la critique ici), l’Australien se présente seul sur scène avec ses guitares et ses machines et livre des versions habitées et incantatoires de ses chansons, entrecoupées de longues digressions sur la vie, la Foi, la révolution et le monde. Un set solide et généreux, à l’issue duquel Butler a remercié son équipe technique comme le veut la tradition,  mais aussi et c’est plus rare,  celle de Nice ainsi que le jeune garçon qui faisait sa première partie et dont c’était le premier concert. Bon esprit l’Aussie ! 

MotoGP : Pays-Bas

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Par Phil Inout

Le week-end avait pourtant bien commencé pour Fabio Quartararo avec une quatrième place en qualifications et un podium heureux en course sprint (P3 après déclassement de Brad Binder). Tout ça malgré un orteil fracturé en faisant du jogging… La course n’a, hélas, pas confirmé ces beaux débuts : départ raté (5 places de perdues) et chute dans les premiers tours. Comble de malchance, Fabio a entrainé Johann Zarco dans les graviers ! Le Cannois avait mal commencé le week-end avec une chute à haute vitesse et une mauvaise qualification en P8. Curieusement, alors que toutes les autres Ducati semblaient à l’aise sur le circuit d’Assen,  les deux Pramac ont galéré en qualifs et en course.  Solide vainqueur devant Marco Bezzecchi (qui avait pourtant dominé les essais et le sprint) et Brad Binder (auteur d’un nouveau départ canon), Francesco Bagnaia partira en vacances avec une belle avance au classement général. Pour les Français, par contre, l’horizon est bouché. Fabio Quartararo a un orteil et un bras à réparer et n’a plus qu’à espérer qu’un ingénieur de chez Yamaha aura une idée géniale pour rendre sa moto enfin compétitive. Johann Zarco, qui a perdu de gros points au classement général,  devra ramer pour refaire son retard sur son propre co-équipier. Rendez-vous le 6 aôut à Silverstone pour la reprise du championnat.

 

Dr Feelgood à Monaco

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Par la rédaction

Pour avoir assisté à plusieurs concerts de la formation originale, puis de celle amenée par Lee Brillaux après le départ de Wilko Johnson, on appréhendait un peu de retrouver Dr Feelgood toutes ces années plus tard . Le groupe ne compte plus aucun membre historique,  mais se compose musiciens agrégés au fil du temps pour préserver la marque. En l’occurence : Robert Kane (chant), Phil Mitchell (basse), Kevin Morris (batterie) et Gordon Russel, qui a repris la guitare depuis 2021 et joue sur l’excellent dernier album (Damn Right) sorti en 2022. Autant le dire tout de suite : le quatuor fait le job au-delà de toute espérance. Il a transformé le Grimaldi Forum de Monaco en pub anglais surchauffé, pour une Thursday Live Session qui restera dans les mémoires. Les classiques ( Roxette, Back in the Night, Milk and Alcohol, Down at the Doctors, She Does it Right, Going Back Home, See You Later Alligator), les blues et les nouveaux titres sont joués avec une énergie sans défaut et un son parfait. Gordon Russel est un guitariste rapide et incisif, particulièrement affuté à la slide. Robert Kane, le chanteur,  porte haut les chansons du bon Docteur en s’accompagnant, comme il se doit, à l’harmonica avec une belle prestance scénique. En rappel,  « Route 66 » dévalée à fond de train, donne envie de la reprendre (la route) pour retourner les voir jouer leur prochain gig. C’est donc vrai que les grands groupes de rock ne meurent jamais !

 

 

MotoGP : Allemagne

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Par Phil Inout

Troisième podium consécutif pour Johann Zarco sur le Sachsenring pour le Grand Prix Allemagne. Une course épique,  marquée par le duel au finish entre Pecco Bagnaia et Jorge Martin pour la première place. Martin a réussi à résister au champion du monde et fait le doublé sprint-course s’imposant comme le plus sérieux rival de Bagnaia pour le titre. Inexistant tout le week end, Fabio Quarararo poursuit sa descente aux enfers  et termine une nouvelle fois en dehors du top 10 (P13, mauvais choix de pneu), derrière son coéquipier. Un crêve-coeur pour le Niçois qui l’an dernier encore caracolait en tête sur ce circuit. Même punition pour Marc Marquez, recordman de victoires au Sachsenring,  qui a bataillé tout le week-end avec sa machine (5 chutes dont une où il a coupé en deux la moto de Johann Zarco) pour finir par jeter l’éponge avant le départ de la course (forfait sur blessure).  Plus qu’un Grand Prix,  la semaine prochaine à Assen (Pays Bas), avant des vacances d’été que les usines japonaises  devront mettre à profit pour revenir avec des machines plus compétitives.

 

MotoGP 2023: Italie

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Par Phil Inout

Le roi Bagnaia a été impérial dans son fief de Mugello pour le Grand Prix d’Italie : Pole position, sprint et  course, le champion du ponde en titre a réalisé le grand chelem,  sans jamais avoir été inquiété, ni pendant le sprint, ni pendant la course qu’il a mené tout du long gérant impeccablement son avance sur son seul poursuivant Jorge Martin. A l’inverse, son dauphin Fabio Quartararo a bu le calice jusqu’à la lie. Quatorzième sur la grille de départ , 10e au sprint (zéro point) et 11e en course… Derrière son coéquipier en guise d’ultime humiliation. Les deux prochaines courses, qui vont s’enchainer en Allemagne et en Hollande avant la pause d’été,  vont être longues pour l’ex-champion du monde Niçois, qui s’est séparé de son agent. Faute, sans doute,  de pouvoir quitter une écurie (Yamaha) qui échoue semaine après semaine à lui fournir une machine compétitive… Heureusement pour les fans français de MotoGP, Johann Zarco est là pour remonter le moral des troupes. Le Cannois signe en Italie son deuxième podium consécutif, derrière son coéquipier Jorge Martin. Avec 4 moto aux 4 premières places,  la suprématie de Ducati reste totale. Il y a peu de chances pour que ce soit différent la semaine prochaine sur le Sachsenring pour le GP d’Allemagne.