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Hyères/Toulon : Design

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Par la rédaction

Depuis  2016 et ses dix ans, le festival international Design Parade de Hyères essaime  à Toulon avec un festival consacré à l’architecture d’intérieur et à la décoration, secteurs majeurs de l’histoire des arts décoratifs. En parallèle aux expos de la villa Noailles (28 juin-7 septembre) , Design Parade Toulon (26-28 juin) réunit plusieurs expositions autour d’un concours destiné à révéler et soutenir la jeune génération d’architectes d’intérieur. C’est le premier projet de ce type en France.  La Design Parade comprend donc désormais deux volets : un festival de design à la villa de Noailles à Hyères et un festival d’architecture d’intérieur à Toulon.  En plus de celle de la Villa de Noailles à Hyères, plusieurs expositions sont programmées dans la ville préfecture du Var  et définissent un parcours dans la ville…

St Paul: Barbara Hepworth

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Par la rédaction

L’exposition Barbara Hepworth : Art & Life à la Fondation Maeght invite le visiteur à un voyage à travers les grandes étapes de la carrière de l’artiste : des premières sculptures modernistes des années 1920 et 1930, qui l’ont révélée au public, aux emblématiques sculptures filaires des années 1940 et 1950, jusqu’à ses commandes monumentales de la fin de sa carrière. Cette rétrospective met en lumière la façon dont Hepworth a intégré à son œuvre des disciplines aussi diverses que la musique, la danse, la science, l’exploration spatiale, la politique et la religion, tout en s’inspirant également des événements marquants de sa vie personnelle, construisant ainsi une vision singulière de l’art et de l’existence. L’exposition s’ouvre sur les origines de l’artiste, en s’attachant à son enfance dans le Yorkshire à travers des archives et des photographies. Seront exposés certains de ses tout premiers dessins d’étude, sculptures et peintures, témoignant de son exploration précoce du mouvement et de la figure humaine. Partisane de la taille directe, Hepworth associait une sensibilité aiguë aux matériaux organiques, tels que le bois et la pierre, à l’élaboration d’un langage formel abstrait radicalement novateur. Carving (1932), la première œuvre connue de l’artiste intégrant la « forme percée », rarement exposée au public, sera présentée ici grâce à un prêt exceptionnel d’une collection privée.

 

 

Antibes : Arman Venet

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Par la rédaction

Du 28 juin au 28 septembre, Le musée Picasso réunit deux grands artistes de la modernité, deux inventeurs de formes et de concepts. Un Hommage à Arman, pour les 20 ans de son décès, et Bernar Venet, peinture rationnelle, sculpture incontrôlée, une rétrospective consacrée à sa peinture, et, hors les murs sur l’esplanade Pré des pêcheurs, ses sculptures monumentales en acier Corten.

Antibes : Hartung

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Par la rédaction

L’ancienne villa-atelier d’Hans Hartung et Anna-Eva Bergman à Antibes est désormais accessible au public de mai à septembre,  sans restriction et avec un nouvel accrochage chaque été. Ce changement majeur de destination  a nécessité des travaux pharaonique,  mais le résultat est à la hauteur de l’attente :  inscrite au patrimoine architectural du 20e siècle, la villa  s’est enrichie d’un bâtiment d’accueil avec boutique (signé Cristiano Isnardi ), d’une salle de projection et de grandes et lumineuses salles d’expositions ouvertes dans les ateliers d’Hans et Eva, qui occupaient chacun une aile du bâtiment principal.  Le parc d’oliviers centenaires, les terrasses et le patio-piscine font partie intégrante de la visite. Pour sa quatrième exposition in situ, la Fondation Hartung présente,  jusqu’au 26 septembre, «Paysages intérieurs ». Ce accrochage, en plus de montrer les productions de Hans Hartung et d’Anna-Eva Bergman, s’appuie sur la donation d’œuvres de Terry Haass et bénéficie du prêt exceptionnel de plusieurs pièces de Vera Molnár. L’exposition s’inscrit dans le programme de recherche « Paysage et abstraction » conduit en 2024-2025 à la Fondation.

Toulon : Petits mondes

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Par la rédaction

 

Dans le cadre de la Design Parade, l’exposition « Petits mondes » présente à l’Hôtel des Arts des œuvres provenant des collections du Centre Pompidou, du Centre national des arts plastiques, du musée des Arts décoratifs de Paris et du Mobilier national. Elle explore l’univers de l’enfance où mobilier, jouets, objets décoratifs et livres illustrés stimulent l’imagination et la créativité, favorisant le développement personnel des enfants.  Le parcours thématique, qui joue avec la domesticité de l’Hôtel des Arts TPM, ancien hôtel particulier, aborde les différents espaces et typologies d’objets dédiés à l’enfance, tels que la chambre, la nursery ou les jeux de construction, à travers 200 œuvres. La scénographie de l’exposition est conçue par hall.haus.

 

Cannes : Poussière d’étoiles

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Après dix millions d’euros de travaux de restructuration et d’agrandissement, le Centre d’art contemporain La Malmaison réouvre ses portes dans une nouvelle configuration, avec une surface d’exposition triplée et modernisée dans le total respect du caractère patrimonial du bâtiment et une immense terrasse qui surplombe la Croisette. La Mairie de Cannes ambitionne ainsi de faire de l’établissement un haut lieu de l’art contemporain en proposant une programmation d’envergure internationale. Pour sa deuxième exposition d’envergure,  La Malmaison accueille les sculptures contemporaines de Jean-Michel Othoniel.  En hommage à la puissance contemplative du verre, l’exposition de Jean-Michel Othoniel explore les jeux de lumière, de matière et d’échelle. Inspiré par la nature, l’artiste déploie une série de sculptures qui, dans un mouvement entre la précision mathématique et la délicatesse poétique, captivent l’œil et l’esprit.

Roquebrune : Cap Moderne

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Face à Monaco, à Roquebrune Cap Martin, un site culturel et naturel remarquable,  baptisé Cap Moderne, réunit désormais la villa E-1027 d’Eileen Gray, le Cabanon et les Unités de camping de Le Corbusier et le bar-restaurant l’Etoile de mer de Thomas Rebutato. Autant d’architectures classées,  témoins d’une époque (les annés 30-50) et inscrits dans un cadre naturel d’exception,  qui se visitent à partir du mois de juin. Le site, progressivement restauré , accueille près de dix mille visiteurs chaque année depuis 2015. Après d’importants travaux de rénovation, le site est de nouveau accessible au public (sur réservation) jusqu’au 2 novembre.

Nice : Rivage & mer

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A travers l’exposition « Nice, du rivage à la mer », le musée Masséna explore les relations que Nice a entretenues, tout au long de son histoire, avec la Méditerranée. De la préhistoire à aujourd’hui, de la Nikaïa des Grecs à la villégiature d’hiver de la Reine Victoria, la ville n’a cessé de réinventer sa relation avec le rivage. Parfois, en redoutant les menaces, elle s’en est détournée et protégée. Souvent, elle en a fait l’horizon de ses audaces et de ses rêves. Aujourd’hui, alors que la Conférence des Nations Unies sur l’Océan UNOC 3 se tient dans ses murs, Nice s’interroge également et plus que jamais sur sa responsabilité à l’égard de ce milieu naturel, à la fois fragile et menacé. Nous est ainsi rappelé le vœu de Paul Valéry, au moment de la création, en 1933, sur la Promenade des Anglais, du Centre universitaire méditerranéen : « Il est à souhaiter, (…) que notre Centre se manifeste et s’impose, quelque jour, comme le lieu d’élaboration d’une connaissance méditerranéenne, le point où se forme une conscience de plus en plus nette et complète de la fonction de cette mer privilégiée dans le développement des idéaux et des ressources de l’homme ».

Nice : Matisse Méditerranée(s)

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La Méditerranée a exercé sur Matisse une fascination continue de sa première visite de la Corse en 1898 à sa fréquentation ininterrompue de Nice entre 1917 et 1954, en passant par de nombreux voyages à la découverte de l’Algérie, de l’Espagne, de l’Italie et du Maroc.De l’aveu même du peintre, le bassin méditerranéen, baigné d’une lumière qui l’émerveille, est déterminant pour son œuvre.En effet, Matisse, qui cherche à exprimer sa perception personnelle du paysage, entretient un rapport conceptuel avec la mer et avec la Méditerranée en particulier : une mer constituée d’espaces vécus, sensibles, rêvés ou fantasmés. L’exposition s’attache ainsi à reconsidérer l’œuvre de Matisse à travers le prisme de la Méditerranée et des lieux emblématiques qui y sont associés. Elle retrace, par le biais d’œuvres variées, dont plusieurs peintures rarement présentées en France, les attaches, les rituels, les idiomes liés à cette aire civilisationnelle et le rapport que Matisse entretenait avec elle. Exposition présentée dans le cadre de la Biennale des Arts et de l’Océan 2025  et de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (juin 2025).

Hyères: Dubuffet & Co

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Pour son exposition d’été 2025, le musée du Niel a choisi d’associer Jean Dubuffet, le mouvement CoBrA et l’Art Autre.  L’apport et l’impact artistiques de Jean Dubuffet à la fin de la Seconde Guerre mondiale sont considérables. Il “invente” l’Art Brut et donne à cette forme d’expression singulière, jusque-là ignorée ou négligée, pour la première fois, une large exposition, tout en développant, lui-même, une façon de peindre d’une totale originalité. Au même moment, entre 1949 et 1951, le mouvement CoBrA, venu d’Europe du Nord, définit aussi un espace bien particulier, s’extrait de l’abstraction, primitivise son expression, en la rapprochant parfois du dessin d’enfant, et crée un univers unique, distinct des principaux courants. Quelques années plus tard, au tournant des années 50, Michel Tapié, ami de Jean Dubuffet, galeriste, critique et figure centrale du marché de l’art, théorise le concept d’“art autre” et souligne la nécessité de se placer dans une autre dimension artistique, comme dans un monde parallèle, en faisant appel à des sources d’inspiration diverses, subjectives et informelles. De ces trois initiatives, indépendantes, sans coordination apparente, sans constitution de groupe ou de mouvement, émergent des artistes non conventionnels, véritables individualités, et des expressions singulières et diverses qui marqueront la seconde moitié du XXe par leur magie, originale, unique même, souvent inattendue, paradoxale, parfois dérangeante, dans une effervescence créative constante qui dessine les évolutions futures de l’art contemporain. Il s’agit ici d’une sélection subjective, qui n’a pas vocation à l’exhaustivité et qui reflète les enthousiasmes de la collection du Musée du Niel.

 

Cagnes: Ribà-Moya

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Le château-musée Grimaldi présente du 16 mars au 9 juin 2025 l’exposition « Ribà-Moya : dualité résonnante ». L’exposition comprend deux sections, la première consacrée à l’œuvre de Pierre Ribà et la seconde dédiée à Patrick Moya. Le parcours de l’exposition commence au 1er étage par la découverte des œuvres de Pierre Ribà, célèbre pour ses sculptures en carton. L’artiste expose une quarantaine d’œuvres aux formes énigmatiques que l’on dirait imprégnées d’un pouvoir supérieur, ancestral. L’exposition se poursuit au 2e étage par la présentation du travail de performance de Patrick Moya qui partage avec le public son univers et revient à Cagnes-sur-Mer, point de départ du chemin qu’il a parcouru depuis les années 1970. Peintre, sculpteur, artiste numérique et créateur de monde virtuels, Moya déploie de manière humoristique un environnement futuriste et coloré. De par son célèbre petit personnage et alter ego, « Moya », il donne une place centrale à l’artiste, à l’intérieur même de son œuvre. Il explore les nouvelles technologies en créant des mondes virtuels et immersifs dans lesquels le visiteur peut interagir. Cette exposition met en lumière ses performances artistiques et son univers décalé,  peuplé de créatures imaginaires ou d’animaux fantastiques, évoluant dans des décors colorés.

 

Monaco :  Méditerranée 2050

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(Photo Frédéric Pacorel)

Évoquer la Méditerranée, c’est convoquer l’histoire extraordinaire de nombreuses grandes civilisations façonnées sur ses rives au gré des siècles. Mais c’est aussi regarder en face son avenir, plus incertain que jamais. Les pressions diverses liées à son exploitation, à la croissance démographique, aux pollutions, au réchauffement climatique sont autant de menaces sur sa biodiversité unique et sur les services rendus par ses écosystèmes. Cette toute nouvelle exposition immersive et interactive, intitulée « Méditerranée 2050 » a pour but d’amener les visiteurs du Musée océanographique de Monaco à s’intéresser autrement à la Méditerranée et à s’engager pour sa protection, à travers un voyage spatio-temporel jusqu’en 2050.

Mougins: Fabien Verschaere

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Le Centre d’art de Mougins présente du 17 mai au 28 septembre 2025 l’exposition Fabien Verschaere : les rêveries de l’enfant Totem. Ce projet, né d’une collaboration avec Gilles Fuchs, fondateur et Président du Centre d’Art des Collines de Grasse (CACG), offre une occasion privilégiée de renforcer les échanges culturels entre Mougins et Grasse, deux territoires à l’identité artistique riche. Figure majeure de l’art contemporain, Gilles Fuchs est reconnu internationalement pour son engagement indéfectible envers la création artistique française. Collectionneur visionnaire, il a fondé l’ADIAF (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français) en 1994 et créé en 2000 le Prix Marcel Duchamp, l’une des distinctions les plus prestigieuses de la scène artistique française. Son parcours illustre un souci constant à révéler et à soutenir des artistes au-delà des frontières nationales. Fabien Verschaere : les rêveries de l’enfant Totem célèbre une relation artistique de plus de vingt ans entre Gilles Fuchs et Fabien Verschaere. Dès leur première rencontre en 2000, Gilles Fuchs a été captivé par la puissance expressive de l’univers de l’artiste. Cette reconnaissance initiale s’est transformée au fil des années en un dialogue constant que l’exposition du Centre d’art met en scène.

Biot : Karina Bisch

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Par la rédaction

Cette exposition inédite consacrée à Karina Bisch au Musée Fernand Léger de Biot  propose une immersion dans un univers où le décoratif déploie toute sa force conceptuelle et spatiale. Depuis près de 25 ans, l’artiste, née en 1974,  réinvestit les motifs modernistes, non pour les citer, mais pour les faire circuler et muter dans le contexte contemporain. Son travail, situé à l’intersection de l’art,  de l’architecture et du design, interroge la forme en tant que structure dynamique capable de traverser les époques tout en renouvelant leur charge symbolique. L’exposition présente un ensemble d’œuvres variées  – une série de peintures inédites de petits formats, une œuvre monumentale, une tapisserie et des créations textiles – inscrit dans le cadre d’une peinture murale immersive, conçue spécifiquement pour les espaces muséographiques du musée. Des œuvres de Fernand Léger (dessins, tapisserie…) sélectionnées par Karina Bisch elle-même, ponctuent le parcours.  Le lien avec Fernand Léger se construit autour de la puissance et de la plasticité des formes. Comme Léger, Karina Bisch explore le potentiel du décoratif non seulement comme ornement mais comme un langage autonome, capable de générer du sens et de remodeler l’espace. En complément de l’exposition, un film présente le travail de l’artiste. Profitez de votre visite pour aller voir, au rez de chaussée le nouvel accrochage des collections du musée qui présente des oeuvres peu connues de Fernand Léger sur le thème de la couleur.

Nice : Pascal Héranval

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Par la rédaction

Dans le cadre de l’organisation de la Biennale des arts et de l’océan, le musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, fraichement rénové, accueille pour sa réouverture l’artiste peintre, dessinateur et graveur, Pascal Héranval pour une mise en dialogue de ses œuvres avec celles des collections du musée dépeignant sirènes, yemanjas et autres merveilles liées aux peuples des mers. Cette exposition, explore les porosités entre l’art naïf, l’art brut et l’art singulier dans le champ de l’art contemporain. Loin de considérer ces catégories comme des entités figées ou cloisonnées, l’accrochage propose une approche qui met en lumière leurs points de convergence, leurs correspondances et leurs influences réciproques. En plus d’œuvres permanentes, l’exposition propose au public de suivre une œuvre en devenir : « La Baie des Anges ». L’artiste reviendra régulièrement sur place pour poursuivre son travail, offrant le spectacle rare d’une œuvre en gestation, évoluant au gré des marées de l’inspiration et des échanges avec le public.  « La Baie des Anges » s’apparente à un labyrinthe liquide, une cartographie en perpétuelle mutation où Pascal Héranval inscrit la mémoire mouvante des mers.