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Biot : Nouveaux réalismes

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Par la rédaction

Le musée national Fernand Léger de Biot et le musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice (actuellement fermé pour travaux) célèbrent ensemble la créativité artistique grâce à une exposition réunissant l’œuvre joyeuse et colorée du peintre Fernand Léger (1881-1955) et les œuvres incontournables du MAMAC.Grâce à un partenariat inédit entre deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre, dans un esprit de totale liberté et de dialogue entre les arts, des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle. Aux côtés des principaux représentants du Nouveau Réalisme, groupe fondé à Paris en 1960 autour du critique d’art Pierre Restany, des œuvres de la génération d’artistes qui émerge outre-Atlantique dans les années 1960, tels Roy Lichtenstein ou plus tard Keith Haring, illustrent les échanges artistiques qui ont très tôt existé entre la création européenne et la scène américaine. Dans la continuité des expositions organisées par le musée national Fernand Léger mettant en lumière les collaborations de l’artiste ou sa postérité, l’exposition Léger et les Nouveaux Réalismes, souligne la modernité visionnaire de Léger tout en rappelant les possibles sources d’inspiration de ces artistes révolutionnaires des années 1960. Le parcours de l’exposition, composé d’environ 110 œuvres, dont une sélection de 60 pièces du MAMAC, aborde, sur un mode ludique et créatif, différents axes thématiques : le détournement de l’objet, la représentation du corps et des loisirs, ou encore la place de l’art dans l’espace public.

Mougins: Bayeté Ross Smith

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Par la rédaction

« Bayeté Ross Smith : Au-delà des apparences », constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine  au Centre de la photographie de Mougins. Il succède à « Stephen Shames : Comrade Sisters / les Panthères noires » et sera suivie en été 2025 par « Kwame Brathwaite : Black is Beautiful ». Bayeté Ross Smith, artiste new-yorkais d’origine afro-américaine, construit son œuvre sur la force et la constance des préjugés,  sur ce qu’on pourrait appeler le pré-vu. Le sens commun attribue des caractéristiques physiques et comportementales qui se perpétuent sans être mises en cause. Les sociétés et les individus s’appuient sur le stéréotype pour réduire la réalité. Dans les mises en scène de BRS, des personnages, en fonction de leur attitude, de leur apparence et parfois de leurs mots,  se trouvent dotés de différentes personnalités. Il nous est alors difficile de savoir réellement quelle est la vraie « nature » de ces individus. La société, particulièrement la société américaine, a tendance à essentialiser, c’est-à-dire à réduire les personnes à un trait considéré comme significatif. En généralisant nous déformons et faisons ainsi de la caractérisation la définition de notre propre identité par la mise à distance des autres. Imprégné d’antiracisme, le travail du photographe consiste à obliger le visiteur à s’interroger sur ces notions en s’appuyant notamment sur l’histoire du mouvement pour les droits civiques

Nice : Klein chez Matisse

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Par la rédaction

Jusqu’à la fin de sa vie, Henri Matisse a cherché « autre chose que l’espace réel » et remis en question les canons de la peinture traditionnelle. Avec les papiers gouachés découpés, il exprime une radicalité artistique échappant à tous les schémas préexistants à une époque qui, marquée par les progrès de l’aviation, « a amené une nouvelle compréhension du ciel, de l’étendue, de l’espace ». Cette appropriation de l’espace et la sensation d’envol induite par ses papiers gouachés découpés ne sont d’ailleurs pas étrangères à Yves Klein. Dès 1946, celui-ci signe son nom « de l’autre côté du ciel », s’appropriant le bleu et l’espace infini comme l’une de ses toiles. Connu pour ses « propositions monochromes » et ses « zones de sensibilités picturales », Yves Klein partage des affinités avec Matisse, dont l’œuvre dépasse largement le concept du tableau de chevalet classique. En effet, chez Klein, la couleur investit l’espace dans des œuvres sans limite, dont les bords s’estompent à mesure que la gouache pure envahit la surface. Le MAMAC étant actuellement fermé pour travaux, le musée Matisse expose huit œuvres d’Yves Klein, offrant ainsi un contrepoint inédit dans le parcours de ses collections. S’inscrivant dans le cadre de la programmation hors-les-murs du MAMAC, ce prêt témoigne d’une dynamique de recherche collaborative entre les deux musées niçois.

Nice : Ma ville, mon quartier

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Par la rédaction

Patrick Modiano, prix Nobel de littérature, évoquait dans son discours de réception à Stockholm en 2014, le rôle de la ville comme un lieu de souvenirs, d’émotions et d’expériences vécues, qui se superposent à mesure que la vie avance. Dans cet esprit, la nouvelle exposition du musée Massena,  Nice, ma ville, mon quartier,  explore cette notion d’appartenance, où chaque rue et chaque quartier se fait l’écho d’un souvenir, d’une rencontre ou d’un moment marquant de nos vies. Le quartier est bien plus qu’un espace géographique. C’est le cadre de notre quotidien, marqué par nos trajets scolaires, professionnels, affectifs ou de loisir. Chacun se crée ainsi une carte personnelle de la ville, tissant des souvenirs à travers des lieux qui nous définissent. C’est cette carte intime que l’exposition invite les visiteurs à redécouvrir, en explorant la ville de Nice à travers ses six territoires et 38 quartiers actuels. De 1858 à aujourd’hui, la ville de Nice a connu une transformation spectaculaire, passant de 44 000 habitants à 342 000 en 2019. Cette croissance démographique rapide a façonné son paysage urbain et contribué à l’évolution de ses quartiers. L’exposition propose une rétrospective sur cette expansion,  à travers des œuvres artistiques, des archives, des photographies et des récits, qui illustrent les changements de chaque quartier et la manière dont ils ont marqué l’identité niçoise. Plus qu’une simple exposition, Nice, ma ville, mon quartier invite chacun à interroger son propre rapport à la ville et à revisiter les lieux qui ont marqué sa vie. À travers une mise en scène visuelle et interactive, avec d’immenses photos aériennes, les visiteurs peuvent partager leurs propres souvenirs et découvrir ceux des autres, créant ainsi un dialogue entre générations et quartiers. Allez découvrir la ville telle que vous ne l’avez jamais vue. 

Nice : Jean Mas

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Par la rédaction

Pour  sa nouvelle exposition temporaire,  L’Artistique met en lumière l’univers fascinant de Jean Masfigure majeure de l’École de Nice. Après près de 40 ans d’invisibilité, ses célèbres Cubes et Ombres sont de retour, restaurés pour l’occasion. Des œuvres qui défient la perception et réinventent l’espace. Jean Mas, avec son regard décalé et son humour subtil, vous invite à une expérience artistique étonnante au centre de la collection donation Ferrero qui constitue le fond permanent de L’Artistique

Saint-Tropez: L’Annonciade

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Par la rédaction

Le musée de l’Annonciade, créé en 1922, rappelle que la ville de Saint-Tropez a été l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde picturale au début du XXe siècle, grâce à Paul Signac qui y accosta en 1892 à bord de son yacht L’Olympia. Séduit par le pays, Signac y acheta une maison dont il fit son atelier, La Hune, et y invita de nombreux peintres : Cross, Matisse, Derain, Marquet... Les collections présentées, s’échelonnant entre 1890 et 1950 sont surprenantes, autant par leur qualité que par leur homogénéité. L’ensemble des artistes exposés ont fondé leur travail à partir d’une réflexion sur la couleur tout en restant fidèles à la figuration. Cet ensemble est composé de peintures de premier ordre, appartenant essentiellement aux mouvements pointilliste, nabis et fauve.

Hyères: Avant Gardes

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Le musée du Niel s’est installé à Giens dans une magnifique villa édifiée en 1962 au Port du Niel sur la commune de Hyères. De l’extérieur, le bâtiment se distingue par son volume géométrique sur trois étages, entouré de balcons saillants qui pointent vers l’horizon. À l’intérieur, les 300m2  de surface d’exposition se répartissent en une alternance d’espaces en demi-niveaux, agrémentés de vastes ouvertures. Pour son exposition d’été 2024, le musée a choisi d’associer deux avant gardes françaises de la seconde moitié du XXe siècle  : la Nouvelle école de Paris (Jean Bazaine, Charles Lapicque, Alfred Manessier, Jean Le Moal, Jean Bertholle et Maurice Estève) et Supports/Surfaces (Claude Viallat, Noël Dolla, Marc Devade, Jean-Pierre Pincemin, Louis Cane, Patrick Saytour, Daniel Dezeuze et André-Pierre Arnal) . »Deux générations, deux contextes, deux influences, deux visions, avec une thèse qui vient de loin et une antithèse farouche, pour un résultat qui témoigne de la réalité créative et artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, détaille Antoine Villeneuve, le commissaire de l’exposition. Mais avec le recul, ce sont aussi des points de partage comme cette capacité à échapper aux problématiques de la figuration ou de l’abstraction que l’on retrouve dans les deux avant-gardes, et cette capacité à partager un goût, une envie, une faim de couleur. 

 

Nice : SAB

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Par la rédaction

Sabine Géraudie, alias SABaime les objets qui ont une biographie, qui racontent une histoire. Son premier coup de génie:  faire de la fameuse chaise bleue de la Promenade des Anglais une œuvre d’Art urbaine. Normal pour une artiste niçoise ! « La chaise de SAB« ,  à qui la Ville de Nice a naturellement donné sa place sur la Promenade des Anglais, au 107 Quai des Etats-Unis (au niveau du Jardin Albert 1er), fait désormais partie intégrante du paysage urbain. Entre la statue de la Liberté de Bartholdi et la sculpture monumentale de Bernard Venet, elle trône, désormais indissociable de la Prom. Pour célébrer le dixième anniversaire de sa création,  l’artiste publie son  premier livre (éditions Le Livre d’Art) et propose une grande exposition à L’Atelier – Prépa artistique 17, rue des Ponchettes à Nice. Sur les 150m2 de l’espace d’exposition, SAB présente plus de 50 œuvres, tableaux, peintures à l’huile, sculptures et aquarelles. En guise d’auto-retrospective.

Ben : Sa dernière expo

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Par La rédaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Benjamin Vautier, connu sous le pseudonyme Ben, a été retrouvé mort à son domicile route de Saint-Pancrace à Nice ce mercredi 5 juin 2024. L’artiste Niçois, de notoriété internationale,  était âgé de 88 ans. Selon son entourage, il se serait suicidé après le décès soudain de sa femme Annie, mardi. Il a laissé un message expliquant qu’il ne pouvait pas « vivre sans elle » et qu’il décidait de se donner la mort « pour la rejoindre ».  Il y a quelques jours encore, le musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky de Nice lui consacrait une exposition événement sous la forme d’une carte blanche. Pendant toute une année, Ben avait investi plus de 500 m2 du musée, habituellement dédié à l’art naïf , avec enthousiasme et humour. L’exposition, intitulée  « On est tous fous »,  racontait l’histoire d’une rencontre entre les œuvres de Ben (plus de 200), celles de sa propre collection (plus de 150) et certaines œuvres issues de la collection initiale d’Anatole et Renée Jakovsky. Ce fut surtout la rencontre entre Ben et son public,  qui y est venu en foule pour « plonger » dans son univers attachant.

Dès le sas d’entrée,  le ton était donné. Les tableaux de Ben venaient « dialoguer » de-ci-delà avec celles de la collection initiale d’Anatole Jakovsky, reflet d’un certain bouillonnement intellectuel qui caractérisait l’hôte comme l’artiste invité. Pure coïncidence, Ben était présent à l’ouverture du musée il y a 40 ans ! Point de cartel d’introduction à l’entrée. Ben, « en toute liberté », y avait inscrit cette phrase d’une écriture cursive reconnaissable entre toutes, d’une main légère guidée par son génie» créatif. Le montage de l’exposition avait duré près de trois mois et certaines œuvres avaient été réalisées sur place. De nombreux aménagements avaient été effectués, autour d’un mobilier minutieusement sélectionné par l’artiste. L’univers de Ben était ainsi donné à voir, en une succession de moments qui, de ses « petites idées » jusqu’aux « nouvelles écritures » en passant par « les sculptures », la «photographie », le « temps » et la « mort », dressaient un kaléidoscope de ses réalisations les plus actuelles. Un petit salon, une chambre à coucher et son vestiaire, une baignoire, un babyfoot, des tables et chaises propices à la conversation, un coin projection, une estrade à débattre, un fond sonore par Erik Satie, une cage d’escalier réinterprétée par Ben et baptisée « l’escalier psychiatrique »… Dans les jardins et la terrasse, des œuvres de Ben et de sa collection privée exploraient encore la thématique de la folie et de l’art. Nul n’imaginait que ce serait sa toute dernière exposition. Christian ESTROSI, Maire de Nice et le Conseil municipal convient à un hommage public, le jeudi 13 juin 2024 à 10 heures 30 sur le miroir d’eau de la Promenade du Paillon à Nice.

 

Monaco : Mission Polaire

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Par la rédaction 

Intitulée « Mission Polaire », la nouvelle exposition immersive du musée océanographique de Monaco nous emmène aux confins du globe terrestreCinq espaces thématiques, répartis sur deux niveaux, rythment ce nouveau parcours de visite. De la découverte des pôles à la vie sauvage qu’ils abritent, en passant par les hommes qui les peuplent et les explorent. Objets et documents, contenus numériques et dispositifs immersifs se côtoient et se complètent pour une expérience à 360°. Dans la salle « IMMERSION », la beauté sauvage et grandiose de ces contrées glacées prend vie dans un dispositif immersif et interactif inédit. Avec 650 m2 de surface de projection, vous voilà propulsé au cœur de paysages polaires. « L’avenir des pôles est aussi le nôtre » nous rappelle ainsi Mélanie Laurent, la marraine de l’exposition dans un message adressé aux visiteurs pour qu’ils adoptent eux mêmes les bons gestes au quotidien, afin de contribuer à la préservation de ces territoires lointains mais essentiels. Enfin, jusqu’au 6 octobre, le musée accueille 7 sculptures monumentales de Michel Bassompierre dont 5 nouvelles créations : quatre gigantesques ours polaires et 1 manchot empereur de 3 mètres de haut. Des dessins et des croquis originaux sont également exposés en Salle de Conférences, accompagnés  par  la  projection  en continue d’un film présentant le travail de l’artiste dans l’intimité de son atelier.

Nice: Elles des Jeux

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Par la rédaction

Les femmes et les Jeux Olympiques ont longtemps noué des destins contradictoires voire hostiles. Exclues de fait du mouvement olympique à sa renaissance moderne à la fin du XIXe siècle, les sportives ont mis des décennies à acquérir, peu à peu, la place qui leur revient dans le sport en général et plus particulièrement dans le mouvement olympique. Un parcours longtemps bordé de préjugés et d’interdictions mais heureusement semé de grandes premières mémorables. Sur plus de 500 m², l’exposition Les Elles des Jeux  au musée national du sport de Nice raconte cette évolution tant sportive que sociétale, sans rien omettre de ce qui a pu être dit et fait, non seulement dans les premiers temps mais aussi plus récemment. Elle tente donc logiquement de mettre en avant le plus grand nombre possible de femmes qui ont joué un rôle ou simplement symbolisé cette évolution.Des pionnières dirigeantes, comme Alice Milliat créatrice de Jeux mondiaux féminins en 1922, aux grandes athlètes françaises et étrangères telles que Christine Caron, Marie-José Pérec, Laure Manaudou ou plus récemment Clarisse Agbegnenou ou Simone Biles, elles sont parvenues, par leur voix ou leurs performances à s’octroyer toute la place qu’elles méritent dans la grande légende du sport mondial.

Nice: Fred Allard

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Par la rédaction

Figure incontournable de la scène artistique niçoise, connu dans le monde entier pour ses célèbres « inclusions« , exposé à Paris , St Tropez, Courchevel et dans nombre de capitales,   Fred Allard n’avait pas encore de vitrine dans sa ville natale. Lacune comblée avec l’ouverture, en février 2024, d’une magnifique galerie au 10 de l’avenue de Verdun, à l’emplacement des anciens bureaux d’Air France,  dans le carré chic du centre-ville. Sur deux niveaux et près de 200 M2 d’espaces clairs et lumineux, le plasticien Niçois de 55 ans expose ses oeuvres les plus emblématiques :  les « Vide ton sac » (inclusions d’objets personnels dans de la résine translucide) de Neymar, Charles Leclerc  ou Fabio Quartararo, les fameux « shopping bags » (inclusions de figurines pop en forme de sacs à main), une nouvelle série inspirée par Warhol et Basquiat (dont la superbe Joconde/Balenciaga qui illustre cet article), du mobilier de designers, des livres et des objets d’art. Plus qu’un espace d’exposition personnel,  l’endroit se veut, en effet,  un lieu de rencontre. Il propose un regard sur notre époque qui mêle l’art, la mode, le luxe et le sport. La marque de fabrique du néo pop-artiste Niçois.

 

 

Nice :Villa Arson

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Par la rédaction

Comme chaque année, la Villa Arson expose jusqu’au 28 janvier la promotion précédente de ses diplômés. Au-delà d’un suivi et d’une fidélité pédagogique et artistique, il s’agit avant tout de donner à ces jeunes artistes toutes les conditions professionnelles pour réaliser ensemble ce qui constitue certainement leur première exposition hors-école. L’urgence face à laquelle nous sommes nous oblige. Elle nous oblige à remettre en cause urgemment le capitalisme et ses effets. Nous oblige, en tant qu’artistes et acteurices du monde de l’art, à mettre en crise nos modes de vie et de production écocides, à remettre en cause les violences systémiques dont nos institutions sont les arènes, nous oblige à réfléchir à nos privilèges, à nos responsabilités et nos interdépendances. Nous sommes les obligé·es d’un futur qui se rapproche, d’un temps qui se précipite« . Les jeunes artistes diplomés en 2022 de la Villa Arson dont les travaux sont présentés ici ont ceci en commun : une interdépendance les uns avec les autres, avec l’écosystème qu’est une école, avec un monde de l’art dont ils seront les acteurs, dans une économie globalisée avec laquelle nous sommes tous en prise.

Vallauris : Picasso

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Par la rédaction

A l’occasion de la célébration des 50 ans de la mort de Picasso (8 avril 1973),  qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans le cadre de « l’Anniversaire Picasso« , une nouvelle proposition de médiation portant sur La Guerre et la Paix, le chef-d’œuvre de Picasso,  a été  installée à la chapelle-musée de Vallauris. Destinée à tous publics, elle enrichit la visite en racontant l’histoire de cette œuvre exceptionnelle in situ et détaillela signification encore brûlante de ce manifeste pacifiste. C’est en 1952, dans son atelier du Fournas à Vallauris, que Picasso réalise La Guerre et la Paix, deux panneaux peints de très grandes dimensions. Traitant d’un sujet directement lié à cette époque d’après-guerre et aux nombreux appels internationaux pour la Paix dans le monde, cette oeuvre conserve une dimension indéniablement allégorique. Précédée par quelque 300 dessins préparatoires réalisés au cours des mois précédents, l’œuvre nécessita de nombreux panneaux d’isorel qui furent dressés verticalement sur une structure de bois spécialement conçue, à l’intérieur de la chapelle. La Guerre et la Paix est installée en 1954, donnée à l’Etat en 1956 (mais elle reste in situ) et inaugurée officiellement en 1959.

Nice: Flora Doin

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Flora Doin naît le 4 février 1985 à Nice. A la fois webmaster, intervenante à la fac, chroniqueuse de rock et photographe, elle commence, à côté, à sculpter de joyeux petits personnages. D’abord pour son père, puis, histoire de tout reconnecter, elle s’amuse à offrir leurs figurines aux artistes qu’elle rencontre sur les scènes du Nice Jazz Festival ou des Nuits Guitares, dont elle gère les sites web et couvre les événements, toujours pour la presse spécialisée. C’est en 2014, suite à une interview réalisée pour La Grosse Radio, que Mathias Malzieu remarque ces petites figurines et réclame la sienne qu’il animera sur Instagram. S’en suit une fidèle collaboration amenant Flora à fabriquer l’artiste en skateboard qui illustrera l’intérieur de couverture du Journal d’un vampire en pyjama édition Poche, une sirène à la queue bleu-argenté qui introduit le clip de DionysosUne Sirène à Paris et cinq figurines représentant les acteurs du long-métrage du même nom, présentes dans le film (actuellement à l’affiche dans 300 salles de cinéma en France).  Et comme elle se passionne pour ces êtres humains touche-à-tout qui n’ont pas peur de changer de casquette selon l’humeur, sa première exposition intitulée Les Multiples, met en scène Jean CocteauCharlie ChaplinMathias Malzieu  Michaël GregorioMichel Gondry, Iggy Pop et autres passionnés passionnants, sous forme de sculptures, photos, peintures, poésies et même de vidéos en StopMotion,  puisque Flora anime désormais ses figurines et leur ajoute quelques notes de musique improvisées. Pour découvrir le travail de Flora, on peut aussi passer par ses mini-portes de fées colorées, dont elle parsème les rues de Nice en cette rentrée…