Toulon : Banksy
Par la rédaction
L’exposition Banksy, une (R)évolution au musée d’art de Toulon présente une sélection de plus 80 œuvres issues de collections privées européennes offrant un panorama de l’évolution du Street Art avec Banksy comme pivot. En replaçant le Street Art dans son contexte historique social et culturel plus large, dont Banksy est le représentant emblématique aujourd’hui, l’exposition retrace les étapes de l’évolution de l’art urbain en commençant par les pionniers de l’ère des graffitis comme Crash ou Seen, en passant par les représentants majeurs qui ont porté ce mouvement à une renommée internationale tels Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat, sans oublier la très riche scène française avec Blek le Rat, Miss.Tic, Gérard Zlotykamien, pour arriver à une large sélection de certains des artistes les plus pertinents de la scène contemporaine dont JR, Invader, Madame… Avec plus de 40 œuvres exposées une attention particulière est accordée à la figure de Banksy, jouant un rôle important tant dans la sphère artistique contemporaine que sociale, devenu un véritable phénomène capable d’affecter et d’impliquer l’opinion publique mondiale. Ses œuvres ont profondément imprégné la conscience collective, de telle sorte qu’elles deviennent immédiatement identifiables.
Monaco : Cactus
Par la rédaction
Formes simples, figures fractales, couleurs éteintes, sourdes ou éclatantes, gangues épineuses, duveteuses, hirsutes ou cireuses, organes charnus, veloutés, architectures extravagantes, les cactus et plantes succulentes sont un objet de fascination depuis des siècles. Le Nouveau Musée National de Monaco, en collaboration avec le musée YVES SAINT LAURENT Marrakech, qui en est à l’initiative en 2024, leur consacre aujourd’hui une exposition sous le double angle botanique et artistique. L’esthétique propre aux cactées a fasciné de nombreux artistes, notamment au début du XXe siècle et particulièrement dans l’entre-deux-guerres. Leur originalité, parfois évocatrice, a fait des cactus et autres plantes succulentes des figures transgressives et inspirantes pour les architectes, photographes, designers mais aussi des artistes et créateurs ou encore des réalisateurs qui peuplèrent leurs décors de leur graphisme iconique. Peu de familles de plantes ont été l’objet de tant de transpositions artistiques. L’exposition en offre un large aperçu faisant dialoguer des œuvres aussi différentes qu’un film d’Eisenstein, un porte-manteau Gufram et un dessin réalisé par David Hockney sur iPad ! Plus de 200 œuvres sont réunies pour l’occasion : trésors botaniques, archives, peintures, dessins, sculptures, photographies, installations, extraits de films et objets de design… Glissant successivement du registre du scientifique à un artificiel parfois étrange voire menaçant, l’exposition s’échappe de l’intérieur confiné du musée pour se poursuivre dans les jardins de la Villa Sauber transformés pour l’occasion en un spectaculaire jardin de cactées grâce à l’aide du Jardin Exotique de Monaco, auquel une salle de l’exposition est consacrée.
Mougins: Kwame Brathwaite
Par la rédaction
Présentée en partenariat avec les Rencontres d’Arles, l’esxposition Kwame Brathwaite : Black is Beautiful constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine au Centre de la photographie de Mougins. Si chacun d’entre nous connaît l’expression « Black is beautiful », peu de gens savent qui l’a popularisée. C’est à un photographe afro-américain que l’on doit, plus qu’un slogan, une esthétique propre à la communauté. Originaire de Brooklyn, Kwame Brathwaite (1938-2023) fonde, dans les années 1960, un mouvement dont l’ambition est de rendre compte d’une culture originale qui s’émancipe de la culture dominante. À travers l’AJASS – African Jazz-Art Society & Studios, collectif fondé avec son frère Elombe Brath, Brathwaite inaugure avec le médium photographique un mode de représentation libre du corps noir. On ne se défrise plus, la couleur de peau est célébrée. Ces actions s’inscrivent dans une dynamique communautaire plus large, à l’image du Marcus Garvey Day, célébré chaque 17 août à Harlem depuis 1965, qui rend hommage à la pensée panafricaine et à l’autonomie noire. Brathwaite participe activement à ces célébrations. Sa photographie, nourrie par la musique afro-américaine dans toute sa diversité – jazz, soul, funk, gospel, blues ou calypso –, témoigne d’une scène en effervescence. Très tôt, il collabore avec plusieurs maisons de disques. Sur les pochettes de vinyles, ses images capturent la puissance et la dignité d’artistes comme Abbey Lincoln ou Max Roach, et devient le photographe attitré de Stevie Wonder ou encore du groupe The Stylistics. L’exposition est la première rétrospective du photographe organisée en Europe, deux ans après sa mort. Elle se parcourt au rythme des musiques qui l’ont inspirée.
St Paul: Barbara Hepworth
Par la rédaction
L’exposition Barbara Hepworth : Art & Life à la Fondation Maeght invite le visiteur à un voyage à travers les grandes étapes de la carrière de l’artiste : des premières sculptures modernistes des années 1920 et 1930, qui l’ont révélée au public, aux emblématiques sculptures filaires des années 1940 et 1950, jusqu’à ses commandes monumentales de la fin de sa carrière. Cette rétrospective met en lumière la façon dont Hepworth a intégré à son œuvre des disciplines aussi diverses que la musique, la danse, la science, l’exploration spatiale, la politique et la religion, tout en s’inspirant également des événements marquants de sa vie personnelle, construisant ainsi une vision singulière de l’art et de l’existence. L’exposition s’ouvre sur les origines de l’artiste, en s’attachant à son enfance dans le Yorkshire à travers des archives et des photographies. Seront exposés certains de ses tout premiers dessins d’étude, sculptures et peintures, témoignant de son exploration précoce du mouvement et de la figure humaine. Partisane de la taille directe, Hepworth associait une sensibilité aiguë aux matériaux organiques, tels que le bois et la pierre, à l’élaboration d’un langage formel abstrait radicalement novateur. Carving (1932), la première œuvre connue de l’artiste intégrant la « forme percée », rarement exposée au public, sera présentée ici grâce à un prêt exceptionnel d’une collection privée.
Antibes : Hartung
Par la rédaction
L’ancienne villa-atelier d’Hans Hartung et Anna-Eva Bergman à Antibes est désormais accessible au public de mai à septembre, sans restriction et avec un nouvel accrochage chaque été. Ce changement majeur de destination a nécessité des travaux pharaonique, mais le résultat est à la hauteur de l’attente : inscrite au patrimoine architectural du 20e siècle, la villa s’est enrichie d’un bâtiment d’accueil avec boutique (signé Cristiano Isnardi ), d’une salle de projection et de grandes et lumineuses salles d’expositions ouvertes dans les ateliers d’Hans et Eva, qui occupaient chacun une aile du bâtiment principal. Le parc d’oliviers centenaires, les terrasses et le patio-piscine font partie intégrante de la visite. Pour sa quatrième exposition in situ, la Fondation Hartung présente, jusqu’au 26 septembre, «Paysages intérieurs ». Ce accrochage, en plus de montrer les productions de Hans Hartung et d’Anna-Eva Bergman, s’appuie sur la donation d’œuvres de Terry Haass et bénéficie du prêt exceptionnel de plusieurs pièces de Vera Molnár. L’exposition s’inscrit dans le programme de recherche « Paysage et abstraction » conduit en 2024-2025 à la Fondation.
Toulon : Petits mondes
Par la rédaction
Dans le cadre de la Design Parade, l’exposition « Petits mondes » présente à l’Hôtel des Arts des œuvres provenant des collections du Centre Pompidou, du Centre national des arts plastiques, du musée des Arts décoratifs de Paris et du Mobilier national. Elle explore l’univers de l’enfance où mobilier, jouets, objets décoratifs et livres illustrés stimulent l’imagination et la créativité, favorisant le développement personnel des enfants. Le parcours thématique, qui joue avec la domesticité de l’Hôtel des Arts TPM, ancien hôtel particulier, aborde les différents espaces et typologies d’objets dédiés à l’enfance, tels que la chambre, la nursery ou les jeux de construction, à travers 200 œuvres. La scénographie de l’exposition est conçue par hall.haus.
Cannes : Poussière d’étoiles
Par la rédaction
Après dix millions d’euros de travaux de restructuration et d’agrandissement, le Centre d’art contemporain La Malmaison réouvre ses portes dans une nouvelle configuration, avec une surface d’exposition triplée et modernisée dans le total respect du caractère patrimonial du bâtiment et une immense terrasse qui surplombe la Croisette. La Mairie de Cannes ambitionne ainsi de faire de l’établissement un haut lieu de l’art contemporain en proposant une programmation d’envergure internationale. Pour sa deuxième exposition d’envergure, La Malmaison accueille les sculptures contemporaines de Jean-Michel Othoniel. En hommage à la puissance contemplative du verre, l’exposition de Jean-Michel Othoniel explore les jeux de lumière, de matière et d’échelle. Inspiré par la nature, l’artiste déploie une série de sculptures qui, dans un mouvement entre la précision mathématique et la délicatesse poétique, captivent l’œil et l’esprit.
Roquebrune : Cap Moderne
Par la rédaction
Face à Monaco, à Roquebrune Cap Martin, un site culturel et naturel remarquable, baptisé Cap Moderne, réunit désormais la villa E-1027 d’Eileen Gray, le Cabanon et les Unités de camping de Le Corbusier et le bar-restaurant l’Etoile de mer de Thomas Rebutato. Autant d’architectures classées, témoins d’une époque (les annés 30-50) et inscrits dans un cadre naturel d’exception, qui se visitent à partir du mois de juin. Le site, progressivement restauré , accueille près de dix mille visiteurs chaque année depuis 2015. Après d’importants travaux de rénovation, le site est de nouveau accessible au public (sur réservation) jusqu’au 2 novembre.
Nice : Rivage & mer
Par la rédaction
A travers l’exposition « Nice, du rivage à la mer », le musée Masséna explore les relations que Nice a entretenues, tout au long de son histoire, avec la Méditerranée. De la préhistoire à aujourd’hui, de la Nikaïa des Grecs à la villégiature d’hiver de la Reine Victoria, la ville n’a cessé de réinventer sa relation avec le rivage. Parfois, en redoutant les menaces, elle s’en est détournée et protégée. Souvent, elle en a fait l’horizon de ses audaces et de ses rêves. Aujourd’hui, alors que la Conférence des Nations Unies sur l’Océan UNOC 3 se tient dans ses murs, Nice s’interroge également et plus que jamais sur sa responsabilité à l’égard de ce milieu naturel, à la fois fragile et menacé. Nous est ainsi rappelé le vœu de Paul Valéry, au moment de la création, en 1933, sur la Promenade des Anglais, du Centre universitaire méditerranéen : « Il est à souhaiter, (…) que notre Centre se manifeste et s’impose, quelque jour, comme le lieu d’élaboration d’une connaissance méditerranéenne, le point où se forme une conscience de plus en plus nette et complète de la fonction de cette mer privilégiée dans le développement des idéaux et des ressources de l’homme ».
Hyères: Dubuffet & Co
Par la rédaction
Pour son exposition d’été 2025, le musée du Niel a choisi d’associer Jean Dubuffet, le mouvement CoBrA et l’Art Autre. L’apport et l’impact artistiques de Jean Dubuffet à la fin de la Seconde Guerre mondiale sont considérables. Il “invente” l’Art Brut et donne à cette forme d’expression singulière, jusque-là ignorée ou négligée, pour la première fois, une large exposition, tout en développant, lui-même, une façon de peindre d’une totale originalité. Au même moment, entre 1949 et 1951, le mouvement CoBrA, venu d’Europe du Nord, définit aussi un espace bien particulier, s’extrait de l’abstraction, primitivise son expression, en la rapprochant parfois du dessin d’enfant, et crée un univers unique, distinct des principaux courants. Quelques années plus tard, au tournant des années 50, Michel Tapié, ami de Jean Dubuffet, galeriste, critique et figure centrale du marché de l’art, théorise le concept d’“art autre” et souligne la nécessité de se placer dans une autre dimension artistique, comme dans un monde parallèle, en faisant appel à des sources d’inspiration diverses, subjectives et informelles. De ces trois initiatives, indépendantes, sans coordination apparente, sans constitution de groupe ou de mouvement, émergent des artistes non conventionnels, véritables individualités, et des expressions singulières et diverses qui marqueront la seconde moitié du XXe par leur magie, originale, unique même, souvent inattendue, paradoxale, parfois dérangeante, dans une effervescence créative constante qui dessine les évolutions futures de l’art contemporain. Il s’agit ici d’une sélection subjective, qui n’a pas vocation à l’exhaustivité et qui reflète les enthousiasmes de la collection du Musée du Niel.
Monaco : Méditerranée 2050
(Photo Frédéric Pacorel)
Évoquer la Méditerranée, c’est convoquer l’histoire extraordinaire de nombreuses grandes civilisations façonnées sur ses rives au gré des siècles. Mais c’est aussi regarder en face son avenir, plus incertain que jamais. Les pressions diverses liées à son exploitation, à la croissance démographique, aux pollutions, au réchauffement climatique sont autant de menaces sur sa biodiversité unique et sur les services rendus par ses écosystèmes. Cette toute nouvelle exposition immersive et interactive, intitulée « Méditerranée 2050 » a pour but d’amener les visiteurs du Musée océanographique de Monaco à s’intéresser autrement à la Méditerranée et à s’engager pour sa protection, à travers un voyage spatio-temporel jusqu’en 2050.
Biot : Karina Bisch
Par la rédaction
Cette exposition inédite consacrée à Karina Bisch au Musée Fernand Léger de Biot propose une immersion dans un univers où le décoratif déploie toute sa force conceptuelle et spatiale. Depuis près de 25 ans, l’artiste, née en 1974, réinvestit les motifs modernistes, non pour les citer, mais pour les faire circuler et muter dans le contexte contemporain. Son travail, situé à l’intersection de l’art, de l’architecture et du design, interroge la forme en tant que structure dynamique capable de traverser les époques tout en renouvelant leur charge symbolique. L’exposition présente un ensemble d’œuvres variées – une série de peintures inédites de petits formats, une œuvre monumentale, une tapisserie et des créations textiles – inscrit dans le cadre d’une peinture murale immersive, conçue spécifiquement pour les espaces muséographiques du musée. Des œuvres de Fernand Léger (dessins, tapisserie…) sélectionnées par Karina Bisch elle-même, ponctuent le parcours. Le lien avec Fernand Léger se construit autour de la puissance et de la plasticité des formes. Comme Léger, Karina Bisch explore le potentiel du décoratif non seulement comme ornement mais comme un langage autonome, capable de générer du sens et de remodeler l’espace. En complément de l’exposition, un film présente le travail de l’artiste. Profitez de votre visite pour aller voir, au rez de chaussée le nouvel accrochage des collections du musée qui présente des oeuvres peu connues de Fernand Léger sur le thème de la couleur.
Mougins : FAMM
Par la rédaction
En lieu et place du déjà très beau Musée d’Art Classique de Mougins (2011-2024), le collectionneur Christian Levett a conçu FAMM (Femmes Artistes du Musée de Mougins), le premier musée européen entièrement dédié aux artistes femmes. Inauguré le 21 juin 2024, il expose sur quatre étages superbement agencés, une centaine d’œuvres réalisées par près de 90 artistes femmes originaires du monde entier. Situé en plein cœur du village historique de Mougins, FAMM abrite des peintures, sculptures et photographies d’artistes majeures ayant marqué les grands mouvements artistiques de l’impressionnisme à l’art contemporain du XXIème siècle ainsi que des artistes émergentes de premier plan. Une visite s’impose.
Monaco : Fondation Bacon
Par la rédaction
Inaugurée le 28 octobre 2014 au 21 boulevard d’Italie à Monaco, la MB Art Fondation consacrée à Francis Bacon est ouverte toute l’année aux chercheurs et aux historiens de l’art ainsi qu’au public (sur rdv). Grâce à une collection qui comprend plus de 3 000 pièces, les visites de la Fondation offrent un voyage dans l’œuvre, la vie et les méthodes de travail de Francis Bacon, avec une attention particulière pour la période durant laquelle il vécut et travailla à Monaco et en France. Cette expérience fascinante et unique permet de découvrir les détails captivants de chaque pièce présentée et leur mise en perspective. Les salles thématiques permettent aux visiteurs d’explorer les différents aspects de l’art et de la vie de Bacon dans l’intimisme et l’ambiance feutrée d’un hôtel particulier. Une centaine de pièces dédiées au peintre britannique sont régulièrement exposées : tableaux, œuvres graphiques, photographies, objets provenant de ses ateliers, lettres et documents de travail. L’accrochage, qui comprend également des œuvres d’artistes ayant côtoyé Bacon ou ayant été influencés par son travail, est renouvelé tous les deux ans. Une des salles est entièrement consacrée à la bibliothèque de l’artiste. Les visites guidées sont gratuites (limitées à six personnes) et durent une heure et demie environ. Elles ont lieu tous les mardis et le premier samedi du mois, sur rendez vous uniquement.
Monaco : Préhistoire des animaux
Par la rédaction
Le musée d’anthropologie préhistorique de Monaco accueille une nouvelle exposition intitulée L’effet papillon. Une exposition immersive qui invite le public à comprendre la transformation des écosystèmes et le rôle des animaux dans la chaîne évolutive de notre planète. La scénographie met en lumière les animaux qui peuplaient le territoire monégasque et la région durant le Paléolithique et le Néolithique. Des collections exceptionnelles de squelettes, fossiles et autres vestiges archéozoologiques permettent aux visiteurs d’admirer la diversité et la richesse de la faune de cette époque.
















