Fondation Hartung : Terry Haas
Par la rédaction
Ce fut l’évènement muséal de l’été 2022 sur la Côte d’Azur : après deux ans de travaux d’aménagement et de restauration, la Fondation Hartung-Bergman à Antibes s’ouvrait enfin au grand public ! Jusque-là visitable sur rendez-vous seulement (et avec parcimonie), l’ancienne villa-atelier d’Hans Hartung et Anna-Eva Bergman est désormais accessible au public de mai à septembre, sans restriction et avec un nouvel accrochage chaque été. Ce changement majeur de destination a nécessité des travaux pharaonique, mais le résultat est à la hauteur de l’attente : inscrite au patrimoine architectural du 20e siècle, la villa s’est enrichie d’un bâtiment d’accueil avec boutique (signé Cristiano Isnardi ), d’une salle de projection et de grandes et lumineuses salles d’expositions ouvertes dans les ateliers d’Hans et Eva, qui occupaient chacun une aile du bâtiment principal. Le parc d’oliviers centenaires, les terrasses et le patio-piscine font partie intégrante de la visite. Pour sa troisième exposition in situ, la Fondation présente, jusqu’au 27 septembre, « Le partage du sensible », un accrochage consacré à Hans Hartung, Anna-Eva Bergman et Terry Haass. À Bergman et Hartung, voilà que s’ajoute pour la première fois au sein d’une exposition de la Fondation un troisième nom. Seuls quelques rares spécialistes et amateurs en sont familiers. Née Thérésa Goldman en 1923 en Tchécoslovaquie, Terry Haas a produit une œuvre riche, très diverse, dominée par une remarquable pratique de l’estampe et de la sculpture, et par un langage abstractisant qui ne se coupe jamais complètement des motifs. On peut mentionner, en particulier, ceux des sciences physiques, des grands ailleurs géographiques et des mythes fondateurs, ce qui, d’emblée, la place dans la même famille artistique que celle de Hans Hartung et, plus encore, d’Anna-Eva Bergman qu’elle rencontre en Norvège en 1951. Terry Haas a connu, elle aussi, les drames de l’Histoire. Elle est juive, fuit les nazis qui assassineront son père, pâtit de son genre dans un milieu très masculin, travaille comme archéologue, se consacre à sa création sans avoir de descendance, s’installe en France alors qu’elle est étrangère jusqu’à sa mort en 2016. Et puis, malgré les épreuves et les souffrances, elle ne sacrifie pas sa curiosité, ni son humour, ni ses engagements caritatifs. Surtout, stoïque et obstinée, elle ne cède rien de sa foi en la création, à laquelle elle se consacre résolument, avec abnégation et la conviction qu’elle offre une lumière, si fragile soit-elle, pour s’y retrouver dans le chaos de l’univers, et peut-être même pour réordonner un peu celui-ci.
Nice : SAB
Par la rédaction
Sabine Géraudie, alias SAB, aime les objets qui ont une biographie, qui racontent une histoire. Son premier coup de génie: faire de la fameuse chaise bleue de la Promenade des Anglais une œuvre d’Art urbaine. Normal pour une artiste niçoise ! « La chaise de SAB« , à qui la Ville de Nice a naturellement donné sa place sur la Promenade des Anglais, au 107 Quai des Etats-Unis (au niveau du Jardin Albert 1er), fait désormais partie intégrante du paysage urbain. Entre la statue de la Liberté de Bartholdi et la sculpture monumentale de Bernard Venet, elle trône, désormais indissociable de la Prom. Pour célébrer le dixième anniversaire de sa création, l’artiste publie son premier livre (éditions Le Livre d’Art) et propose une grande exposition à L’Atelier – Prépa artistique 17, rue des Ponchettes à Nice. Sur les 150m2 de l’espace d’exposition, SAB présente plus de 50 œuvres, tableaux, peintures à l’huile, sculptures et aquarelles. En guise d’auto-retrospective.
Hyères/Toulon : Design Parade
Depuis 2016 et ses dix ans, le festival international Design Parade de Hyères essaime à Toulon avec un festival consacré à l’architecture d’intérieur et à la décoration, secteurs majeurs de l’histoire des arts décoratifs. En parallèle aux expos de la villa Noailles (27 juin-1er septembre) , Design Parade Toulon (28-30 juin) réunit plusieurs expositions autour d’un concours destiné à révéler et soutenir la jeune génération d’architectes d’intérieur. C’est le premier projet de ce type en France. La Design Parade comprend donc désormais deux volets : un festival de design à la villa de Noailles à Hyères et un festival d’architecture d’intérieur à Toulon. En plus de celle de la Villa de Noailles à Hyères, plusieurs expositions sont programmées dans la ville préfecture du Var et définissent un parcours dans la ville…
Ben : Sa dernière expo
Par La rédaction
Benjamin Vautier, connu sous le pseudonyme Ben, a été retrouvé mort à son domicile route de Saint-Pancrace à Nice ce mercredi 5 juin 2024. L’artiste Niçois, de notoriété internationale, était âgé de 88 ans. Selon son entourage, il se serait suicidé après le décès soudain de sa femme Annie, mardi. Il a laissé un message expliquant qu’il ne pouvait pas « vivre sans elle » et qu’il décidait de se donner la mort « pour la rejoindre ». Il y a quelques jours encore, le musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky de Nice lui consacrait une exposition événement sous la forme d’une carte blanche. Pendant toute une année, Ben avait investi plus de 500 m2 du musée, habituellement dédié à l’art naïf , avec enthousiasme et humour. L’exposition, intitulée « On est tous fous », racontait l’histoire d’une rencontre entre les œuvres de Ben (plus de 200), celles de sa propre collection (plus de 150) et certaines œuvres issues de la collection initiale d’Anatole et Renée Jakovsky. Ce fut surtout la rencontre entre Ben et son public, qui y est venu en foule pour « plonger » dans son univers attachant.
Dès le sas d’entrée, le ton était donné. Les tableaux de Ben venaient « dialoguer » de-ci-delà avec celles de la collection initiale d’Anatole Jakovsky, reflet d’un certain bouillonnement intellectuel qui caractérisait l’hôte comme l’artiste invité. Pure coïncidence, Ben était présent à l’ouverture du musée il y a 40 ans ! Point de cartel d’introduction à l’entrée. Ben, « en toute liberté », y avait inscrit cette phrase d’une écriture cursive reconnaissable entre toutes, d’une main légère guidée par son génie» créatif. Le montage de l’exposition avait duré près de trois mois et certaines œuvres avaient été réalisées sur place. De nombreux aménagements avaient été effectués, autour d’un mobilier minutieusement sélectionné par l’artiste. L’univers de Ben était ainsi donné à voir, en une succession de moments qui, de ses « petites idées » jusqu’aux « nouvelles écritures » en passant par « les sculptures », la «photographie », le « temps » et la « mort », dressaient un kaléidoscope de ses réalisations les plus actuelles. Un petit salon, une chambre à coucher et son vestiaire, une baignoire, un babyfoot, des tables et chaises propices à la conversation, un coin projection, une estrade à débattre, un fond sonore par Erik Satie, une cage d’escalier réinterprétée par Ben et baptisée « l’escalier psychiatrique »… Dans les jardins et la terrasse, des œuvres de Ben et de sa collection privée exploraient encore la thématique de la folie et de l’art. Nul n’imaginait que ce serait sa toute dernière exposition. Christian ESTROSI, Maire de Nice et le Conseil municipal convient à un hommage public, le jeudi 13 juin 2024 à 10 heures 30 sur le miroir d’eau de la Promenade du Paillon à Nice.
Monaco : Mission Polaire
Par la rédaction
Intitulée « Mission Polaire », la nouvelle exposition immersive du musée océanographique de Monaco nous emmène aux confins du globe terrestre. Cinq espaces thématiques, répartis sur deux niveaux, rythment ce nouveau parcours de visite. De la découverte des pôles à la vie sauvage qu’ils abritent, en passant par les hommes qui les peuplent et les explorent. Objets et documents, contenus numériques et dispositifs immersifs se côtoient et se complètent pour une expérience à 360°. Dans la salle « IMMERSION », la beauté sauvage et grandiose de ces contrées glacées prend vie dans un dispositif immersif et interactif inédit. Avec 650 m2 de surface de projection, vous voilà propulsé au cœur de paysages polaires. « L’avenir des pôles est aussi le nôtre » nous rappelle ainsi Mélanie Laurent, la marraine de l’exposition dans un message adressé aux visiteurs pour qu’ils adoptent eux mêmes les bons gestes au quotidien, afin de contribuer à la préservation de ces territoires lointains mais essentiels. Enfin, jusqu’au 6 octobre, le musée accueille 7 sculptures monumentales de Michel Bassompierre dont 5 nouvelles créations : quatre gigantesques ours polaires et 1 manchot empereur de 3 mètres de haut. Des dessins et des croquis originaux sont également exposés en Salle de Conférences, accompagnés par la projection en continue d’un film présentant le travail de l’artiste dans l’intimité de son atelier.
Monaco : Lascaux
Par la rédaction
Le musée d’anthropologie préhistorique de Monaco accueille jusqu’au 21 novembre une exposition du musée national de préhistoire consacrée à la grotte de Lascaux. Une exposition en deux parties. Dans la première salle, les visiteurs pourront découvrir une reproduction au 1/10e de la célèbre grotte, de nombreuses reproductions grand format des peintures rupestres qui en font « la chapelle sixtine de la préhistoire« , 5 statues hyper réalistes d’hommes de Cro-Magnon signées Elisabeth Daynes, des objets originaux de la grotte, des objets tirés de la collection du musée monégasque et plusieurs tables interactives pour se familiariser avec la grotte de Lascaux et son histoire. Dans la deuxième salle, d’autres reproductions grand format des peintures rupestres et un espace d’immersion 3D dans lequel, munis d’un casque de réalité virtuelle les visiteurs peuvent visiter physiquement la grotte et approcher de près , voire toucher les peintures. Une expérience saisissante qui figure parmi ce quise fait de mieux aujourd’hui en matière de viste virtuelle immersive.
Mougins: Miguel Chevalier
Par la rédaction
Pionnier Français de l’art numérique, Miguel Chevalier est l’invité de la nouvelle exposition du Centre d’art de Mougins. Ouvert pour l’été 2023 au centre du village dans l’ancien hôtel de Ville, le musée accueille quelques unes de ses Fractal Flowers , créations générées par ordinateur et déclinées sous forme de vidéo projections, d’hologrammes, de dessins, de digigraphies et de sculptures réalisées avec des imprimantes 3D. Pour cet herbier virtuel aux formes extraterrestres, Miguel Chevalier affirme avoir trouvé une partie de son inspiration dans les Transparences, de Francis Picabia, tableaux dans lesquels les éléments végétaux se mêlent aux corps humains. Cette confidence a donné l’idée à Estelle Bories, la commissaire de l’exposition, d’associer aux créations digitales de Miguel Chevalier quelques-unes des oeuvres que le peintre surréaliste avait réalisées durant son séjour à Mougins dans les années 20-30. « Cette exposition se veut une rencontre entre deux générations d’artistes, explique la commissaire. Elle souligne la résonnance de l’œuvre de Picabia et la manière dont Miguel Chevalier, à travers son langage numérique, prolonge et élargit son influence« . En résulte une exposition originale et passionnante, dont les motifs et les couleurs pourront séduire un trés large public.
Nice: Elles des Jeux
Par la rédaction
Les femmes et les Jeux Olympiques ont longtemps noué des destins contradictoires voire hostiles. Exclues de fait du mouvement olympique à sa renaissance moderne à la fin du XIXe siècle, les sportives ont mis des décennies à acquérir, peu à peu, la place qui leur revient dans le sport en général et plus particulièrement dans le mouvement olympique. Un parcours longtemps bordé de préjugés et d’interdictions mais heureusement semé de grandes premières mémorables. Sur plus de 500 m², l’exposition Les Elles des Jeux au musée national du sport de Nice raconte cette évolution tant sportive que sociétale, sans rien omettre de ce qui a pu être dit et fait, non seulement dans les premiers temps mais aussi plus récemment. Elle tente donc logiquement de mettre en avant le plus grand nombre possible de femmes qui ont joué un rôle ou simplement symbolisé cette évolution.Des pionnières dirigeantes, comme Alice Milliat créatrice de Jeux mondiaux féminins en 1922, aux grandes athlètes françaises et étrangères telles que Christine Caron, Marie-José Pérec, Laure Manaudou ou plus récemment Clarisse Agbegnenou ou Simone Biles, elles sont parvenues, par leur voix ou leurs performances à s’octroyer toute la place qu’elles méritent dans la grande légende du sport mondial.
Monaco: David Yarrow
Par la rédaction
La G&M Design Gallery de Monaco poursuit sa collaboration avec le photographe Ecossais David Yarrow qui expose une nouvelle série d’images qui sortent du cadre purement animalier auquel il doit sa célébrité. Certes, On retrouve encore quelques spectaculaires clichés grand format de lions ou de tigres (la galerie présente d’ailleurs le dernier tirage disponible à la vente de son best seller, le fameux tigre des neiges), mais le focus est mis sur ses derniers travaux réalisés l’an dernier aux Etats-Unis, avec John Mc Enroe en guitariste de bar ou de jeunes californiennes semblant sortir du film Barbie. Le photographe sera présent pour le vernissage de l’exposition le 11 avril.
Monaco : Pasolini
Par la rédaction
Le Nouveau Musée National de Monaco présente à la Villa Sauber « Pasolini en clair obscur », une exposition consacrée au cinéaste, écrivain et poète italien Pier Paolo Pasolini. « Pasolini est peut-être le dernier intellectuel européen de renommée mondiale » constate Guillaume de Sardes, le commissaire de l’exposition. Un demi-siècle après sa mort, son influence s’exerce encore dans les différents champs qu’il a occupés : il est lu, cité, commenté, adapté, il inspire les créateurs d’aujourd’hui« . S’il aimait se définir avant tout comme « écrivain », c’est à travers ses films que Pasolini a touché le grand public. Le cinéma, qui a offert une caisse de résonnance à ses idées politiques, tient une place centrale dans son œuvre. C’est à cet aspect, vu à travers le prisme de l’influence de l’art classique et contemporain sur l’esthétique de ses films, que s’intéresse particulièrement « Pasolini en clair-obscur ». L’exposition se divise en deux parties. Dans la première, des extraits d’Accattone, Théorème ou Salò, sont ainsi mis en regard de tableaux de Pontormo, Pieter Claesz, Giorgio Morandi, Fernand Léger ou Francis Bacon. Après avoir présenté la manière dont Pasolini s’est appuyé sur des peintres du passé pour composer les plans de ses films, la seconde partie de l’exposition montre comment l’écrivain-réalisateur a, symétriquement, inspiré ses successeurs. Une trentaine d’artistes internationaux lui ayant rendu hommage sont ainsi rassemblés. Beaucoup d’entre eux ont travaillé sur la matière-même de ses films, livrant une autre vision de son oeuvre. En marge de l’exposition, Abel Ferrara viendra présenter son biopic « Pasolini » le jeudi 2 mai à 19h00 au théâtre des Variétés.
Nice: Charles Bébert
Par la rédaction
Charles Bébert, c’est le roi des paparazzi de la Côte d’Azur. Connu comme le loup blanc, l’homme a photographié tout ce que le monde compte de célébrités de passage à Nice, Cannes ou Monaco depuis les années 60 ! En juin 2023, pour fêter ses 86 printemps, ses fils Stéphane et Bruno lui ont fait la surprise de réouvrir sa mythique boutique-atelier de la rue Dalpozzo, où il développait ses photos et, accessoirement, celles de ses clients. Restée fermée pendant plus de 25 ans, la boutique a été restaurée et transformée en mini-musée à la gloire du grand Charles. On peut la visiter lorsque Bébert ou un de ses fils y travaille. Il suffit de pousser la porte: tout y est dans son jus comme au premier jour de l’ouverture, il y a 60 ans, en 1964. C’est là que Charles Bébert signera, le 9 mars, son premier livre photos. Un bel ouvrage d’art édité à 500 exemplaires (pas un de plus !) par Sarah Andelman, la fondatrice de la boutique Colette à Paris, tombée amoureuse des photos de Charles. A cette occasion, 100 exemplaires du livre seront disponibles à la vente. Venez nombreux, vous ne le regretterez pas. Charles Bébert est une mine d’anecdotes mettant en scène Belmondo, Mc Cartney, Mick Jagger ou Bokassa et il ne se fait pas prier pour les raconter ! Toute la famille et les amis seront là pour fêter, au passage, les 60 ans de Chasseur d’images.
Nice: Fred Allard
Par la rédaction
Nice :Villa Arson
Par la rédaction
Comme chaque année, la Villa Arson expose jusqu’au 28 janvier la promotion précédente de ses diplômés. Au-delà d’un suivi et d’une fidélité pédagogique et artistique, il s’agit avant tout de donner à ces jeunes artistes toutes les conditions professionnelles pour réaliser ensemble ce qui constitue certainement leur première exposition hors-école. “L’urgence face à laquelle nous sommes nous oblige. Elle nous oblige à remettre en cause urgemment le capitalisme et ses effets. Nous oblige, en tant qu’artistes et acteurices du monde de l’art, à mettre en crise nos modes de vie et de production écocides, à remettre en cause les violences systémiques dont nos institutions sont les arènes, nous oblige à réfléchir à nos privilèges, à nos responsabilités et nos interdépendances. Nous sommes les obligé·es d’un futur qui se rapproche, d’un temps qui se précipite« . Les jeunes artistes diplomés en 2022 de la Villa Arson dont les travaux sont présentés ici ont ceci en commun : une interdépendance les uns avec les autres, avec l’écosystème qu’est une école, avec un monde de l’art dont ils seront les acteurs, dans une économie globalisée avec laquelle nous sommes tous en prise.
Vallauris : Picasso
Par la rédaction
A l’occasion de la célébration des 50 ans de la mort de Picasso (8 avril 1973), qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans le cadre de « l’Anniversaire Picasso« , une nouvelle proposition de médiation portant sur La Guerre et la Paix, le chef-d’œuvre de Picasso, a été installée à la chapelle-musée de Vallauris. Destinée à tous publics, elle enrichit la visite en racontant l’histoire de cette œuvre exceptionnelle in situ et détaillela signification encore brûlante de ce manifeste pacifiste. C’est en 1952, dans son atelier du Fournas à Vallauris, que Picasso réalise La Guerre et la Paix, deux panneaux peints de très grandes dimensions. Traitant d’un sujet directement lié à cette époque d’après-guerre et aux nombreux appels internationaux pour la Paix dans le monde, cette oeuvre conserve une dimension indéniablement allégorique. Précédée par quelque 300 dessins préparatoires réalisés au cours des mois précédents, l’œuvre nécessita de nombreux panneaux d’isorel qui furent dressés verticalement sur une structure de bois spécialement conçue, à l’intérieur de la chapelle. La Guerre et la Paix est installée en 1954, donnée à l’Etat en 1956 (mais elle reste in situ) et inaugurée officiellement en 1959.
Le Cannet : Collections Bonnard
Par la rédaction
Le musée Bonnard met en avant ses Collections, pour un beau voyage entre période nabie et moderne. 80 jours pour admirer 70 chefs-d’œuvre des collections. Le compte à rebours a commencé le 25 novembre. Les collections du musée Bonnard sont présentées dans un parcours organisé de façon thématique et chronologique qui fait découvrir les sources d’inspiration du peintre et son héritage. Les dernières œuvres entrées dans les collections y sont exposées pour la première fois. On (re)découvre ainsi les œuvres de jeunesse de Bonnard, celles inspirées à Ma Roulotte, située à Vernon près de Monet. Et bien entendu celles réalisées au Bosquet au Cannet, le paradis de Bonnard, apogée de la lumière et de la couleur que l’on peut actuellement voir reconstitué au cinéma dans le film Bonnard, Pierre et Marthe. Henri-Cartier Bresson, André Ostier, Kimura, Lesieur, Toulouse-Lautrec, Truphémus, Vuillard … viennent compléter cette sélection qui raconte la genèse et l’héritage de Bonnard. Un parcours-découverte pour pénétrer un peu plus l’intimité de l’artiste et montrer l’évidente filiation de Pierre Bonnard.