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La Seyne: Robert Doisneau

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Par la rédaction

Pour sa nouvelle exposition, la Villa Tamaris  invite à plonger dans l’univers de Robert Doisneau et à porter un regard différent sur son oeuvre. En parcourant les espaces du centre d’art,  on redécouvre les photos de Paris, les portraits d’enfants ou de passants qu’il a capturés au détour d’une rue ou encore ses photos de la mer, qui forment un pan méconnu de son travail. Les clichés de Doisneau transcendent l’art du photojournalisme et de la photo de rue pour donner à voir la beauté du quotidien et une certaine idée du bonheur. Après Nice (voir vidéo), La Seyne célèbre, avec cette exposition, les 30 ans de la disparition du plus célèbre photographe français du 20e siècle.

Nice : Chagall politique

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Par la rédaction

Déjà présentée à Roubaix et Madrid, l’exposition Chagall politique, le cri de liberté s’installe pour l’été au musée Chagall de Nice. Elle renouvelle le regard porté sur l’oeuvre du peintre en mettant en avant son engagement politique,  avant et pendant la deuxième guerre mondiale. Au fil d’une vie traversée par deux guerres et un exil, Marc Chagall est, en effet,  à l’origine d’un ensemble d’œuvres puissamment ancré dans l’histoire du XXe siècle. Figure du déplacement et de la migration, à l’instar de celles présentes dans son œuvre, l’artiste sillonne le monde au gré des tourments du siècle, de son enfance en Russie à la France, en passant par l’Allemagne, les États-Unis et le Mexique, avant de s’installer en Méditerranée. Son art, empreint d’un profond humanisme, nourri par ses racines juives et par l’écoute des cultures rencontrées et des expériences vécues, se fait le messager d’un engagement sans faille pour l’homme et ses droits, pour l’égalité et la tolérance entre les êtres.

Porté par un grand cri de liberté, sa peinture confronte l’œil aux guerres affrontées et aux combats artistiques menés, transcendés par la force poétique et l’imaginaire, auxquels le vocabulaire pictural de la dérision et de l’humour, ancrés dans la culture juive, se conjugue.  Etayée par des recherches récentes sur un large éventail de documents inédits, provenant des archives de l’artiste, l’exposition propose un parcours chrono-biographique qui réunit de nombreux chefs-d’œuvre à découvrir grâce à des prêts remarquables: tel le prêt exceptionnel du musée de Philadelphie : la toile Pourim (1916-1917), exposée en Allemagne par les nazis en 1937 comme exemple d’art dégénéré ; Le Rabbin en noir et blanc ou Juif en prière (1923), prêté par l’Art Institute de Chicago, pourra être admiré aux côtés de Solitude (1933), provenant des collections du Tel Aviv Museum of Art. L’exposition, spectaculaire, présente l’œuvre de l’artiste à la lumière des événements historiques dont il a été témoin et auxquels il a participé. Elle  constitue la première lecture complète de ses travaux sous l’angle des prises de position et de l’engagement. Un cri primordial en ces temps de résurgence des guerres et de l’antisémitisme en Europe.

Monaco : Mission Polaire

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Par la rédaction 

Intitulée « Mission Polaire », la nouvelle exposition immersive du musée océanographique de Monaco nous emmène aux confins du globe terrestreCinq espaces thématiques, répartis sur deux niveaux, rythment ce nouveau parcours de visite. De la découverte des pôles à la vie sauvage qu’ils abritent, en passant par les hommes qui les peuplent et les explorent. Objets et documents, contenus numériques et dispositifs immersifs se côtoient et se complètent pour une expérience à 360°. Dans la salle « IMMERSION », la beauté sauvage et grandiose de ces contrées glacées prend vie dans un dispositif immersif et interactif inédit. Avec 650 m2 de surface de projection, vous voilà propulsé au cœur de paysages polaires. « L’avenir des pôles est aussi le nôtre » nous rappelle ainsi Mélanie Laurent, la marraine de l’exposition dans un message adressé aux visiteurs pour qu’ils adoptent eux mêmes les bons gestes au quotidien, afin de contribuer à la préservation de ces territoires lointains mais essentiels. Enfin, jusqu’au 6 octobre, le musée accueille 7 sculptures monumentales de Michel Bassompierre dont 5 nouvelles créations : quatre gigantesques ours polaires et 1 manchot empereur de 3 mètres de haut. Des dessins et des croquis originaux sont également exposés en Salle de Conférences, accompagnés  par  la  projection  en continue d’un film présentant le travail de l’artiste dans l’intimité de son atelier.

Monaco : Lascaux

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Par la rédaction 

Le musée d’anthropologie préhistorique de Monaco accueille jusqu’au 21 novembre une exposition du musée national de préhistoire consacrée à la grotte de Lascaux. Une exposition en deux parties. Dans la première salle, les visiteurs pourront découvrir une reproduction au 1/10e de la célèbre grotte, de nombreuses reproductions grand format des peintures rupestres qui en font « la chapelle sixtine de la préhistoire« , 5 statues hyper réalistes d’hommes de Cro-Magnon signées Elisabeth Daynes, des objets originaux de la grotte, des objets tirés de la collection du musée monégasque et plusieurs tables interactives pour se familiariser avec la grotte de Lascaux et son histoire. Dans la deuxième salle, d’autres reproductions grand format des peintures rupestres et un espace d’immersion 3D dans lequel, munis d’un casque de réalité virtuelle les visiteurs peuvent visiter physiquement la grotte et approcher de près , voire toucher les peintures.  Une expérience saisissante qui figure parmi ce quise fait de mieux aujourd’hui en matière de viste virtuelle immersive.

Mougins: Miguel Chevalier

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Par la rédaction

Pionnier Français de l’art numérique, Miguel Chevalier est l’invité de la nouvelle exposition du Centre d’art de Mougins. Ouvert pour l’été 2023 au centre du village dans l’ancien hôtel de Ville, le musée accueille quelques unes de ses Fractal Flowers , créations générées par ordinateur et déclinées sous  forme de vidéo projections, d’hologrammes, de dessins, de digigraphies et de sculptures réalisées avec des imprimantes 3D.  Pour cet herbier virtuel aux formes extraterrestres,  Miguel Chevalier affirme avoir trouvé une partie de son inspiration dans les Transparences, de Francis Picabia,  tableaux dans lesquels les éléments végétaux se mêlent aux corps humains. Cette confidence a donné l’idée à Estelle Bories, la commissaire de l’exposition, d’associer aux  créations digitales de Miguel Chevalier quelques-unes des oeuvres que le peintre surréaliste avait réalisées durant son séjour à Mougins dans les années 20-30. « Cette exposition se veut une rencontre entre deux générations d’artistes, explique la commissaire.  Elle souligne la résonnance de l’œuvre de Picabia et la manière dont Miguel Chevalier, à travers son langage numérique, prolonge et élargit son influence« . En résulte une exposition originale et passionnante,  dont les motifs et les couleurs pourront séduire un trés large public.

Nice: Elles des Jeux

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Par la rédaction

Les femmes et les Jeux Olympiques ont longtemps noué des destins contradictoires voire hostiles. Exclues de fait du mouvement olympique à sa renaissance moderne à la fin du XIXe siècle, les sportives ont mis des décennies à acquérir, peu à peu, la place qui leur revient dans le sport en général et plus particulièrement dans le mouvement olympique. Un parcours longtemps bordé de préjugés et d’interdictions mais heureusement semé de grandes premières mémorables. Sur plus de 500 m², l’exposition Les Elles des Jeux  au musée national du sport de Nice raconte cette évolution tant sportive que sociétale, sans rien omettre de ce qui a pu être dit et fait, non seulement dans les premiers temps mais aussi plus récemment. Elle tente donc logiquement de mettre en avant le plus grand nombre possible de femmes qui ont joué un rôle ou simplement symbolisé cette évolution.Des pionnières dirigeantes, comme Alice Milliat créatrice de Jeux mondiaux féminins en 1922, aux grandes athlètes françaises et étrangères telles que Christine Caron, Marie-José Pérec, Laure Manaudou ou plus récemment Clarisse Agbegnenou ou Simone Biles, elles sont parvenues, par leur voix ou leurs performances à s’octroyer toute la place qu’elles méritent dans la grande légende du sport mondial.

Porquerolles: Infinite Woman

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Par la rédaction

Nouvelle pépite du tourisme culturel dans le Var, dans l’écrin magique de Porquerolles, la Villa Carmignac, a été créée sur l’île afin d’y exposer la collection d’art contemporain de la Fondation Carmignac, riche de quelque 300 oeuvres.  Elle est ouverte au public depuis le 3 juin 2018. Au départ, il y avait une ferme, visible dans le film de Jean-Luc Godard  Pierrot le fou que le précédent propriétaire, l »architecte Henri Vidal,  a transformé  en villa. Tombé sous le charme du domaine, Édouard Carmignac a imaginé en faire un lieu dédié aux arts. Le projet a consisté à dégager 2000 m2 d’espace d’exposition, sans que les contours de la maison, ni le paysage existant en soit modifiés car la propriété est située sur un site classé.  A l’intérieur de la villa, les espaces se déploient en forme de croix. Au centre, un plafond d’eau laisse pénétrer la lumière naturelle et éclaire les espaces ainsi immergés. Le visiteur déambule  librement dans des espaces amples et ponctués de percées visuelles sur les vignes. Sobre et intégré au paysage, le bâtiment répond techniquement à toutes les normes muséales et permet d’accueillir les œuvres de la fondation dans les meilleures conditions. La visite se fait pieds nus,  par groupes de 50 personnes par demi heure (réservation conseillée) . L’exposition permanente présente une collection exceptionnelle de 70 oeuvres d’art contemporain avec des créations de Basquiat, Warhol, de Kooning, Jeff Koons, David LaChapelle, Lichtenstein, Pierre et Gilles  et beaucoup d’autres. Pour l’ été 2024,  la Fondation propose The Infinite Woman, une exposition collective qui rassemble plus de soixante artistes d’horizons et de courants artistiques pluriels et  dont le travail déconstruit les représentations féminines traditionnelles. Les œuvres de l’exposition proposent ainsi une relecture des mythologies classiques à travers des récits contemporains centrés sur les femmes. En brisant les manières oppressives de voir et d’être vues, elles montrent des possibilités de réappropriation du désir et du pouvoir sexuel féminin, une libération des conventions occidentales de beauté et la perspective de nouveaux idéaux corporels

Monaco: David Yarrow

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Par la rédaction

La G&M Design Gallery de Monaco poursuit sa collaboration avec le photographe Ecossais David Yarrow qui expose une nouvelle série d’images qui sortent du cadre purement animalier auquel il doit sa célébrité. Certes,  On retrouve encore quelques spectaculaires clichés grand format de lions ou de tigres (la galerie présente d’ailleurs le dernier tirage disponible à la vente de son best seller, le fameux tigre des neiges),  mais le focus est mis sur ses derniers travaux réalisés l’an dernier aux Etats-Unis, avec John Mc Enroe en guitariste de bar ou de jeunes californiennes semblant sortir du film Barbie. Le photographe sera présent pour le vernissage de l’exposition le 11 avril.

 

 

 

 

Monaco : Pasolini

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Par la rédaction

Le Nouveau Musée National de Monaco présente à la Villa Sauber  « Pasolini en clair obscur », une exposition consacrée au cinéaste, écrivain et poète italien Pier Paolo Pasolini.  « Pasolini est peut-être le dernier intellectuel européen de renommée mondiale » constate Guillaume de Sardes, le commissaire de l’exposition. Un demi-siècle après sa mort, son influence s’exerce encore dans les différents champs qu’il a occupés : il est lu, cité, commenté, adapté, il inspire les créateurs d’aujourd’hui« . S’il aimait se définir avant tout comme « écrivain », c’est à travers ses films que Pasolini  a touché le grand public. Le cinéma, qui a offert une caisse de résonnance à ses idées politiques, tient une place centrale dans son œuvre. C’est à cet aspect, vu à travers le prisme de l’influence de l’art classique et contemporain sur l’esthétique de ses films, que s’intéresse particulièrement « Pasolini en clair-obscur ». L’exposition se divise en deux parties. Dans la première,  des extraits d’Accattone, Théorème ou Salò,  sont ainsi mis en regard de tableaux de Pontormo, Pieter Claesz, Giorgio Morandi, Fernand Léger ou Francis Bacon.  Après avoir présenté la manière dont Pasolini s’est appuyé sur des peintres du passé pour composer les plans de ses films, la seconde partie de l’exposition montre comment l’écrivain-réalisateur a, symétriquement, inspiré ses successeurs. Une trentaine d’artistes internationaux lui ayant rendu hommage sont ainsi rassemblés. Beaucoup d’entre eux ont travaillé sur la matière-même de ses films, livrant une autre vision de son oeuvre. En marge de l’exposition, Abel Ferrara viendra présenter son biopic « Pasolini » le jeudi 2 mai à 19h00 au théâtre des Variétés.

 

Nice: Charles Bébert

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Par la rédaction 

Charles Bébert, c’est le roi des paparazzi de la Côte d’Azur. Connu comme le loup blanc, l’homme a photographié  tout ce que le monde compte de célébrités de passage à Nice, Cannes ou Monaco depuis les années 60 ! En juin 2023, pour fêter ses 86 printemps, ses fils Stéphane et Bruno lui ont fait la surprise de réouvrir sa mythique boutique-atelier de la rue Dalpozzo,  où il développait ses photos et, accessoirement,  celles de ses clients. Restée fermée pendant plus de 25 ans, la boutique a été restaurée  et transformée en mini-musée à la gloire du grand Charles. On peut la visiter lorsque Bébert ou un de ses fils y travaille. Il suffit de pousser la porte: tout y est dans son jus comme au premier jour de l’ouverture, il y a 60 ans,  en 1964. C’est là que  Charles Bébert signera, le 9 mars,  son premier livre photos. Un bel ouvrage d’art édité à 500 exemplaires (pas un de plus !) par Sarah Andelman, la fondatrice de la boutique Colette à Paris,  tombée amoureuse des photos de Charles. A cette occasion, 100 exemplaires du livre seront disponibles à la vente. Venez nombreux, vous ne le regretterez pas. Charles Bébert est une mine d’anecdotes mettant en scène Belmondo, Mc Cartney, Mick Jagger ou Bokassa et il ne se fait pas prier pour les raconter ! Toute la famille et les amis seront là pour fêter, au passage,  les 60 ans de Chasseur d’images.  

 

 

Nice: Fred Allard

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Figure incontournable de la scène artistique niçoise, connu dans le monde entier pour ses célèbres « inclusions« , exposé à Paris , St Tropez, Courchevel et dans nombre de capitales,   Fred Allard n’avait pas encore de vitrine dans sa ville natale. Lacune comblée avec l’ouverture, en février 2024, d’une magnifique galerie au 10 de l’avenue de Verdun, à l’emplacement des anciens bureaux d’Air France,  dans le carré chic du centre-ville. Sur deux niveaux et près de 200 M2 d’espaces clairs et lumineux, le plasticien Niçois de 55 ans expose ses oeuvres les plus emblématiques :  les « Vide ton sac » (inclusions d’objets personnels dans de la résine translucide) de Neymar, Charles Leclerc  ou Fabio Quartararo, les fameux « shopping bags » (inclusions de figurines pop en forme de sacs à main), une nouvelle série inspirée par Warhol et Basquiat (dont la superbe Joconde/Balenciaga qui illustre cet article), du mobilier de designers, des livres et des objets d’art. Plus qu’un espace d’exposition personnel,  l’endroit se veut, en effet,  un lieu de rencontre,  proposant un regard sur notre époque, mêlant  l’art, la mode, le luxe et le sport. La marque de fabrique du néo pop-artiste Niçois.

 

 

Nice : Martine Doytier

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Par la rédaction

La Donation Ferrero qui constitue le fond de la collection du musée de L’Artistique à Nice comprend plusieurs toiles de Martine Doytier, qui  a été artiste à Nice, dans les années 70-80 et qui y a vécu jusqu’à son décés en 1984. Il était donc naturel que la première rétrospective consacrée à son oeuvre se tienne ici.  Elle réunit toutes ses œuvres connues à ce jour. En treize années de travail, Martine Doytier  a développé une œuvre picturale captivante. Son regard acéré et son habileté à croquer les personnages, à en raconter l’histoire, à transformer les saynètes de ses débuts en imposantes fresques picturales, ont produit une œuvre en perpétuelle évolution et l’ont conduite à entreprendre ce qui sera son œuvre ultime et inachevée : « L’Autoportrait », une peinture à laquelle elle a travaillé durant cinq années et qui décrit avec passion son univers quotidien. On y retrouve ses amis peintres César, Ben , Arman, Moya et autres,  croqués avec humour et tendresse. Cette exposition invite à une traversée de l’œuvre de Martine Doytier. Toutes les étapes de son travail y sont présentes et réunies pour la première fois. Près de quarante peintures et de nombreux dessins inédits sont exposés ainsi que « M. Martin », la seule sculpture qu’elle ait réalisée, un double d’elle-même, doublé et animé. Restauré pour cette exposition, M. Martin a retrouvé couleurs et mouvements, et il occupe l’espace comme il l’occupait au centre de la dernière exposition personnelle de Martine Doytier, à la galerie l’art marginal en février 1977…

Nice : Hergé et l’art

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Par la rédaction

Le Musée Hergé de Louvain-la-Neuve (Belgique) s’associe au Département des Alpes-Maritimes pour dévoiler,  dans une double exposition intitulée Tintin et Tchang/ Hergé et l’art,  les multiples facettes du père de Tintin à travers une superbe sélection de documents précieux, de dessins originaux et d’objets, présentés pour la première fois sur la Côte d’Azur au musée des arts asiatiques et à  l’espace culturel départemental Lympia. Sur les deux niveaux de la galerie située sur le port de Nice une autre aventure se déploie : celle de la rencontre entre Hergé et l’Art. Cette partie de l’exposition propose un parcours autobiographique qui permet aux visiteurs de suivre le cheminement artistique d’Hergé. Une première partie présente des œuvres de bandes dessinées,  tandis que la seconde offre un aperçu de sa collection d’art et de ses propres créations picturales. Hergé était, certes, un admirateur et un collectionneur enthousiaste, mais il demeurait avant tout un créateur. Avec cette exposition, le public peut décrypter son travail pour lequel il use de tous les moyens à disposition afin de réaliser des compositions inspirées par les grands courants artistiques de son époque, mais aussi par les civilisations anciennes. Au début des années 1960, Hergé songe un temps à s’éloigner de la BD. Il prend les pinceaux pour se confronter à lui-même et donne naissance à un corpus de toiles qui rendent hommage aux artistes qu’il admire. Après deux ans particulièrement productifs, au cours desquels il apprend auprès du peintre abstrait belge Louis Van Lint et réalise de nombreuses « compositions »,  Hergé renonce à la peinture pour revenir à la bande dessinée, pour le plus grand bonheur des fans de Tintin.

Nice :Villa Arson

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Par la rédaction

Comme chaque année, la Villa Arson expose jusqu’au 28 janvier la promotion précédente de ses diplômés. Au-delà d’un suivi et d’une fidélité pédagogique et artistique, il s’agit avant tout de donner à ces jeunes artistes toutes les conditions professionnelles pour réaliser ensemble ce qui constitue certainement leur première exposition hors-école. L’urgence face à laquelle nous sommes nous oblige. Elle nous oblige à remettre en cause urgemment le capitalisme et ses effets. Nous oblige, en tant qu’artistes et acteurices du monde de l’art, à mettre en crise nos modes de vie et de production écocides, à remettre en cause les violences systémiques dont nos institutions sont les arènes, nous oblige à réfléchir à nos privilèges, à nos responsabilités et nos interdépendances. Nous sommes les obligé·es d’un futur qui se rapproche, d’un temps qui se précipite« . Les jeunes artistes diplomés en 2022 de la Villa Arson dont les travaux sont présentés ici ont ceci en commun : une interdépendance les uns avec les autres, avec l’écosystème qu’est une école, avec un monde de l’art dont ils seront les acteurs, dans une économie globalisée avec laquelle nous sommes tous en prise.

Vallauris : Picasso

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Par la rédaction

A l’occasion de la célébration des 50 ans de la mort de Picasso (8 avril 1973),  qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans le cadre de « l’Anniversaire Picasso« , une nouvelle proposition de médiation portant sur La Guerre et la Paix, le chef-d’œuvre de Picasso,  a été  installée à la chapelle-musée de Vallauris. Destinée à tous publics, elle enrichit la visite en racontant l’histoire de cette œuvre exceptionnelle in situ et détaillela signification encore brûlante de ce manifeste pacifiste. C’est en 1952, dans son atelier du Fournas à Vallauris, que Picasso réalise La Guerre et la Paix, deux panneaux peints de très grandes dimensions. Traitant d’un sujet directement lié à cette époque d’après-guerre et aux nombreux appels internationaux pour la Paix dans le monde, cette oeuvre conserve une dimension indéniablement allégorique. Précédée par quelque 300 dessins préparatoires réalisés au cours des mois précédents, l’œuvre nécessita de nombreux panneaux d’isorel qui furent dressés verticalement sur une structure de bois spécialement conçue, à l’intérieur de la chapelle. La Guerre et la Paix est installée en 1954, donnée à l’Etat en 1956 (mais elle reste in situ) et inaugurée officiellement en 1959.