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Nice : Illusion

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Par la rédaction

Après Anvers, Bruxelles et Dubaï, le concept de musée immersif Illusion City s’est implanté à Nice au 5 de la rue Massena. Derrière la vitrine , qui ressemble à celle d’un opticien, se découvre un espace de 400 M2 sur 2 niveaux entièrement consacré aux illusions d’optique. Une succession de pièces lumineuses et colorées aux tons pastels dans lesquelles on peut déambuler à son rythme et réaliser des photos et des vidéos étonnantes. La grande différence entre les Musées de l’illusion qui existent déjà à Paris et dans plusieurs grandes villes françaises,  consiste justement dans la mise en scène d’illusions format XXL qui feront les délices des petits génies d’Instagram. Les emplacements idéaux pour réaliser ces clichés étonnants sont indiqués et un guide est présent dans chaque pièce pour vous aider à les réaliser. Le musée se visite de préférence en famille ou à plusieurs (prévoir une bonne heure pour bien profiter de toutes les illusions) et la plus grande créativité dans la mise en scène des images est encouragée. On peut même réaliser un journal télévisé dont le speaker sort de l’écran devant des télespectateurs médusés sur leur canapé !

Nice : Jean Mas

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Par la rédaction

Pour  sa nouvelle exposition temporaire,  L’Artistique met en lumière l’univers fascinant de Jean Masfigure majeure de l’École de Nice. Après près de 40 ans d’invisibilité, ses célèbres Cubes et Ombres sont de retour, restaurés pour l’occasion. Des œuvres qui défient la perception et réinventent l’espace. Jean Mas, avec son regard décalé et son humour subtil, vous invite à une expérience artistique étonnante au centre de la collection donation Ferrero qui constitue le fond permanent de L’Artistique

Saint-Tropez: L’Annonciade

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Par la rédaction

Le musée de l’Annonciade, créé en 1922, rappelle que la ville de Saint-Tropez a été l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde picturale au début du XXe siècle, grâce à Paul Signac qui y accosta en 1892 à bord de son yacht L’Olympia. Séduit par le pays, Signac y acheta une maison dont il fit son atelier, La Hune, et y invita de nombreux peintres : Cross, Matisse, Derain, Marquet... Les collections présentées, s’échelonnant entre 1890 et 1950 sont surprenantes, autant par leur qualité que par leur homogénéité. L’ensemble des artistes exposés ont fondé leur travail à partir d’une réflexion sur la couleur tout en restant fidèles à la figuration. Cet ensemble est composé de peintures de premier ordre, appartenant essentiellement aux mouvements pointilliste, nabis et fauve.

Nice : SAB

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Par la rédaction

Sabine Géraudie, alias SABaime les objets qui ont une biographie, qui racontent une histoire. Son premier coup de génie:  faire de la fameuse chaise bleue de la Promenade des Anglais une œuvre d’Art urbaine. Normal pour une artiste niçoise ! « La chaise de SAB« ,  à qui la Ville de Nice a naturellement donné sa place sur la Promenade des Anglais, au 107 Quai des Etats-Unis (au niveau du Jardin Albert 1er), fait désormais partie intégrante du paysage urbain. Entre la statue de la Liberté de Bartholdi et la sculpture monumentale de Bernard Venet, elle trône, désormais indissociable de la Prom. Pour célébrer le dixième anniversaire de sa création,  l’artiste publie son  premier livre (éditions Le Livre d’Art) et propose une grande exposition à L’Atelier – Prépa artistique 17, rue des Ponchettes à Nice. Sur les 150m2 de l’espace d’exposition, SAB présente plus de 50 œuvres, tableaux, peintures à l’huile, sculptures et aquarelles. En guise d’auto-retrospective.

Ben : Sa dernière expo

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Par La rédaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Benjamin Vautier, connu sous le pseudonyme Ben, a été retrouvé mort à son domicile route de Saint-Pancrace à Nice ce mercredi 5 juin 2024. L’artiste Niçois, de notoriété internationale,  était âgé de 88 ans. Selon son entourage, il se serait suicidé après le décès soudain de sa femme Annie, mardi. Il a laissé un message expliquant qu’il ne pouvait pas « vivre sans elle » et qu’il décidait de se donner la mort « pour la rejoindre ».  Il y a quelques jours encore, le musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky de Nice lui consacrait une exposition événement sous la forme d’une carte blanche. Pendant toute une année, Ben avait investi plus de 500 m2 du musée, habituellement dédié à l’art naïf , avec enthousiasme et humour. L’exposition, intitulée  « On est tous fous »,  racontait l’histoire d’une rencontre entre les œuvres de Ben (plus de 200), celles de sa propre collection (plus de 150) et certaines œuvres issues de la collection initiale d’Anatole et Renée Jakovsky. Ce fut surtout la rencontre entre Ben et son public,  qui y est venu en foule pour « plonger » dans son univers attachant.

Dès le sas d’entrée,  le ton était donné. Les tableaux de Ben venaient « dialoguer » de-ci-delà avec celles de la collection initiale d’Anatole Jakovsky, reflet d’un certain bouillonnement intellectuel qui caractérisait l’hôte comme l’artiste invité. Pure coïncidence, Ben était présent à l’ouverture du musée il y a 40 ans ! Point de cartel d’introduction à l’entrée. Ben, « en toute liberté », y avait inscrit cette phrase d’une écriture cursive reconnaissable entre toutes, d’une main légère guidée par son génie» créatif. Le montage de l’exposition avait duré près de trois mois et certaines œuvres avaient été réalisées sur place. De nombreux aménagements avaient été effectués, autour d’un mobilier minutieusement sélectionné par l’artiste. L’univers de Ben était ainsi donné à voir, en une succession de moments qui, de ses « petites idées » jusqu’aux « nouvelles écritures » en passant par « les sculptures », la «photographie », le « temps » et la « mort », dressaient un kaléidoscope de ses réalisations les plus actuelles. Un petit salon, une chambre à coucher et son vestiaire, une baignoire, un babyfoot, des tables et chaises propices à la conversation, un coin projection, une estrade à débattre, un fond sonore par Erik Satie, une cage d’escalier réinterprétée par Ben et baptisée « l’escalier psychiatrique »… Dans les jardins et la terrasse, des œuvres de Ben et de sa collection privée exploraient encore la thématique de la folie et de l’art. Nul n’imaginait que ce serait sa toute dernière exposition. Christian ESTROSI, Maire de Nice et le Conseil municipal convient à un hommage public, le jeudi 13 juin 2024 à 10 heures 30 sur le miroir d’eau de la Promenade du Paillon à Nice.

 

Nice: Fred Allard

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Par la rédaction

Figure incontournable de la scène artistique niçoise, connu dans le monde entier pour ses célèbres « inclusions« , exposé à Paris , St Tropez, Courchevel et dans nombre de capitales,   Fred Allard n’avait pas encore de vitrine dans sa ville natale. Lacune comblée avec l’ouverture, en février 2024, d’une magnifique galerie au 10 de l’avenue de Verdun, à l’emplacement des anciens bureaux d’Air France,  dans le carré chic du centre-ville. Sur deux niveaux et près de 200 M2 d’espaces clairs et lumineux, le plasticien Niçois de 55 ans expose ses oeuvres les plus emblématiques :  les « Vide ton sac » (inclusions d’objets personnels dans de la résine translucide) de Neymar, Charles Leclerc  ou Fabio Quartararo, les fameux « shopping bags » (inclusions de figurines pop en forme de sacs à main), une nouvelle série inspirée par Warhol et Basquiat (dont la superbe Joconde/Balenciaga qui illustre cet article), du mobilier de designers, des livres et des objets d’art. Plus qu’un espace d’exposition personnel,  l’endroit se veut, en effet,  un lieu de rencontre. Il propose un regard sur notre époque qui mêle l’art, la mode, le luxe et le sport. La marque de fabrique du néo pop-artiste Niçois.

 

 

Nice :Villa Arson

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Par la rédaction

Comme chaque année, la Villa Arson expose jusqu’au 28 janvier la promotion précédente de ses diplômés. Au-delà d’un suivi et d’une fidélité pédagogique et artistique, il s’agit avant tout de donner à ces jeunes artistes toutes les conditions professionnelles pour réaliser ensemble ce qui constitue certainement leur première exposition hors-école. L’urgence face à laquelle nous sommes nous oblige. Elle nous oblige à remettre en cause urgemment le capitalisme et ses effets. Nous oblige, en tant qu’artistes et acteurices du monde de l’art, à mettre en crise nos modes de vie et de production écocides, à remettre en cause les violences systémiques dont nos institutions sont les arènes, nous oblige à réfléchir à nos privilèges, à nos responsabilités et nos interdépendances. Nous sommes les obligé·es d’un futur qui se rapproche, d’un temps qui se précipite« . Les jeunes artistes diplomés en 2022 de la Villa Arson dont les travaux sont présentés ici ont ceci en commun : une interdépendance les uns avec les autres, avec l’écosystème qu’est une école, avec un monde de l’art dont ils seront les acteurs, dans une économie globalisée avec laquelle nous sommes tous en prise.

Vallauris : Picasso

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Par la rédaction

A l’occasion de la célébration des 50 ans de la mort de Picasso (8 avril 1973),  qui a donné lieu à de nombreuses manifestations dans le cadre de « l’Anniversaire Picasso« , une nouvelle proposition de médiation portant sur La Guerre et la Paix, le chef-d’œuvre de Picasso,  a été  installée à la chapelle-musée de Vallauris. Destinée à tous publics, elle enrichit la visite en racontant l’histoire de cette œuvre exceptionnelle in situ et détaillela signification encore brûlante de ce manifeste pacifiste. C’est en 1952, dans son atelier du Fournas à Vallauris, que Picasso réalise La Guerre et la Paix, deux panneaux peints de très grandes dimensions. Traitant d’un sujet directement lié à cette époque d’après-guerre et aux nombreux appels internationaux pour la Paix dans le monde, cette oeuvre conserve une dimension indéniablement allégorique. Précédée par quelque 300 dessins préparatoires réalisés au cours des mois précédents, l’œuvre nécessita de nombreux panneaux d’isorel qui furent dressés verticalement sur une structure de bois spécialement conçue, à l’intérieur de la chapelle. La Guerre et la Paix est installée en 1954, donnée à l’Etat en 1956 (mais elle reste in situ) et inaugurée officiellement en 1959.

Nice: Flora Doin

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Flora Doin naît le 4 février 1985 à Nice. A la fois webmaster, intervenante à la fac, chroniqueuse de rock et photographe, elle commence, à côté, à sculpter de joyeux petits personnages. D’abord pour son père, puis, histoire de tout reconnecter, elle s’amuse à offrir leurs figurines aux artistes qu’elle rencontre sur les scènes du Nice Jazz Festival ou des Nuits Guitares, dont elle gère les sites web et couvre les événements, toujours pour la presse spécialisée. C’est en 2014, suite à une interview réalisée pour La Grosse Radio, que Mathias Malzieu remarque ces petites figurines et réclame la sienne qu’il animera sur Instagram. S’en suit une fidèle collaboration amenant Flora à fabriquer l’artiste en skateboard qui illustrera l’intérieur de couverture du Journal d’un vampire en pyjama édition Poche, une sirène à la queue bleu-argenté qui introduit le clip de DionysosUne Sirène à Paris et cinq figurines représentant les acteurs du long-métrage du même nom, présentes dans le film (actuellement à l’affiche dans 300 salles de cinéma en France).  Et comme elle se passionne pour ces êtres humains touche-à-tout qui n’ont pas peur de changer de casquette selon l’humeur, sa première exposition intitulée Les Multiples, met en scène Jean CocteauCharlie ChaplinMathias Malzieu  Michaël GregorioMichel Gondry, Iggy Pop et autres passionnés passionnants, sous forme de sculptures, photos, peintures, poésies et même de vidéos en StopMotion,  puisque Flora anime désormais ses figurines et leur ajoute quelques notes de musique improvisées. Pour découvrir le travail de Flora, on peut aussi passer par ses mini-portes de fées colorées, dont elle parsème les rues de Nice en cette rentrée… 

 

 

Dominique Tarlé : Passion Stones

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Par Ph.D

A la fin du printemps 1971, alors jeune photographe, Dominique Tarlé débarquait sur la Côte d’Azur pour photographier les Rolling Stones qui enregistraient leur nouvel album, Exile on Main Street,  dans la maison louée par Keith Richards à Villefranche sur mer : la villa Nellcote. « J’avais prévu d’y passer un après midi, mais au moment de repartir Keith et sa femme Anita ont voulu que je reste« , raconte le photographe. Le séjour de Dominique Tarlé à Nellcote a finalement été presqu’aussi long que celui des Stones: près de 6 mois !  Un été de folie, où entre deux sorties en mer, une virée en Jaguar à Monaco ou à Cannes et le mariage de Mick Jagger à Saint Tropez, les Stones ont enregistré assez de musique pour remplir un double album et Dominique a fait assez de photos pour occuper le reste de sa vie à les classer, les tirer, les publier et enfin les exposer.  Un demi-siècle plus tard, le photographe est revenu sur la Côte d’Azur pour exposer les photos de Nellcote à Nice (2023) et au Lavandou (2025). Des images devenues célèbres pour beaucoup (et dont la côte atteint 10 000 € pour les plus grands formats) et d’autres qui n’avaient encore jamais été montrées. Comme celles de  Keith Richards à bord de son bateau ou au volant de sa Jag, celle de Mick Jagger à la terrasse d’un café, celle de Keith et sa compagne Anita Pallenberg enlacés sur une chaise dans un salon de Nellcote, celle d’Anita remontant à pied de la plage de Passable dans une mini jupe en cuir trés rock’n’roll. Ou encore celle de Keith à table,  à la lueur d’une bougie, préfigurant de plusieurs décennies son personnage de Pirates des Caraïbes...  « Pour préparer cette expo, Dominique m’a pour la première fois  donné accès aux planches contact de Nellcote, confie Julia Gragnon, sa galeriste. Nous avons tiré une sélection de 200 photos parmi lesquelles une bonne cinquantaine n’avaient encore jamais été tirées« . Elles  figurent dans le livre-catalogue de l’exposition.  Son titre : La Villa.

Nice: Charles Bébert

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Par la rédaction 

Charles Bébert, c’est le roi des paparazzi de la Côte d’Azur. Connu comme le loup blanc, l’homme a photographié  tout ce que le monde compte de célébrités de passage à Nice, Cannes ou Monaco depuis les années 60 ! En juin 2023, pour fêter ses 86 printemps, ses fils Stéphane et Bruno lui ont fait la surprise de réouvrir sa mythique boutique-atelier de la rue Dalpozzo,  où il développait ses photos et, accessoirement,  celles de ses clients. Restée fermée pendant plus de 25 ans, la boutique a été restaurée  et transformée en mini-musée à la gloire du grand Charles. On peut la visiter lorsque Bébert ou un de ses fils y travaille. Il suffit de pousser la porte: tout y est dans son jus comme au premier jour de l’ouverture, il y a 60 ans,  en 1964.

 

 

Nice : César Malfi

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Par Ph.D

Nous avons rencontré le street artiste Niçois César Malfi, dont les oeuvres ont envahi l’espace urbain de la Côte d’Azur ces dernières années.  Il travaillait ce jour-là sur une commande pour l’école de communication Iscom,  qui a ouvert une antenne à Nice La Plaine. Ce qui étonne et frappe dans le travail de César Malfi, c’est la manière dont il mélange une imagerie extrêmement classique (celle de la statuaire grecque et romainer) avec des préoccupations politico-philosophiques et des techniques extrêmement modernes, comme celle du graff. Le Niçois attribue son influence classique à ses études de droit (il est titulaire d’un master en fiscalité) : « J’ai commencé à tagger et à graffer vers l’âge de 15 ans mais je n’ai pas fait d’école d’art, se souvient-il. Je n’avais sans doute pas assez de recul sur mes envies à l’époque, mais  je n’ai pas choisi le droit par défaut : cela me plaisait beaucoup. Et aujourd’hui,  ce que j’ai appris à la fac m’aide à théoriser mon travail  et donne sans doute une âme plus profonde à mes oeuvres« . Trés sollicité, y compris à l’étranger,  par les entreprises et les institutions pour des peintures murales, César décline aussi ses oeuvres sur toile, en conservant la technique de l’aérosol et les motifs néo-classiques  : « Le contraste entre l’inspiration académique et un geste qui y est totalement opposé nourrit mon inspiration, constate-t-il. Le street painting est un art constestataire par essence« . Paradoxalement, son travail plaît beaucoup aux institutions. On peut admirer ses oeuvres murales au château de Crémat, à Cap 3000, à l’hôtel Radisson et au Mariott de Nice ou à la médiathèque d’Antibes. Le musée d’archéologie de Cimiez lui a  même consacré une première grande exposition qui confrontait ses oeuvres à celles de la collection permanente. Son titre humoristique (« Noms de Dieux!« ) montre que le jeune artiste, à l’exemple de son modèle le sculpteur César, a su garder du recul sur son travail et sur son succès.

 

 

Nice : Caroline Trucco

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Par la rédaction

La Niçoise Caroline Trucco développe une démarche artistique liant, avec poésie, enjeux ethnographiques et politiques. Conteuse, elle essaime, dans les espaces d’exposition, des récits de lutte et d’émancipation. Photographies, installations, vidéos parlent de voyages, d’objets, de rencontres, d’histoires personnelles et collectives. Intitulée « Oui, mais des mots étendards« ,  son exposition 2023 à la galerie contemporaine du Mamac restituait avec poésie les investigations et réflexions que l’artiste mène depuis une dizaine d’années. Cet esprit nomade tisse liens et projets en Afrique de l’Ouest notamment.  Artefacts (statuettes, lances, masques) et dispositifs muséographiques sont détournés de façon à interroger le statut des objets africains et leur vocation future. Scénographies, textes et jeux de reflets prennent à partie le public. Certains détails évoquent l’enfance, d’autres, l’exil, la violence, la domination et le silence, d’autres encore, la réparation, le soin, la lutte. Ces regards croisés et intimes sont à la frontière de l’écriture et de la parole, de la photographie et du document, de la politique et de la poésie. Ensemble, ils inscrivent l’acte de création dans un horizon pluriel et partagé. « Oui, mais des mots étendards » en appelle aux visiteurs et visiteuses avec engagement et émotion. L’exposition dessine, plutôt qu’un continent, des fragments de géographies poétiques aux ramifications multiples.

Cannes : Merveilles de l’Himalaya

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Par la rédaction

Pour sa nouvelle exposition temporaire, le Musée des explorations du monde de Cannes (anciennement musée de la Castre) met à l’honneur  la donation récente et exceptionnelle faite au musée par le collectionneur parisien François Pannier, directeur emblématique de la galerie « Le Toit du Monde ». Véritable cabinet de curiosité, l’exposition entraînera les visiteurs en dehors des sentiers battus, à la découverte d’une Asie méconnue : celle des divinités montagnardes du Kullu, des conteurs ambulants du pays santal, du théâtre masqué des minorités chinoises. Une cinquantaine d’objets rares de l’Himalaya composent cette exposition.

 

Saint Raphaël : Louis de Funès

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Ouvert à l’été 2019, le musée Louis de Funès de Saint Raphaël, tout proche de la gare, est le seul musée entièrement dédié à Louis de Funès : l’artiste et l’homme. On peut y  découvrir la vie et l’oeuvre du comédien préféré des Français à l’aide de centaines d’objets,  affiches, décors et récompenses qui dessinent sa carrière hors norme. Tout a été pensé pour que la visite soit un agréable moment en famille, une visite faite de divertissements et de découvertes. Plus de 350 documents sont présentés : des photographies personnelles, de tournage et de films, des dessins, des lettres, mais aussi des extraits de films. La Grande Vadrouille, Le Corniaud, La Folie des Grandeurs, Le Grand Restaurant, L’Aile ou la Cuisse sont projetés dans des télévisions d’époque mais aussi sur grand écran, pour retrouver, par exemple,  les fameuses chorégraphies des Aventures de Rabbi Jacob, du Grand Restaurant et de L’Homme orchestre. Louis de Funès est aussi présent grâce à des téléphones disséminés un peu partout, dans lesquels il raconte des anecdotes, des récits et des confidences sur sa vie et son travail. Le visiteur est  en immersion dans ce temple dévolu à l’acteur, où il peut rejouer quelques scènes, retrouver les gags de certains films et s’exercer à des jeux inventés autour des films de l’acteur,  à partir de dessins de Stephan Zimmerli, artiste, architecte, scénographe et musicien, membre fondateur et directeur artistique du groupe Moriarty.