Mougins: Fabien Verschaere
Par la rédaction
Le Centre d’art de Mougins présente du 17 mai au 28 septembre 2025 l’exposition Fabien Verschaere : les rêveries de l’enfant Totem. Ce projet, né d’une collaboration avec Gilles Fuchs, fondateur et Président du Centre d’Art des Collines de Grasse (CACG), offre une occasion privilégiée de renforcer les échanges culturels entre Mougins et Grasse, deux territoires à l’identité artistique riche. Figure majeure de l’art contemporain, Gilles Fuchs est reconnu internationalement pour son engagement indéfectible envers la création artistique française. Collectionneur visionnaire, il a fondé l’ADIAF (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français) en 1994 et créé en 2000 le Prix Marcel Duchamp, l’une des distinctions les plus prestigieuses de la scène artistique française. Son parcours illustre un souci constant à révéler et à soutenir des artistes au-delà des frontières nationales. Fabien Verschaere : les rêveries de l’enfant Totem célèbre une relation artistique de plus de vingt ans entre Gilles Fuchs et Fabien Verschaere. Dès leur première rencontre en 2000, Gilles Fuchs a été captivé par la puissance expressive de l’univers de l’artiste. Cette reconnaissance initiale s’est transformée au fil des années en un dialogue constant que l’exposition du Centre d’art met en scène.
Biot : Karina Bisch
Par la rédaction
Cette exposition inédite consacrée à Karina Bisch au Musée Fernand Léger de Biot propose une immersion dans un univers où le décoratif déploie toute sa force conceptuelle et spatiale. Depuis près de 25 ans, l’artiste, née en 1974, réinvestit les motifs modernistes, non pour les citer, mais pour les faire circuler et muter dans le contexte contemporain. Son travail, situé à l’intersection de l’art, de l’architecture et du design, interroge la forme en tant que structure dynamique capable de traverser les époques tout en renouvelant leur charge symbolique. L’exposition présente un ensemble d’œuvres variées – une série de peintures inédites de petits formats, une œuvre monumentale, une tapisserie et des créations textiles – inscrit dans le cadre d’une peinture murale immersive, conçue spécifiquement pour les espaces muséographiques du musée. Des œuvres de Fernand Léger (dessins, tapisserie…) sélectionnées par Karina Bisch elle-même, ponctuent le parcours. Le lien avec Fernand Léger se construit autour de la puissance et de la plasticité des formes. Comme Léger, Karina Bisch explore le potentiel du décoratif non seulement comme ornement mais comme un langage autonome, capable de générer du sens et de remodeler l’espace. En complément de l’exposition, un film présente le travail de l’artiste. Profitez de votre visite pour aller voir, au rez de chaussée le nouvel accrochage des collections du musée qui présente des oeuvres peu connues de Fernand Léger sur le thème de la couleur.
Nice : Pascal Héranval
Par la rédaction
Dans le cadre de l’organisation de la Biennale des arts et de l’océan, le musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, fraichement rénové, accueille pour sa réouverture l’artiste peintre, dessinateur et graveur, Pascal Héranval pour une mise en dialogue de ses œuvres avec celles des collections du musée dépeignant sirènes, yemanjas et autres merveilles liées aux peuples des mers. Cette exposition, explore les porosités entre l’art naïf, l’art brut et l’art singulier dans le champ de l’art contemporain. Loin de considérer ces catégories comme des entités figées ou cloisonnées, l’accrochage propose une approche qui met en lumière leurs points de convergence, leurs correspondances et leurs influences réciproques. En plus d’œuvres permanentes, l’exposition propose au public de suivre une œuvre en devenir : « La Baie des Anges ». L’artiste reviendra régulièrement sur place pour poursuivre son travail, offrant le spectacle rare d’une œuvre en gestation, évoluant au gré des marées de l’inspiration et des échanges avec le public. « La Baie des Anges » s’apparente à un labyrinthe liquide, une cartographie en perpétuelle mutation où Pascal Héranval inscrit la mémoire mouvante des mers.
Nice : Chagall 1966-1985
Par la rédaction
En 1948, à son retour d’exil aux États-Unis, où il avait trouvé refuge durant la Seconde Guerre mondiale, Marc Chagall s’établit d’abord à Orgeval, en région parisienne, jusqu’en 1949, puis sur la Côte d’Azur, à Vence, où il réside jusqu’en 1965. Il s’installe définitivement à Saint-Paul-de-Vence où il demeure à la villa « La Colline » de 1966 jusqu’à son décès en 1985. Durant cette période, Chagall met en œuvre de nombreux projets monumentaux tels vitraux, mosaïques et la création du musée national Marc Chagall, inauguré en 1973, premier musée national dédié à un artiste vivant. L’artiste poursuit son travail lithographique. Entre 1966 et 1985, Chagall produit plus de la moitié des lithographies originales qu’il réalise durant sa carrière (662 sur les 1101). Le musée conserve dans sa collection 148 lithographies de cette période, dont la quasi-totalité provient des donations de Charles Sorlier en 1986 et 1988. L’exposition « Dans la lumière de Saint Paul de Vence 1966-1985 » en présente une grande partie, enrichie par des peintures, une tapisserie et les projets de vitraux pour le musée. Ces créations, marquées par une vitalité exceptionnelle, entrent en résonance avec quelques oeuvres de jeunesse et illustrent la permanence et la récurrence des thèmes explorés par l’artiste depuis ses plus jeunes années : l’autoportrait, le couple, le cirque, la Bible… A voir pour célébrer le 40e anniversaire de sa mort.
Mougins : Famm
Par la rédaction
En lieu et place du déjà très beau Musée d’Art Classique de Mougins (2011-2024), le collectionneur Christian Levett a conçu FAMM (Femmes Artistes du Musée de Mougins), le premier musée européen entièrement dédié aux artistes femmes. Inauguré le 21 juin 2024, il expose sur quatre étages superbement agencés, une centaine d’œuvres réalisées par près de 90 artistes femmes originaires du monde entier. Situé en plein cœur du village historique de Mougins, FAMM abrite des peintures, sculptures et photographies d’artistes majeures ayant marqué les grands mouvements artistiques de l’impressionnisme à l’art contemporain du XXIème siècle (Berthe Morisot, Mary Cassatt, Eva Gonzalès, Blanche Hoschedé-Monet, Louise Nevelson, Barbara Hepworth, Frida Kahlo, Leonor Fini, Lee Krasner, Maria Helena Vieira Da Silva, Dorothea Tanning, Louise Bourgeois, Leonora Carrington, Elaine de Kooning, Lalan (Xie Jinglan), Joan Mitchell, Alma Thomas, Helen Frankenthaler, Niki de Saint-Phalle, Howardena Pindell, Marina Abramović, Marlene Dumas, Nan Goldin, Carrie Mae Weems, Sarah Lucas, Shirin Neshat, Tracey Emin, Catherine Goodman, Jenny Saville, Alice Neel, Elizabeth Colomba), ainsi que des artistes émergentes de premier plan. Une visite s’impose.
Monaco : Fondation Bacon
Par la rédaction
Inaugurée le 28 octobre 2014 au 21 boulevard d’Italie à Monaco, la MB Art Fondation consacrée à Francis Bacon est ouverte toute l’année aux chercheurs et aux historiens de l’art ainsi qu’au public (sur rdv). Grâce à une collection qui comprend plus de 3 000 pièces, les visites de la Fondation offrent un voyage dans l’œuvre, la vie et les méthodes de travail de Francis Bacon, avec une attention particulière pour la période durant laquelle il vécut et travailla à Monaco et en France. Cette expérience fascinante et unique permet de découvrir les détails captivants de chaque pièce présentée et leur mise en perspective. Les salles thématiques permettent aux visiteurs d’explorer les différents aspects de l’art et de la vie de Bacon dans l’intimisme et l’ambiance feutrée d’un hôtel particulier. Une centaine de pièces dédiées au peintre britannique sont régulièrement exposées : tableaux, œuvres graphiques, photographies, objets provenant de ses ateliers, lettres et documents de travail. L’accrochage, qui comprend également des œuvres d’artistes ayant côtoyé Bacon ou ayant été influencés par son travail, est renouvelé tous les deux ans. Une des salles est entièrement consacrée à la bibliothèque de l’artiste. Les visites guidées sont gratuites (limitées à six personnes) et durent une heure et demie environ. Elles ont lieu tous les mardis et le premier samedi du mois, sur rendez vous uniquement.
La Seyne: Gérard Uféras
Par la rédaction
Né à Paris en 1954, Gérard Uféras est un photographe français. La photographie est pour lui une vocation précoce : dès l’âge de huit ans, le jeune garçon utilise les appareils photo que collectionne son père. À onze ans, accompagné de ses deux meilleurs amis, il décide de découvrir Paris à travers ses musées. Ce périple de deux ans marque le début d’une passion pour l’art qui ne le quittera plus et irriguera tout son travail.
À partir de 1984, il entame une collaboration régulière avec le journal Libération, pour lequel il réalise de nombreux reportages et qui organise sa première exposition. Il publie ensuite régulièrement dans la presse française et internationale. En 1986, il participe à la création de l’agence Vu. Mélomane, fou de théâtre et d’opéra, il se consacre à ses passions avec des travaux au long cours qui aboutissent à des livres et des expositions, comme Un fantôme à l’Opéra sur les plus grands théâtres d’opéra d’Europe, ou Un pas vers les étoiles sur le ballet de l’Opéra national de Paris. Plusieurs fois primées et régulièrement exposées dans des lieux prestigieux en France et à l’étranger, comme la Maison Européenne de la Photographie, la Bibliothèque Nationale de France ou le Musée des Arts Décoratifs de Paris, les œuvres de Gérard Uféras figurent dans de nombreuses collections privées et publiques. La Villa Tamaris lui consacre une importante retrospective.
Monaco : Préhistoire des animaux
Par la rédaction
Le musée d’anthropologie préhistorique de Monaco accueille une nouvelle exposition intitulée L’effet papillon. Une exposition immersive qui invite le public à comprendre la transformation des écosystèmes et le rôle des animaux dans la chaîne évolutive de notre planète. La scénographie met en lumière les animaux qui peuplaient le territoire monégasque et la région durant le Paléolithique et le Néolithique. Des collections exceptionnelles de squelettes, fossiles et autres vestiges archéozoologiques permettent aux visiteurs d’admirer la diversité et la richesse de la faune de cette époque.
Le Cannet : Bonnard sentimental
Par la rédaction
Sans cesse en mouvement, les collections du musée Bonnard apparaissent sous un nouveau jour, mettant en lumière les œuvres emblématiques de Pierre Bonnard, telles que Vue du Cannet, Nu de profil, Baigneurs à la fin du jour et Nu orange, en regard d’œuvres de la génération suivante, parmi lesquelles celles de Pierre Lesieur, Madeleine Dinès et Chuta Kimura. En écho aux donations fondatrices de la collection, le musée présente actuellement ses nouvelles acquisitions, notamment Au café et Petite fille au chien ou Isabelle Lecomte du Nouy. Pendant la période nabie, dont Bonnard est l’une des figures principales, les artistes cherchaient à représenter la vie quotidienne dans leurs œuvres, en établissant un lien entre l’art et les petites scènes de la vie de tous les jours. Cela se retrouve notamment dans les natures mortes, qui offrent une occasion unique d’explorer la relation entre une société et ses objets. Dans ses paysages et ses intérieurs, Bonnard adopte une approche plus personnelle, où ses sensations et impressions prennent le dessus sur la simple réalité. Ce parcours intitulé « Bonnard, peintre de sentiment » vous invite à découvrir l’univers riche et sensible de Pierre Bonnard, en célébrant la beauté du monde à travers son regard artistique.
La Seyne: Bâtisseurs de navires
Par la rédaction
En 1845, un ingénieur anglais, Philip Taylor rachète les chantiers navals de La Seyne. En 1853, il fonde les Forges et Chantiers de la Méditerranée, entreprise de construction navale intégrée, en regroupant les «Forges de la Capelette» (Marseille), qui produisent les tôles et les tubes, «les ateliers Menpenti» qui construisent les chaudières et les appareils moteurs, et les « chantiers de La Seyne» qui assemblent les navires. La société des Forges et chantiers de la Méditerranée poursuit ses activités et se développe, en faisant notamment l’acquisition de chantiers navals au Havre en 1872. Cependant, la liquidation de cette société est prononcée en 1966. Le site industriel est alors repris par le groupe franco-belge Herlicq, les chantiers deviennent alors les Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM). Avec les deux chocs pétroliers et la concurrence internationale, la situation économique se détériore. En décembre 1982, la Normed (chantiers du Nord et de la Méditerranée) est créée par fusion avec les chantiers navals de Dunkerque et de La Ciotat. Cette société, qui emploie plus de 2000 ouvriers, dépose le bilan en 1986, les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer cessent toute activité en 1987. L’exposition de la Villa Tamaris met à l’honneur les bâtisseurs de navires de la Seyne-sur-mer (1888 à 1987) dans l’œil du photographe Marius Bar et de ses successeurs. Un peu plus de 4000 négatifs de tous formats constituent cette thématique originale ; une sélection de 65 photos (dont certaines jamais éditées) est présentée dans le cadre de cette exposition.
Nice : Laurence Aëgerter
Par la rédaction
Durant sa fermeture pour travaux, le MAMAC prend ses quartiers dans les appartements du Palais Lascaris, avec des dessins, des photographies, des vidéos et des sculptures et, en point d’orgue, une invitation faite à l’artiste marseillaise Laurence Aëgerter autour d’une commande spécifique. L’intérêt de Laurence Aëgerter pour les Arts & Crafts et pour les espaces patrimoniaux, ont rendu évidente cette invitation. Plusieurs œuvres oniriques et grandioses ont été conçues spécialement pour ce projet. Réalisée par l’équipe du Centre du Verre Contemporain à Biot sous la direction de l’artiste, une échelle en verre d’un blanc laiteux se dresse devant le lit de la chambre d’apparat du palais. Des racines-tentacules phosphorescentes la tiennent dressée et courrent à travers la pièce. Dans la cour intérieure, une autre échelle grimpe vers le ciel et se transforme en arbre, au pied duquel ont été déposés des ex-votos. Au fil des pièces se dévoilent photos et tapisseries monumentales en lien/miroir avec les collections du Palais. Une trentaine d’autres œuvres contemporaines du MAMAC (signées Marion Baruch, Barbara et Michael Leisgen, Natacha Lesueur, Béatrice Lussol, Liz Magor, Robert Malaval, Ernest Pignon-Ernest, Dorothée Selz ou Antoni Miraldail), s’immiscent dans cet édifice baroque chargé d’Histoire. Toutes évoquent « L’ombre, le reflet, l’écho » comme l’indique le titre de l’exposition. Il faut parfois les chercher pour les découvrir dans des endroits inattendus. C’est ainsi qu’au milieu de cette architecture ostentatoire au mobilier rococo, aux décors opulents, aux putti joufflus et aux plafonds peints colorés aux ciels mouvementés, se dévoile un univers fait de trompe-l’œil, de reflets, d’échappées miraculeuses et de rêves inaccessibles.
Nice : Illusion
Par la rédaction
Après Anvers, Bruxelles et Dubaï, le concept de musée immersif Illusion City s’est implanté à Nice au 5 de la rue Massena. Derrière la vitrine , qui ressemble à celle d’un opticien, se découvre un espace de 400 M2 sur 2 niveaux entièrement consacré aux illusions d’optique. Une succession de pièces lumineuses et colorées aux tons pastels dans lesquelles on peut déambuler à son rythme et réaliser des photos et des vidéos étonnantes. La grande différence entre les Musées de l’illusion qui existent déjà à Paris et dans plusieurs grandes villes françaises, consiste justement dans la mise en scène d’illusions format XXL qui feront les délices des petits génies d’Instagram. Les emplacements idéaux pour réaliser ces clichés étonnants sont indiqués et un guide est présent dans chaque pièce pour vous aider à les réaliser. Le musée se visite de préférence en famille ou à plusieurs (prévoir une bonne heure pour bien profiter de toutes les illusions) et la plus grande créativité dans la mise en scène des images est encouragée. On peut même réaliser un journal télévisé dont le speaker sort de l’écran devant des télespectateurs médusés sur leur canapé !
Nice : Jean Mas
Par la rédaction
Pour sa nouvelle exposition temporaire, L’Artistique met en lumière l’univers fascinant de Jean Mas, figure majeure de l’École de Nice. Après près de 40 ans d’invisibilité, ses célèbres Cubes et Ombres sont de retour, restaurés pour l’occasion. Des œuvres qui défient la perception et réinventent l’espace. Jean Mas, avec son regard décalé et son humour subtil, vous invite à une expérience artistique étonnante au centre de la collection donation Ferrero qui constitue le fond permanent de L’Artistique.
Saint-Tropez: L’Annonciade
Par la rédaction
Le musée de l’Annonciade, créé en 1922, rappelle que la ville de Saint-Tropez a été l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde picturale au début du XXe siècle, grâce à Paul Signac qui y accosta en 1892 à bord de son yacht L’Olympia. Séduit par le pays, Signac y acheta une maison dont il fit son atelier, La Hune, et y invita de nombreux peintres : Cross, Matisse, Derain, Marquet... Les collections présentées, s’échelonnant entre 1890 et 1950 sont surprenantes, autant par leur qualité que par leur homogénéité. L’ensemble des artistes exposés ont fondé leur travail à partir d’une réflexion sur la couleur tout en restant fidèles à la figuration. Cet ensemble est composé de peintures de premier ordre, appartenant essentiellement aux mouvements pointilliste, nabis et fauve.
Nice : SAB
Par la rédaction
Sabine Géraudie, alias SAB, aime les objets qui ont une biographie, qui racontent une histoire. Son premier coup de génie: faire de la fameuse chaise bleue de la Promenade des Anglais une œuvre d’Art urbaine. Normal pour une artiste niçoise ! « La chaise de SAB« , à qui la Ville de Nice a naturellement donné sa place sur la Promenade des Anglais, au 107 Quai des Etats-Unis (au niveau du Jardin Albert 1er), fait désormais partie intégrante du paysage urbain. Entre la statue de la Liberté de Bartholdi et la sculpture monumentale de Bernard Venet, elle trône, désormais indissociable de la Prom. Pour célébrer le dixième anniversaire de sa création, l’artiste publie son premier livre (éditions Le Livre d’Art) et propose une grande exposition à L’Atelier – Prépa artistique 17, rue des Ponchettes à Nice. Sur les 150m2 de l’espace d’exposition, SAB présente plus de 50 œuvres, tableaux, peintures à l’huile, sculptures et aquarelles. En guise d’auto-retrospective.