Meurtres à Are
Par Phil Inout
Le Pitch
Visée par une enquête interne, Hanna Ahlander (Carla Sehn), une inspectrice de la police de Stockholm part en congé dans une station de ski, mais la disparition d’une jeune fille l’oblige à reprendre du service.
Ce qu’on en pense
Une petite série suédoise dans la veine de nos « Meurtre à… » (d’où le titre français), mais en plus intéressant et mieux réalisé. Le paysages d’Are donnent envie d’y aller faire du ski de fond, les personnages principaux sont très attachants et le rythme tranquille de l’enquête change des polars énervés habituels. Dommage que les intrigues (on en a 2 pour le prix d’une en saison 1) ne soient pas plus travaillées, cela aurait pu donner un nouveau Deadwind. Peut-être en saison 2 ?
No Man’s Land
Par Phil Inout
Le Pitch
2014. La vie rangée d’Antoine (Félix Moati) bascule le jour où il croit reconnaître sa sœur (Mélanie Thierry) , qu’il pensait morte, sur une vidéo de combattantes kurdes en Syrie. En partant à sa recherche, il rejoint cette unité de femmes et va voyager avec elles à travers le territoire syrien pour tenter de découvrir la vérité…
Ce qu’on en pense
Après deux mauvais films sur les combattantes kurdes (Les Filles du soleil et Sœurs d’armes), on pouvait craindre le pire d’une série. La première saison de No Man’s Land, en 2020, fut une éclatante réussite. Du calibre du Bureau des Légendes, ou presque… Il aura tout de même fallu attendre 5 ans pour voir enfin arriver la saison 2 ! Contrairement aux deux films précités, No Man’s Land se garde de glamoriser la guerre, évite les clichés et les analyses géopolitiques à deux balles. La série adopte même par moments le point de vue des jihadistes, en s’attachant à un trio de jeunes prolos anglais qui ont rejoint Daesh. Superbement écrites (par un trio de scénaristes israéliens), bien interprêtées (Félix Moati et Mélanie Thierry, parfaits) et réalisées avec un grand souci de réalisme, les deux saisons de No Man’s Land sont à binger sur le site d’Arte. Diffusion de la saison 2 sur la chaine franco-allemande à partir du 17 avril.
La Rebelle
Par Phil Inout
Le Pitch
1830. Afin d’échapper à son mari violent, Aurore Dupin (Nine D’Urso) fuit son château de Nohant pour Paris, en pleine effervescente romantique. Dans la capitale du début du 19e siècle, Aurore mène une vie de bohème et publie son premier roman, sous pseudonyme : George Sand est née. Première femme écrivaine à vivre de sa plume, elle enchaîne les succès littéraires et déchaîne les passions amoureuses. Féministe avant l’heure, portant le pantalon et fumant la pipe, elle collectionne les amants, dont les plus célèbres sont Alfred de Musset (Oscar Lesage) et la comédienne Marie Dorval (Barbara Pravi), et va venir bousculer la société des hommes.
Ce qu’on en pense
La vie trépidante de George Sand méritait bien une série-biopic. On la doit à George-Marc Benamou, biographe de Mitterrand, qui en fait une séduisante amazone presque cousine de Monte Cristo. La fille d’Ines de la Fressange, Nine D’Urso lui prête sa silhouette longiligne et son port altier, dans une reconstitution d’époque trés « qualité France » et une mise en scène virevoltante. Les 4 épisodes se regardent avec curiosité, malgré une direction d’acteurs plutôt flottante et des dialogues assez peu naturels. Au casting, belles prestations de la chanteuse Barbara Pravi en actrice et du Niçois Mickael Lumière en… Alexandre Dumas !
The Last of Us
Par Phil Inout
Le Pitch
20 ans après le déclenchement d’une pandémie mortelle, l’humanité survit dans des villes fortifiées défendues par l’armée fédérale contre les infectés transformés en zombies et des groupuscules dissidents – les Lucioles- qui mènent des actions terroristes. Pour Joel (Pedro Pascal), qui a perdu sa fille, plus rien ne compte que retrouver Tommy (Gabriel Luna), son jeune frère disparu. Avec sa compagne Tess (Anna Torv) et Ellie (Bella Ramsey), une adolescente qui leur a été confiée par les Lucioles, ils quittent Boston pour retrouver Tommy. Leur voyage à travers ce qui reste des États-Unis va mettre à rude épreuve leur humanité et leur volonté de survivre.
Ce qu’on en pense
Vendu à 37 millions d’exemplaires depuis son lancement en 2013, le jeu vidéo The Last of Us a établi de nouvelles normes en termes de réalisme graphique et de scénario. L’enjeu était donc de taille pour HBO, qui produit la série adaptée du jeu. Pari gagné : la première saison, découverte en janvier 2023 sur Prime, a été un immense succès. L’univers du jeu est très fidèlement transposé et les personnages sont parfaitement caractérisés. Notamment ceux du héros Joël, incarné par Pedro Pascal (Narcos, The Mandalorian) et d’Ellie, l’adolescente « spéciale » que joue l’une des révélations de Games of Thrones, Bella Ramsey. La série mélange survival, zombies, horreur et drame dans un dosage particulièrement réussi. Le créateur du jeu, Neil Druckmann, est encore aux manettes de la deuxième saison qui débarque sur Max et ne déçoit pas. La suite des aventures des deux héros dans l’univers post apocalyptique du jeu est toujours aussi palpitante et esthétiquement réussie.
Mr Bates vs Post Office
Par Phil Inout
Le Pitch
Le combat véridique de 555 postiers britanniques accusés à tort de vol par une direction abusive. Un scandale national pour lequel ils réclament toujours justice.
Ce qu’on en pense
Cette nouvelle et formidable série anglaise d’Arte retrace quatre petits épisodes l’énorme scandale de l’informatisation de la poste britannique qui, dans les années 90-2000 a entraîné la ruine, la prison et même le suicide pour certains des 3500 petits responsables de bureaux de petites villes de province, tenus pour responsables de pertes fictives et sommés de les rembourser par une administration aussi dépourvue d’humanité et de bonne foi qu’elle sait l’être. Un combat judiciaire de plus de 20 ans, façon tasse de porcelaine contre pot de fer, raconté avec précision, humanité et fibre sociale. Ken Loach n’aurait pas fait mieux.
Kaboul
Par Phil Inout
Le Pitch
Kaboul, 15 août 2021. À l’heure du retrait des troupes américaines, les talibans entrent dans Kaboul. La famille Nazany doit se résoudre à quitter le pays, comme de nombreux civils, de peur des représailles. Dans cette situation désespérée et chaotique, sur laquelle plane la menace d’un attentat par l’État islamique, policiers français, diplomates italiens, militaires allemands ou services secrets américains doivent tant bien que mal réussir à se coordonner pour gérer l’afflux de civils. Comment chacun va-t-il réussir à sauver sa vie ? Le compte à rebours est lancé.
Ce qu’on en pense
La chute de Kaboul vue sous plusieurs angles : celui de plusieurs membres d’une famille afghane éduquée, celui d’une membre des forces spéciales chargée d’exfiltrer un officier des forces gouvernementales, celui du chargé de sécurité de l’ambassade de France et celui d’un jeune diplomate italien bombardé responsable du rapatriement des civils dépendant de son ambassade. Cette série ambitieuse, dans la lignée du fameux Bureau des légendes, a fait l’objet d’une coproduction européenne. Cela se voit à l’écran : la reconstitution du départ précipité et chaotique des occidentaux est incroyablement réaliste. Dommage que les différentes langues utilisées par les protagonistes n’aient pas été respectées et que version originale proposée soit uniquement en anglais.
37 secondes
Par Phil Inout
Le Pitch
Le 15 janvier 2004, le Bugaled Breizh coule brutalement au large des côtes anglaises, provoquant la mort des cinq marins français à son bord. Ce jour-là, des exercices de L’OTAN se préparaient dans cette zone maritime… Le naufrage, aussi soudain qu’inexpliqué, provoque une onde de choc au sein des familles des victimes. Face à une mécanique judiciaire qui leur échappe et au sentiment que les institutions taisent les raisons du naufrage, Marie (Nina Meurisse) , la belle-sœur d’une des victimes, va devenir leur porte-parole et engager la communauté des marins dans une longue quête pour la vérité. Sa rencontre avec l’avocat des familles (Mathieu Demy) l’entraînera dans les eaux troubles de l’instruction où plane l’ombre récurrente d’un sous-marin et bouleversera sa vie à tout jamais.
Ce qu’on en pense
L’affaire du Bugaled Breizh traitée à la manière d’une fiction télévisuelle : le parti pris pourrait rebuter. Au final pourtant, les faits, les investigations judiciaires et le contexte social sont reconstitués avec justesse et la partie fictionnelle (lire romantique) est traitée avec suffisamment de pudeur et de finesse pour ne pas être choquante en regard du drame vécu par les familles des marins disparus. Nina Meurisse et Mathieu Demy apportent à leur personnage une profondeur et une humanité rares dans ce type de productions. Une excellente surprise à découvrir en diffusion sur France 2 ou en streaming sur le site de France.tv.
Le cas Cantat
Par Phil Inout
Le Pitch
En juillet 2003, à Vilnius (Lituanie), le chanteur Bertrand Cantat tue sa compagne, l’actrice Marie Trintignant. « Drame passionnel » ou « féminicide » ?
Basée sur l’enquête d’Anne-Sophie Jahn pour Le Point, cette série documentaire retrace, en trois épisodes de 40 minutes, l’affaire Cantat. Les faits sont connus, mais c’est sur leur interprétation que la série se focalise. A l’époque (fin juillet 2003), il est question de drame passionnel. Dans un accès de folle jalousie, le chanteur de Noir Désir a battu à mort sa nouvelle compagne Marie Trintignant. Il sera condamné pour cela à 8 ans de prison et en sortira quatre ans plus tard, sous l’effet d’une libération anticipée pour bonne conduite. En 2010, alors que le chanteur a formé un nouveau groupe (Detroit) et connaît à nouveau le succès, son ex-femme, Krisztina Rady, qui l’a défendu au procès et avec laquelle il a repris une vie commune, se suicide à leur domicile. Choquée par cette nouvelle, Anne-Sophie Jahn enquête pour Le Point et recueille plusieurs témoignages selon lesquels Krisztina et d’autres compagnes de Cantat auraient été battues par le chanteur. Le film, que la journaliste a co-réalisé, rappelle les faits avec des extraits édifiants des auditions de Cantat à Vilnius, des témoignages de proches du chanteur et de Marie Trintignant (dont Lio qui a toujours crié au féminicide et a été violemment critiquée pour cela) et ceux de journalistes et magistrats français et Lituaniens qui ont suivi le dossier. Surtout, il montre comment la perception du drame a radicalement changé depuis #MeToo. Même si le chanteur conserve la fidélité de ses fans, il ne peut plus, aujourd’hui, se réfugier derrière la notion de crime passionnel, mais doit assumer celle de coupable de féminicide. Tueur de femme(s), c’est moins romantique qu’amant maudit.
Adolescence
Par Phil Inout
Le Pitch
Jamie (Owen Cooper) un ado de 13 ans est accusé du meurtre d’une de ses camarades de collège. Les preuves de sa culpabilité sont, hélas, flagrantes. Son père (Stephan Graham) et les deux policiers chargés de l’affaire (Ashley Walters, Faye Marsay) cherchent à savoir ce qui s’est vraiment passé.
Il est sans doute un peu tôt pour décerner le titre de meilleure série de l’année, mais on peut parier sans grand risque qu’Adolescence figurera tout en haut du palmarès 2025. Pour une fois, c’est sur Netflix (et non sur Arte) qu’il faut aller voir cette formidable série anglaise qui, comme son titre l’indique, s’intéresse à la jeunesse d’aujourd’hui. Celle qui défraie les faits divers, presque chaque jour, dans la chronique « meurtres de mineurs ». La réalisation, en 4 plans séquence d’une heure chacun (une prouesse technique doublée d’incroyables performances d’acteurs), immerge le spectateur dans l’histoire et ne lui laisse aucun répit. On n’est pas prêt d’oublier la prestation du jeune Owen Cooper dans le rôle du jeune garçon accusé de meurtre. Dans l’épisode 3, sa confrontation avec la psychologue est proprement hallucinante.
Tulsa King
Par Phil Inout
Le pitch
Fraîchement libéré de prison après une peine de 25 ans, l’ex-parrain de la mafia new-yorkaise Dwight Manfredi (Sylvester Stallone), dit « Le Général », se fait virer sans cérémonie par un baron du crime. Exilé à Tulsa, en Oklahoma, Dwight décide de constituer sa propre équipe avec une brochette de personnages hauts en couleur. Parviendra-t-il à rebâtir un nouvel empire du crime dans un lieu aussi improbable ?
Ce qu’on en pense
Créateur du génial Yellowstone, Taylor Sheridan offre à Sylvester Stallone un rôle en or dans cette série de mafia qui mélange allègrement action, romance et humour. La bonne idée est de localiser l’action dans un bled de l’Oklahoma, où le héros vieillissant, que 25 années de taule n’ont pas réussi à briser, va repartir à zéro et reformer une famille mafieuse, en ménageant les indigènes du moment qu’on ne les lui brise pas trop. Le physique couturé et silliconé de Stallone est parfait pour jouer les vieux beaux qui en ont encore sous le capot. Et comme Yellowstone , Tulsa King se bonifie au fil des épisodes.
Un Couple parfait
Par Phil Inout
Le Pitch
Un mariage chez une famille riche se termine en catastrophe avant même d’avoir commencé quand un corps est découvert dans le port de Nantucket, quelques heures seulement avant la cérémonie. Tous les invités deviennent soudainement suspects.
Ce qu’on en pense
Un whodunit luxueux à la Agatha Christie chez les ultra riches américains de la Côte Est, avec casting étoilé (Nicole Kidman, Liev Schreiber, Dakota Fanning et même Isabelle Adjani en amie française de la famille) et décors de rêve (on veut la bicoque pour les vacances !). L’intrigue est généreusement délayée, mais le découpage et la mise en scène parviennent à maintenir le suspense et l’intérêt. Entre White Lotus et Big Little Lies : pas indispensable mais distrayant.
Families Like Ours
Par Phil Inout
Le Pitch
C’est un été en apparence ordinaire au Danemark, quand une décision politique fait tout basculer : pour éviter une catastrophe naturelle irréversible, le pays doit être évacué avant d’être entièrement inondé. Le peuple danois se disperse et laisse derrière lui maisons, écoles et rues désertes. Alors que familles et amis sont séparés, en un instant, plus rien n’a de valeur, les destins changent et la chance sourit seulement à quelques exilés. Laura (Amaryllis April August), une lycéenne bientôt bachelière, va voir sa vie transformée pour toujours.
Ce qu’on en pense
Thomas Vinterberg ( La Chasse, Drunk...) est aux commandes de cette superbe série dystopique danoise qui imagine tout un pays contraint à l’exil climatique. Cela se sent dans la réalisation, d’une fluidité et d’un réalisme épatants, malgré le grand nombre de personnages et le contexte inexpliqué qui les pousse à chercher accueil dans d’autres pays. L’évacuation du pays est vue à travers les yeux d’une adolescente amoureuse, incarnée par la lumineuse Amaryllis April August (une découverte !). Une bonne idée vue la noirceur du propos.
Douglas is cancelled
Par Phil Inout
Le pitch
Douglas Bellowes ( Hugh Bonneville), un journaliste vedette de la télévision anglaise est accusé d’avoir dit une blague sexiste lors d’une soirée. L’affaire s’amplifie sur les réseaux sociaux lorsque sa co-animatrice Madeline (Karen Gillan) s’en mêle. C’est le début d’une véritable descente aux enfers…
Ce qu’on en pense
Encore une excellente mini-série anglaise au catalogue d’Arte. Signée Steven Moffat (Sherlock), Douglas is cancelled met en scène une vedette de télévision sexagénaire (Hugh Bonneville) dont la carrière est soudain mise en péril par un bad buzz sur les réseaux sociaux. S’y ajoute le portrait d’une jeune femme (Karen Gillian) , sa coprésentatrice, qui a dû faire face au harcèlement sexuel pour arriver. Ambition, célébrité, vengeance, cancel culture, #metoo… Un cocktail très contemporain servi sous une forme classique, voire franchement théâtrale dans les deux derniers épisodes. Brillant !
L’Intruse
Par Phil Inout
Le pitch
Paula (Melanie Doutey) , 40 ans, arrive à la fin de son congé maternité. Elle doit reprendre le travail dans quelques jours. Mais elle n’est pas prête. Orso, son petit dernier, l’a épuisée, sans parler de ses deux aînés. Avec son mari Jérôme (Eric Caravaca), elle recrute, Tess (Lucie Fagedet) comme nounou. La jeune fille a l’air parfaite, tout le monde adore Tess mais très vite, entre elle et Paula, le malaise s’installe…
Ce qu’on en pense
Depuis Chanson douce (le livre et le film), les histoires de nounous psychopathes font florès. L’Intruse en est une. Les deux premiers épisodes laissent planer le doute sur la paranoïa de la mère (Mélanie Doutey, au bout de sa life de mère quadra surmenée), mais on a vite compris que le problème était bien dans la jolie tête blonde de la nounou (Lucie Fagedet, inquiétante). Vus les soupçons qui se portent sur elle, on a peine à croire que les parents persistent à lui confier leur bébé et leur joli maison de bobos Bordelais. La fin vire au grand n’importe quoi, avec une révélation qu’on voyait venir depuis le début et la mère qui se transforme en détective privée pour démasquer la nounou. On retient néanmoins de cette production France 2 une réalisation soignée, de la belle image et un excellent casting.
Carpe Diem
Par Phil Inout
Le pitch
À 48 ans, Tom Villeneuve (Samuel Le Bihan) est enfin libre. Accusé à tort du meurtre de sa femme, Tom vient de passer 17 ans en prison. Combatif, il étudie le droit en prison et lorsqu’il est libéré, il devient avocat. De retour dans sa ville natale, Nice, il est bien décidé à découvrir qui est le véritable meurtrier. Il ouvre son cabinet de « jeune » avocat et défend ceux qu’il croit injustement accusés de crime, comme lui. Son style surprend car il est toujours souriant et décontracté, non sans un certain panache. Puisqu’on lui a volé 17 ans de sa vie, il n’a qu’une règle dans l’existence : Carpe Diem. Profiter de l’instant présent.
Ce qu’on en pense
Tournée à Nice et dans sa région, la nouvelle série de TF1, ne dépare pas son catalogue. Son héros, forcément fantasque et « haut en couleurs » pourrait être le cousin de Panda et de Capitaine Marleau. Pour l’ incarner, Samuel le Bihan s’est fait un look à la David Duchovny dans Californication, Porsche 911 comprise. Les autres personnages sont inévitablement caricaturaux. Les intrigues policières des quatre premiers épisodes tiendraient sur un timbre poste. Heureusement, parallèlement aux affaires qui lui sont confiées et qu’il résout avec panache, Tom Villeneuve cherche à percer le mystère du meurtre de sa femme pour lequel il a été injustement condamné à la prison. Ce faisant, il essaie aussi de renouer avec sa fille Zoe (Maya Rose) qu’il n’a connue que bébé. Pour cela, il pourra compter sur l’aide de son assistante à fort caractère (Jisca Kalvanda) et de la commissaire de police (Barbara Schulz) qu’il a mis dans sa poche et avec laquelle on pressent une romance à venir. La réalisation et la direction d’acteurs ne brillent pas par leur virtuosité, mais l’ensemble a un coté vintage amusant et on a plaisir à reconnaître les spots où les scènes sont filmées (La Prom, Le Négresco rebaptisé Louxor, le port de Menton, Le Circée à Beaulieu…).